le parnasse
Publié le 09/11/2012
Extrait du document
«
(symbolistes), il s’éteint en 1876 en tant que mouvement, même si les poètes parnassiens
continuent de publier par la suite.
III.
Histoire
Le Parnasse contemporain a été fondé par quelques poètes voulant prolonger et élargir les
principes de l’Art pour l’Art.
Il s’agit d’une anthologie poétique, publiée par l’éditeur
Alphonse Lemerre.
Il y en aura trois éditions (1866 ; 1871 ; 1876), qui permettront la
publication d’une centaine de poètes, dont certains deviendront célèbres (Gautier, Banville,
Baudelaire, Leconte de Lisle…).
Le comité de lecture est composé de trois personnes, parmi
lesquelles figure Banville.
Bientôt contesté par des poètes dissidents ou des individus plus indépendants et novateurs
(Verlaine, Mallarmé…), le Parnasse finira par disparaître en tant que mouvement en 1876,
même si les poètes parnassiens continuent de publier par la suite.
IV.
Poétique
A - Le culte du travail
La poésie pour les Parnassiens est un art ; elle réclame l’apprentissage d’une technique et
l’exigence de l’effort.
Le poète, souvent comparé à un sculpteur, doit transformer une matière
difficile, le langage, en beauté, grâce à un patient labeur.
Ce qui prime, ce n’est donc pas
l’inspiration, mais le travail sur la forme.
De fait, les poètes parnassiens ne transigent pas avec
la rime, avec le respect des formes fixes et des règles de la poésie classique.
Ils insistent sur le
respect des contraintes.
B- La religion du Beau
Grâce à la perfection formelle permise par le travail, peut être approché l’idéal parnassien :
l’irréprochable beauté.
Les poètes parnassiens cherchent l’équilibre des formes.
La poésie n’est
pas un divertissement, elle vise à atteindre les sommets de l’art.
Elle est ainsi destinée à une
élite cultivée, seule susceptible de la recevoir et de la comprendre.
« L’art, dont la Poésie est l’expression éclatante, intense et complète, est un luxe intellectuel,
accessible à de très rares esprits.
»
Leconte de Lisle, en 1864
La fréquentation de la beauté crée une aristocratie du goût qui, détournée des réalités triviales
du monde, suppose un mépris du bourgeois et de la société.
Indifférent à l’argent, à la politique
et aux progrès scientifiques, le poète parnassien voue un culte à l’art pur, fondé sur l’érudition
et la maîtrise technique.
C - Le refus du lyrisme
La poésie parnassienne se veut « impassible » ; ce n’est pas le lieu de l’épanchement des
sentiments et des états d’âme du poète (contrairement à la poésie romantique) ; elle rejette les
excès de la sensibilité.
De là une poésie neutre, distanciée, nourrie d’exotisme ou du froid
héritage de la mythologie (voir par exemple le « Prologue » des Poèmes saturniens ).
V.
Les grandes figures du Parnasse.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- La beauté dans la laideur en poésie _ Séance 14 : Du Parnasse ... au Symbolisme
- VOYAGE AU PARNASSE (Le)
- PARNASSE CONTEMPORAIN (Le) : Fiche de lecture
- CENT PREMIÈRES NOUVELLES ET ADVIS DU PARNASSE (Les) (résumé & analyse)
- MUSIQUE DU PARNASSE de Oliveira - résumé, analyse