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Le Père Goriot La figure du père

Publié le 12/09/2018

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Dans le père Goriot , le père a le rôle positif. C’est lui qui est la figure de conquête, d’affirmation, d’ouverture du monde
Il y a un philosophe dans ce roman : celui qui naît en Rastignac, celui qui naît du déchirement de la conscience du père , celui aussi qui à la fois dans un coin et au centre du tableau, dit les choses et le monde : Vautrin. 
Pour conclure, je dirais que le couple Vautrin-Rastignac vient donc structurellement s’articuler avec le couple Goriot-Rastignac. Mais le sens des deux « paternités » diffère car elles s’opposent cette fois sur l’axe de la passivité et de l’activité. A Vautrin, « père-agent » et même tyran, qui prétend « jouer le rôle de la Providence » et faire vouloir jusqu’au Bon Dieu, s’oppose Goriot, père-victime, qu’ù les volontés de ses enfants.

Vautrin est un héros de l’hypocrisie et de la clandestinité, du pouvoir tyrannique mais obscur. C’est un père, un « Dieu » mais toujours contraint à n’exister qu’àtravers Rastignac, à survivre « par procuration » à travers Eugène qui lui échappe.
Vautrin est tout au long du roman presque constamment symétrique au père Goriot : homme à garçons contre homme à filles, criminel contre victime, figure satanique contre figure christique. Un être, entre-deux, que le premier rêve pour gendre et le second pour héritier, témoigne dans ses déchirements d’apprenti de leur étrange connivence et dualité : Eugène de Rastignac.

« Vautrin discourt et raisonne sur le fond d’une expérience récente, vécue et comprise comme historique et politique. Il parle et s’adresse à tous, parce qu’il met en cause les fondements mêmes du monde. Dans la « leçon » d’existence que Vautrin donne à Rastignac, il cherche à « déniaiser » son protégé de tous les garde-fous de la morale sociale : « il n’y a pas de principes, il n’y a que des événements, il n’y a pas de lois, il n’y a que des circonstances.

» Car « papa Vautrin », puisqu’il est condamné à l’ombre et à la marge, a besoin de quelqu’un qui avance et qui gagne pour lui sur la scène du monde.

Sa volonté de puissance ne peut s’exercer que par la manipulation d’une tierce personne fascinée et soumise. La séduction est donc nécessairement l’autre arme de ce père diabolique toujours en quête du jeune homme à initier pour vivre à travers lui sa passion de l’or et du pouvoir.

« Archange déchu qui veut toujours la guerre », « poème infernal », Vautrin distille comme un poison, dans la conscience de Rastignac, les « vérités » d’une morale où les sentiments ont moins de place que les comptes et les calculs.

Et lui, qui est si peu un « homme à femmes », lui apprend à leur donner du plaisir pour construire, à son tour, à travers elles (Victorine ou Delphine) les chemins de sa fortune et de sa carrière. Vautrin est un héros de l’hypocrisie et de la clandestinité, du pouvoir tyrannique mais obscur.

C’est un père, un « Dieu » mais toujours contraint à n’exister qu’à travers Rastignac, à survivre « par procuration » à travers Eugène qui lui échappe. Vautrin est tout au long du roman presque constamment symétrique au père Goriot : homme à garçons contre homme à filles, criminel contre victime, figure satanique contre figure christique.

Un être, entre -deux, que le premier rêve pour gendre et le second pour héritier, témoigne dans ses déchirements d’apprenti de leur étrange connivence et dualité : Eugène de Rastignac. Conclusion Dans le père Goriot , le père a le rôle positif.

C’est lui qui est la figure de conquête, d’affirmation, d’ouverture du monde Il y a un philosophe dans ce roman : celui qui naît en Rastignac, celui qui naît du déchirement de la conscience du père , celui aussi qui à la fois dans un coin et au centre du tableau, dit les choses et le monde : Vautrin.

Pour conclure, je dirais que le couple Vautrin-Rastignac vient donc structurellement s’articuler avec le couple Goriot-Rastignac.

Mais le sens des deux « paternités » diffère car elles s’opposent cette fois sur l’axe de la passivité et de l’activité.

A Vautrin, « père -agent » et même tyran, qui prétend « jouer le rôle de la Providence » et faire vouloir jusqu’au Bon Dieu, s’oppose Goriot, père -victime, qu’ù les volontés de ses enfants.. »

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