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Le personnage de roman

Publié le 21/12/2013

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Le roman est un genre littéraire qui remonte à la nuit des temps. Cependant, tel que nous le connaissons aujourd’hui, il prend pour source ( ?) au XVIIème siècle avec la Princesse de Clèves écrit par Madame de La Fayette. De nombreux romans se sont alors succédés ayant la caractéristique commune d’être centrés sur un personnage principal. Noble et valeureux et modèle de vertu au XVIIème siècle, celui-ci se démythifie à partir du XVIIIème siècle (siècle des Lumière) pour peu à peu se rapprocher d’un être banal auquel le lecteur peut aisément s’identifier.  On peut alors se poser la question : pour apprécier un roman, un lecteur a-t-il besoin de s’identifier au personnage principal et de partager ses sentiments ? En d’autres termes, l’identification au personnage principal et le partage de ses émotions sont-ils des conditions nécessaires pour prendre plaisir à lire un roman ? Pour répondre à cette question, nous verrons d’abord qu’il est essentiel de se projeter dans le personnage principal  afin d’apprécier un roman et ensuite qu’il n’est pas toujours nécessaire de s’identifier  au personnage principal  puisque d’autres éléments contribuent à captiver le lecteur. (À arranger). En effet, le processus d’identification est un acteur primordial dans l’appréciation du roman. D’abord, pour que le lecteur apprécie un roman, il se doit de ressentir et de partager les émotions du personnage principal. Cet empathie est mise en place grâce à certains procédés comme la focalisation interne qui nous permet de voir les choses à travers le regard du personnage et sa sensibilité. Ainsi, une certaine complicité est-elle créée entre le personnage principal et le lecteur. Cette proximité se traduit alors par un plaisir de lire le roman afin d’observer attentivement l’évolution des sentiments du personnage. Le roman nous projette donc dans un personnage dont on comprend les réactions face aux éléments de l’histoire. Ce processus est nettement visible dans le roman Le Dernier jour d’un condamné dans lequel Victor Hugo nous propose le journal qu'un condamné à mort a écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence dans lequel il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution. Pendant la lecture, le lecteur se met à la place du personnage ressent à la fois de l’horreur mais aussi de la pitié et de la compassion pour lui. De plus...

« compassion pour lui.

De plus, l'emploi de la première personne accentue la proximité et le partage de sentiments entre le personnage et le lecteur.

L'objectif du roman qui est de touché le lecteur et de le révolter face à la peine de mort est donc atteint grâce à cette identification.

  NE PAS SAUTER DE LIGNES Ensuite, on s'identifie facilement à des personnages qui nous ressemblent, qui ont été confrontés à des situations et des difficultés similaires aux nôtres.

Le plus souvent, ces personnages sont ordinaires, peu vertueux et se caractérisent par des qualités et des défauts tout comme le lecteur.

Cette ressemblance permet au lecteur une assimilation constante.

Il voit le personnage non pas comme un modèle à suivre mais comme un miroir reflétant des aspects de sa propre identité.

Par exemple dans Le Rouge et le Noir, Stendhal nous nous propose le parcours initiatique de Julien Sorel, jeune paysan ambitieux, et fougueux qui devient précepteur chez Madame de Rênal dont il tombe amoureux.

On voit progressivement comment un jeune homme apprend la vie, entre amour, ambitions, et difficultés à surmonter.

Ces éléments de la vie sont communs à tous.

En d'autres termes, tout lecteur a déjà vécu certaines expériences similaires à celles de Julien.

Par exemple, la soif d'ascension sociale du personnage n'est pas étrangère à de nombreuses personnes.

Celles-ci s'identifient donc à ce personnage attachant avec lequel elles partagent un vécu analogue/assimilable.

Vu que le lecteur se reconnait en le personnage principal, il s'y attache rapidement,  prend plaisir à poursuivre son parcours et apprécie donc la lecture du roman.

  NE PAS SAUTER DE LIGNES Enfin, on ne s'identifie pas seulement aux personnages qui nous ressemblent mais aussi à ce auxquels on voudrait ressembler.

Ceux-ci, contrairement aux personnages ordinaires, font figure de modèles de vertus et représentent un idéal qu'on aimerait atteindre.

Ils sont habituellement dotés d'une personnalité hors du commun, et de qualités exceptionnelles suscitant l'admiration et l'envie du lecteur.

Ces personnages sont surtout caractéristiques du XVIIème siècle, un siècle de normes et de valeurs.

L'exemple de La Princesse de Clèves illustre parfaitement ce désir de s'associer au personnage principal.

Effectivement, dans ce roman Madame de La Fayette nous dresse le portrait d'une jeune femme parfaite à tous égards.

Cette perfection se manifeste notamment au niveau physique mais aussi au niveau intellectuel et moral.

En effet, la Princesse de. »

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