Princesse de Clèves: Le personnage face à l’histoire au XIXe Siècle, en quoi la construction du personnage du roman au fil des siècles nous permet-elle de mieux comprendre le monde ?
Publié le 28/12/2015
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Princesse de Clèves Introduction : Le personnage face à l’histoire au XIXe Siècle, en quoi la construction du personnage du roman au fil des siècles nous permet-elle de mieux comprendre le monde ? , Mme de Lafayette (1634-1693), classicisme, l’empêchement amoureux Soliloque : Discours de quelqu'un qui, en compagnie, est seul à parler. Roman moderne pour deux raisons : - Car c’est un roman qui rompt avec la tradition romanesque du XVIIe Siècle, - Car c’est un roman qui place l’analyse psychologique des personnages au premier plan. Ce n’est pas un roman fleuve c’est a dire reparti sur plusieurs tomes. (EX : L’Astrée d’Honoré Hurlé & Le grand Cyrus de Melle de Scudéry) à Des actions précieuses, invraisemblables aux actions romanesques multiples Mme de Lafayette fait tout le contraire, publiant un livre de moins de 200 pages, centrant son roman sur un seul personnage. Les choix de l’héroïne fondent l’histoire. C’est un roman pessimiste Roman Classique ou Précieux ? Les deux. La jalousie / une femme jalouse a) un moi blessé b) la violence du dépit Les désordres de l’amour : la passion comme esclavage a) l’aveuglement et confusion intérieure b) l’aliénation amoureuse c) la déroute de la vertu ? L’anatomie du cœur humain a) le soliloque b) Intensité méditative a) - Nomme elle même le sentiment de jalousie - Un trio amoureux impossible - Décrit sa rivale mieux qu’elle à se victimise ou est sincère à idéalisation de sa rivale et se dévalorise è Infériorité à fait preuve de modestie (s’incliner devant sa rivale) à forme de grandeur d’âme - Canalise sa haine sur le Duc de Nemours à image dénigrée de lui (Laroche Foucault, Les maximes) - Jalousie = plus d’amour propre que d’amour b) - Ponctuation très expressive à les points d’exclamation traduisent une émotion de tristesse et d’affliction - « Je » très présent (l. 3-5) : allitération à dur, cassant, mime la force de la douleur de la princesse de Clèves - Longueur des phrases : courte au début, moyenne, puis très longue. à progression, gradation des phrases - Syntaxe de plus en plus tortueuse et compliquée - 3e phrase : enchâssement de propositions - Elle ne peut contenir son dépit : elle parle beaucoup - Parole libératoire : elle a accès a tout à peinture de l’héroïne qui s’oppose à l’image idéalisée du début du roman - Elle est aux affres d’une passion interdite II. a) - « vu » : voir à idée de la lucidité è comprendre et saisir la réalité d’une situation clairement - La princesse de Clèves n’est pas lucide à aveuglement : perd ses propres repères (cf. longueur des phrases) b) - Passion violente (passio , Latin ; pathos, Grec : souffrance) à elle ne se contrôle plus, est piégée tel un esclave - Humeur : aigreur, insupportable, affliction piquante à sentiments dégradants et vils c) - La princesse perd sa tranquillité et sa vertu à rongée par la jalousie à éprise d’un autre homme que son mari - Nemours lui apparaît comme un séducteur volage et inconstant à prévenue par sa mère - Même l’être le plus préparé et digne à affronter le monde (éducation) ne parvient pas à résister à la force des passions - Souffre mais ne cède pas III. a) - Passé simple + imparfait - Alternance des points de vue omniscients et voix du personnage au discours indirect - Omniscient : passé simple à souligne les circonstances de sa réflexion - Imparfait (dit indirect) : projeté dans l’esprit du personnage à sans filtres à l’auteur nous livre ses pensées - Récurrence du « elle » montre le repli de la princesse sur elle-même dans une méditation intérieure à Elle tente de cerner avec précision son état psychique - Caractère réflexif de sa pensée à « retours », « réflexion » à elle a des sentiments et les analyses b) - Intensité : progression des pensée - 4 stades : 1. Remords (l. 16-24) : - gagne en clairvoyance et en cohérence à entend ce que lui dit son cœur (ex : « repentir » + « aurait mieux fait » : . conditionnel) - recul critique sur elle-même à preuve d’intelligence et de sang froid à commence à acquérir un savoir sur elle-même - « trouve que » , « connaissance » 2. ressassement/confusion (l. 1-8) : - proposition enchevêtrées, répétitions lexicales, syntaxe lourde 3. Nommer le mal (l. 8-16) - Jalousie, élaboration d’hypothèses sur l’amour de M. Nemours pour cette . femme à verbe « penser », modélisateur « peut-être » 4. Solution - « plus rien à craindre » à apaisement final - remède : faire taire l’amour - Texte qui repose sur une gradation de l’intensité méditative à « Connais toi toi même » è cher aux auteurs classiques Conclusion : Dans cet extrait, l’empêchement amoureux est caractérisé par l’analyse psychologique de Mme de Clèves au premier plan, qui suite à la découverte d’une lettre et de la naissance d’une jalousie envers Mr Nemours, mettra en évidence les désordres de l’amour.

« La jalousie / une femme jalouse a) un moi blessé b) la violence du dépit Les désordres de l'amour : la passion comme esclavage a) l'aveuglement et confusion intérieure b) l'aliénation amoureuse c) la déroute de la vertu ? L'anatomie du coeur humain a) le soliloque b) Intensité méditative a) - Nomme elle même le sentiment de jalousie - Un trio amoureux impossible - Décrit sa rivale mieux qu'elle à se victimise ou est sincère à idéalisation de sa rivale et se dévalorise è Infériorité. »
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