Le poète est l'homme qui boit encore aux sources du langage.

Ainsi, dans son poème « Voyelles «, Rimbaud, créer son propre langage, estimant que le langage populaire est trop pauvre pour exprimer ses sentiments et ses pensés. C’est pour cela qu’il créer un langage sensoriel plus riche. Ce poème réuni divers procédés qui montre bien que Rimbaud puise aux sources du langage pour écrire, en quelques sortes, cet art poétique. On observe, par exemple, plusieurs néologismes de sa part, construits sur les bases du latin, langue « souche « du français. Par un travail sur les images, Rimbaud associe à chaque voyelle un couleur qui la représente ainsi qu’un symbole. Le « A «, par exemple, est associé à la mouche car, en effet, cette lettre possède une forme similaire à l’insecte une fois posé. De plus, il lui assigne la couleur noir. Ces deux connotations font apparaître le « A « comme étant une lettre qui désigne la bassesse et le mal. En remaniant l’alphabet, base du langage, Rimbaud affect directement ce dernier à sa source.