Le Rouge et le noir Sainte Beuve « Julien Sorel n’est qu’un petit monstre odieux »

« Stendhal a écrit le rouge et le noir en 1830 sous la Restauration monarchique française.

Ce roman d’apprentissage dresse le portrait de la société de cette époque qui lui value son surnom de « chronique du XIX siècle ».

Celle-ci s’inscrit dans le romantisme avec l’expression des sentiments et du moi ainsi que dans le réalisme avec une représentation fidèle de la réalité, 2 mouvement opposé car le réalisme est une réaction contre l’idéalisme du romantisme et exprime donc le gout pour la démocratie avec une critique et du sociale.

Dans son roman, Stendhal témoigne du changement de régime politique de son époque par l’intermédiaire de son héros Julien Sorel, un personnage romantique et individualiste en quête d’ascensions sociales qui passera d’un fils de paysan provincial à Lieutenant des Hussards et à aristocrate parisien.

Mais en 1854, sainte Beuve un écrivain et critique littéraire déclare que « Julien Sorel n’est qu’un petit monstre odieux ».

Alors comme sainte Beuve nous pouvons nous demander si « Julien Sorel n’est qu’un petit monstre odieux ».

La négation restrictive nous vient à nous faire demander si l’on ne peut réduire à cela ce personnage.

De plus, les adjectifs péjoratifs « petit » et « odieux » rabaisse le personnage.

Le lexique utilisé prouve la haine de certaine personne envers Julien.

Cependant nous pouvons nous demander en quoi Julien Sorel est « petit » et « odieux » et en quoi il ne l’est pas ? Dans un premier temps nous allons voir que Sorel est un petit monstre manipulateur Julien avec un héros manipulateur et enfin avec un héros hypocrite insatiable et dans une deuxième partie nous verrons un héros injustement jugé avec un grand idéal et enfin un héros victime de la société. Dans une première partie, nous allons voir en quoi Julien Sorel est un petit monstre odieux, avec un héros manipulateur.

En effet Julien Sorel est un héros manipulateur, dans le livre, l’auteur nous montre à mainte reprise que Julien utilise les autres pour arriver à ses fins.

Comme il le prouve avec Mme de Renal, il l’utilise dans un premier temps pour obtenir plus de pouvoir et de crédibilité.

En effet au début du roman nous remarquons que Julien ne possède aucun sentiment pour Mme de Renal, il est insensible à son égard, il ne se sert d’elle uniquement pour atteindre son rêve d’ascension sociale.

De plus il mène un amour secret envers son idole Napoléon Bonaparte un symbole d’espoir pour son rêve qu’il imite afin de créer ses stratégies de séduction tel des conquêtes guerrières.

Julien est aussi dans le roman un personnage opportuniste, il agit dans son propre intérêt, tout en guettant la moindre occasion qui lui permettrai de se rapprocher de son idéal.

Il est prêt à tout pour arriver à therme de ce dernier, même si cela implique des manipulations, il est seul contre la société. Mais malgré ces dernières il fût bloqué par la barrière des classes, bloqué par son manque d’éducation de la noblesse, il fût bloqué par ces codes qui montre la différence entre les nobles et un individu issu de basse classe sociale, même par manipulation, Stendhal montre la limite de l’ascension sociale, Julien Sorel se retrouve alors bloqué ce qui ridiculise le personnage montrant un objectif impossible et qui montre à quelle point son rêve était ridicule mais aussi le fait qu’au final, malgré les apparence, Julien est petit, petit et manipulateur. Mais Julien est avant tout un héros arriviste mais aussi insatiable, en effet Julien en quête d’ascension en vient jusqu’à tromper ses divers employeurs en devenant pour commencer l’amant de Louise de Renal et enfin l’amant de. »