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Le Théâtre dans la Grèce antique

Publié le 28/06/2013

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Athènes, une des plus mythiques cités antiques et coeur de l'art théâtral de toute la Grèce durant de nombreux siècles, fut aussi le siège d'une longue évolution de cette forme d'expression artistique. Dans ce travail, je m'appliquerai tout d'abord à illustrer le rôle que les citoyens et la polis grecque pouvait jouer en lien avec le théâtre, non seulement avec les Grandes Dionysies mais aussi avec toutes les utilisations du théâtre en tant que bâtiment. Je montrerais dans un premier temps comment était constitué le public durant les représentation théâtrales à Athènes pour ensuite présenter les différentes activités autres que des pièces de théâtre qui pouvaient prendre lieu dans l'enceinte théâtrale puis enfin comment le citoyen et la cité sont représentés à travers quelques pièces de théâtres de l'époque classique. Comment le public était-il constitué? Selon ce qui nous est parvenus et d'après les découvertes faites depuis le XXe siècle, tout le monde pouvait participer aux spectacles incluant les femmes et les esclaves. Les Grandes Dionysies étaient l'évènement le plus couru durant le IVe siècle av. J-C. Malgré un emplacement comportant 17 000 places, elles ne pouvaient accueillir tout le monde. Il fallait donc réserver et arriver de bonne heure pour avoir une bonne place au risque de se faire expulser. Certains écrits évoquent même la possible existence d'un commissaire devant faire régner l'ordre dans la répartition des places. Bien qu'un grand nombre de personnes de différentes classes sociales puisse assister aux spectacles, il y avait une certaine hiérarchie dans l'attribution des sièges. La proédrie (prôédria), était un droit offert à un spectateur de renom où héroïque. À Athènes, ce sont premièrement les prêtres et les magistrats qui pouvaient profiter de ce privilège puis au VIe siècle, les premières personnes à qui on donna un siège après un acte héroïque furent Harmodios et Aristogiton après qu'ils eurent tué Hipparque, un tyran d'Athènes. La proédrie est aussi transmis de génération en génération à l'ainé. Vers le IIIe siècle, cette formalité pouvait être remplie par des citoyens, étrangers, orphelins de guerres et ambassadeurs. Selon plusieurs écrits entre autre provenant de la pièce l'Assemblée des femmes d'Aristophane, on laisse entendre que les femmes et probablement les pr...

« siège après un acte héroïque furent Harmodios et Aristogiton après qu’ils eurent tué Hipparque, un tyran d’Athènes.

La proédrie est aussi transmis de génération en génération à l’ainé.

Vers le IIIe siècle, cette formalité pouvait être remplie par des citoyens, étrangers, orphelins de guerres et ambassadeurs.

Selon plusieurs écrits entre autre provenant de la pièce l’Assemblée des femmes d’Aristophane, on laisse entendre que les femmes et probablement les prostituées pouvaient s’asseoir dans les dernières rangées du koilon, alors que les hommes s’assoyaient entre les sièges de la proédrie et la section réservés aux femmes.

Pendant la Grèce Impériale (romain) on commence à voir l’apparition de jeton pouvant s’apparenter à des billets marquant la rangée et le siège, l’ancêtre de nos billets de théâtre contemporains.

Comment le public réagissait-il durant les représentations? Nous avons aujourd’hui des attestations que des différents ont eu lieu, tels des bagarres, durant des représentations.

Ces actes étaient punis soient par des amendes où par des poursuites qui pouvait aller jusqu’au au tribunal.

Les plus célèbres personnes victimes de conflits de cette sorte furent Alcibiade, un chorège, bataillant son concurrent, Tauréas, ainsi que Démosthène frappé au visage par Midias pour un différend à propos de la chorégie.

Quant aux réactions du public et à leurs habitudes, seul les textes anciens d’Aristophane, de Platon ou d’Aristote peuvent nous éclairer.

On suggère que durant les représentations, le public était bruyant, ne se gênait pas de dire tout haut ce qu’ils pensaient de la pièce et était très expressifs.

Expressifs en effets car il parait qu’à l’entrée du cœur des Euménides d’Eschyle : « des enfants moururent et des femmes avortèrent »*.

Le public, lorsqu’une pièce les ennuyaient où ne leurs plaisaient pas, pouvait faire du tapage jusqu’à lancer des projectiles sur les acteurs.

Durant les Grandes Dionysies s’échelonnant sur plusieurs. »

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