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LE XVIe SIÈCLE: LA RENAISSANCE

Publié le 12/12/2011

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Le Moyen Age et l'Antiquité. - Le fait qui domine au xvie siècle en littérature est l'étude de l'antiquité. Au moyen âge, la plupart des auteurs latins, les poètes surtout et Virgile avant tous les autres, sont connus, lus, cités; mais ils sont mal compris et leur action sur le goût public ne compte pas. Quant au grec, on ne sait même pas le lire et, si l'on connait Aristote, c'est à travers les versions latines de ses commentateurs arabes.

La Renaissance des lettres : ses causes générales. - Au xvie siècle il se produisit dans la littérature française une des plus grandes révolutions qu'elle ait traversées; on la désigne sous le nom de Renaissance, pour signifier non pas la résurrection de l'esprit humain qui n'était point mort au moyen âge, mais celle de l'antiquité enfin mieux connue, mieux comprise, étudiée et imitée avec passion.

« par les princes aux savants, aux lettrés et aux artistes réunis dans des cours brillantes, enfin la Réforme qui, tantôt s'alliant, .tantôt s'opposant à l'humanisme, remettait tout en question, en religion, en morale et en philosophie, excitait les esprits aux recherches personnelles et les lançait dans la voie de l'indivi­ dualisme.

Le Moyen Age et l'Antiquité.

- Le fait qui domine au xvi• siècle en littérature est l'étude de l'antiquité.

Au moyen âge, la plupart des auteurs latins, les poètes surtout et Virgile avant tous les autres, sont connus, lus, cités; mais ils sont mal com­ pris et leur action sur le goût public ne compte pas.

Quant au grec, on ne sait même pas le lire et, si l'on connait Aristote, c' est à travers les versions latines de ses com·mentateurs arabes.

n n'a donc, pour ainsi dire, presque servi de rien aux savants et aux lettrés du moyen âge d 'avoir eu entre les mains les plus riches , trésors de l'antiquité latine; ignorant l'histojre ancienne ou du moins n'en ayant pas le sens, comme l'attes- ' tentles travestissements qu'ils IU:i font subir dans leurs romans de chevaleri~, ignorant surtout le secret de l'art antique qui réside presque tout entier dans la perfection de la forme, ·n'ayantjamais pénétré l'esprit scientifique et philosophique des anciens, ils les ont donc lus et pratiqués sans les connaître, et il est exact d 'affirmer qu'au xvi• siècle ce fut sous un jour tout .nouveau que l'anti. »

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