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l'écrivain n'invente jamais rien

Publié le 18/11/2012

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Dans l’avant-propos de La Fille aux yeux d’or, Balzac affirme que l’écrivain" n’invente jamais rien " Commentez cette affirmation en vous appuyant sur vos lectures et votre culture personnelle.   Les romanciers sont souvent perçus comme des créateurs et des promoteurs d’histoires,  et leurs œuvres comme le fruit de leur imagination divagante. En 1835, Honoré de Balzac écrit La Fille aux yeux d’or, et pendant que le naturalisme se développe en France, Balzac, affirme que l’écrivain  "n’invente jamais rien". Il sous-entend alors que le romancier, ne se fait que peintre de la réalité. Balzac explique que l’histoire peut être tout à fait fictive, même si tous les éléments, toutes les idées, tous les fais, sont tirés de l’existant. Se pose alors la question de savoir si l’écrivain n’invente jamais rien et ne fait que copier ce qu’il voit, ou si au contraire l’écrivain n’est que pur inventeur, et ne se contente d’imaginer. Nous tenterons donc, dans cette dissertation, de montrer, comment d’une part l’écrivain n’invente rien, en démontrant qu’il utilise le réel pour ses histoires, et qu’il ne fait que le retranscrire mais que d’autre part il est inventeur, laissant son imagination prendre le dessus. Nous développerons tout d’abord une partie sur la littérature comme imitation, puis une seconde partie qui concernera la littérature comme invention, puis en dernière partie, la littérature comme dévoilement du monde.    *****   La littérature peut être perçue comme une imitation. Souvent, les écrivains tentent de faire de leurs textes, des récits à visées historiques, prenant pour toile de fond un élément majeur de l’Histoire, et tentant alors de laisser une trace du monde actuel. Le romancier se documente, est souvent engagé politiquement, et s’intéresse aux sciences et aux idées de l’époque. Balzac par exemple, soutient l’idée de Cuvier et St Hilaire, qui affirment qu’une personne est influencée par le milieu dans lequel elle évolue. Il est aussi en accord avec l’idée de physiognomonie de Lavatère qui soutient que le caractère morale d’un individu peut être déterminé par le physique de ce dernier. Voila comment l’écrivain se documente, principalement en s’intéressant à la société dans laquelle il évolue, ses changements et les problèmes qui s’y posent. Le souci principal de l’écrivain dans un roman historique est la fidélité aux faits. Le romancier se doit de respecter l&r...

« sciences et aux idées de l'époque.

Balzac par exemple, soutient l'idée de Cuvier et St Hilaire, qui affirment qu'une personne est influencée par le milieu dans lequel elle évolue.

Il est aussi en accord avec l'idée de physiognomonie de Lavatère qui soutient que le caractère morale d'un individu peut être déterminé par le physique de ce dernier.

Voila comment l'écrivain se documente, principalement en s'intéressant à la société dans laquelle il évolue, ses changements et les problèmes qui s'y posent. Le souci principal de l'écrivain dans un roman historique est la fidélité aux faits.

Le romancier se doit de respecter l'Histoire, et pour cela il ne peut écrire n'importe quoi.

Ce qu'il écrit doit être justifié, les faits sont toujours réels et cela grâce aux souhaits de précision de l'auteur.

Parfois l'auteur retranscrit ce qu'il a vécu ou ce qu'il aurait pu vivre, au travers de l'histoire de ses personnages.

Inconnu à cette adresse (1938), de Kressman Taylor, en est un exemple.

Le lecteur se rend compte au fil de livre, que Martin Schulse adopte progressivement l'idéologie nazie, comme les allemands l'on fait durant la dictature d'Hitler.

L'auteur est alors précis dans son fait.

Schulse est une incarnation de tout allemand vivant durant la période hitlérienne. L'auteur tente donc, quelque soit son époque, d'incarner au travers de ses personnages principaux, un individu quelconque de la société actuelle.

Pour être très précis, l'auteur use de petits détails qui paraissent insignifiants mais qui sont en réalité preuves de vérité.   Les écrivains font aussi de leurs textes des documents sociologiques et tentent simplement de présenter la société telle qu'elle est, sans rien inventer.

L'auteur veut peindre tous les différents mondes de la société.

Il est vrai qu'au début de l'ère du roman, l'auteur est tenté de ne montrer que la classe bourgeoise pour ne pas heurter la morale, et ne présenter qu'un monde 'parfait'.

Mais Balzac va tenter de changer cela en montrant et décrivant les classes les plus hautes de la société mais aussi et surtout les classes modestes, les classes ouvrières, comme par exemple dans Le Père Goriot, qui raconte l'histoire de Jean-Joachim Goriot qui s'est ruiné pour ses filles, et qui vit dans la pension Vauquer, une misérable habitation, à l'image de sa propriétaire Mme Vauquer.

L'auteur, pour continuer à peindre la réalité, décrit les moeurs de son temps.

Il montre dans son roman, les vices et le passions de ses personnages qui sont représentatifs de la réalité.

Les personnages ne sont pas parfaits, comme tout homme sur Terre.

De plus, au travers de ses personnages, l'auteur tente de faire. »

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