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Lecture analytique 1: Le Petit Chaperon rouge, Charles Perrault

Publié le 02/11/2011

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Introduction

 

Les salons précieux qui avaient lancé dès 1690 la mode des contes comme ceux de Madame d'Aulnoy, accueillent les contes de Perrault avec enthousiasme. Puis ils furent relégués dans des éditions enfantines qui les abrégeaient déformant le texte original.

Au XIX ème fut enfin reconnue la valeur littéraire des contes de Perrault. Ils constituent l'oeuvre française le plus traduite dans le monde. La langue en est élégante et recherchée, sous une apparente simplicité. En cette fin du XVII ème siècle, où l'on commence à s'intéresser à l'éducation, ils sont conçus comme une voir vers un apprentissage lettré.

Ainsi que le souligne le second titre du recueil, il s'agit « d'histoires du temps passé «; l'auteur ne prétend pas les avoir inventées. Le premier titre, Conte de ma mère l'oie, fait appel a une aïeule imaginaire, représentant toutes celles qui, depuis la nuit des temps, racontent des histoires aux enfants.

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« L'animal est un personnage important dans le conte, il a souvent un comportement humain et sa présence contribue à renforcer la part de merveilleux dans le conte.

Dans le schéma narratif de ce conte, le loup incarne l'opposant, celui qui empêche l'héroïne d'obtenir ce qu'elle souhaite ou ce qu'elle cherche. C- L'utilisation de l'anthropomorphisme Le loup est doué de caractéristiques humaines. Il est doué de paroles et de pensée. Exemples: il s'entretient avec le Petit Chaperon Rouge et avec sa grand mère. Il a certaines caractéristiques physiques propres à celles d'un être humain et non d'un animal. Exemples: « bras » (l- 60) / « jambes » (l- 62) II- Un récit d'une grande vivacité A- La position du narrateur Le narrateur est extérieur au récit mais il est discrètement présent:  Par ses commentaires. Exemples: « la plus jolie qu' on eût su voir » (l- 1) / « qui lui seyait si bien » (l- 4) → On décèle la présence du narrateur grâce ausuperlatif , au pronom indéfini et au modalisateur .  Par sa distribution de la parole. Exemples: « lui dit le loup » (l- 18) / « en contrefaisant sa voix » (l- 35) → verbes de parole .  Par le point de vue qu'il adopte. Exemples: il connaît les sentiments de la grand mère et de la mère et sait aussi que le loup n'a pas mangé depuis 3 jours : « il y avait plus de trois jours qu'il n'avait mangé » (l- 42) → Point de vue omniscient.

B- Lieux et objets du quotidien Les lieux et objets appartiennent au quotidien et ont une haute valeur symbolique. La maison de la mère est un lieu de sécurité et de satisfaction de ses besoins. Exemples: « sa mère ayant cuit et fait des galettes » (l- 6) / « petit pot de beurre » (l- 8) → La galette est un aliment de base et le petit pot de beurre connote la douceur et l'onctuosité . Le bois est le lieu de tous les dangers et de toutes les tentations. Exemples: « quelques bûcherons » (l- 12) / « s'amusant à cueillir des noisettes, à courir après les papillons » (l- 27) → La forêt est le lieu de l'homme ce qui est symbolisé par la présence des bûcherons (peu actifs dans le conte) +énumération qui marque l'insouciance de l'enfant . La maison de la grand mère devrait être un lieu sûr mais il ne l'est pas. Exemples: « Tire la chevillette, la bobinette cherra » (l- 38) / « Mets la galette et le petit pot de beurre sur la huche » (l- 56) / « Le Petit Chaperon Rouge se déshabille » (l- 57) → La grand mère n'a pas fermer sa porte à clé +Le petit pot de beurre et la galette sont mis de côté: le rituel du cadeau est détourné +La petite fille s'y déshabille . C- Des personnages stéréotypés. »

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