lecture analytique
Publié le 23/03/2016
Extrait du document


«
II) Une éducation hors de commun
a) Une mère d’exception
Madame de Chartres est décrite comme une mère d’exception qui concentre toutes les qualités, a
l’exception de la jeunesse et de la beauté.
Ses qualités morales sont énumérées, mis en valeur par
l’adjectif hyperbolique » extraordinaire » , « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaire ».
Elle
s’est retiré de la Cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille, registre de l’éducation présent, AU
XVIIème siècle les jeunes filles étaient éduquées au couvent ou par un précepteur : donc toute
l’originalité » de l’implication de madame de Chartres.
b) Une éducation originale
A travers Mme de Chartres, c’est en réalité Madame LF qui nous transmet un programme éducatif
original pour élever les jeunes filles.
Madame LF critique l’éducation traditionnelle des filles qui
repose sur l’évitement de nombreux sujets, dont l’amour et la galanterie.
Son programme éductif
repose sur les principes suivant :
-« cultiver son esprit et sa beauté » afin de plaire ne société.
- donner de la « vertu » , inculper des valeurs morales, « parler franchement des danger de la vie »
des sujets liés à la galanterie.
- danger de la vie amoureuse et préparer à la vie conjugale, à ne pas céder à ses sentiments afin de
toujours garder le contrôle de soi-même.
Elle lui fait souvent « les peintures de l’amour » en s’appuyant sur des exemples concret comme le
suggère les verbes relatifs à la vue : « elle lui montrait » , « elle lui faisait voir « (expression répété
2X).
Cette éducation s’épanouit dans le dialogue.
En attestent les imparfaits d’habitude qui soulignent
des conversations maintes fois reprise « elle faisait » , « elle lui donnait » , « elle lui faisait voir »
c) Une vision pessimiste de l’amour
Madame de Chartres transmet à sa fille une vison pessimiste de l’amour.
Sa démonstration repose sur
une concession subtile concernant les plaisirs de l’amour afin de rendre ses critiques réaliste et
acceptables (antithèse « agréable »/ « dangereux »).
Alors que les plaisirs de l’amour sont évoqués,
Mme Chartres s’attarde sur les souffrances de la passion, elle lui énumère les vices des hommes : « le
peu de sincérité, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques ou plonges les
engagements… » Elle oppose la vertu et l’amour.
Elle dresse 2 tableaux antithétiques : alors que
l’amour mène aux « malheurs domestique », la vertu donne de « l’éclat » et de « l’élévation ».
Amour
et vertu sont démontrées comme 2 forces antithétique ne pouvant être concilié que dans l’amour
conjugal « qui seul peut faire le bonheur d’une femme »
Conclusion :
A travers ce portrait, Madame LF laisse déjà deviner la suite du roman.
Mademoiselle de Chartres,
jeune femme d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité.
Son entré à la Cour
D’Henry II, Lieux dominé par les apparences, les intrigues amoureuses et les mensonges constitue
une mise à l’épreuve.
On se pose de nombreuses questions morales et sociales de intrigue
psychologique qui ont nourri des débats passionnés à la Cour du roi, faisant les succès de La Princesse
de Clèves à son époque.
Un personnage idéalisé sous le signe de l’excellence, l’héroïne gardant son.
»
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