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Publié le 23/03/2016

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LA6  La Princesse de Clèves  « Le portrait de Mlle de Chartres » Introduction : Le roman le plus célèbre de Mme Lafayette, publié en 1678 , elle est de la cour de la petite noblesse, à l’époque du « Roi Soleil », Louis XIV. Elle vient du mouvement littéraire le classicisme (registre de langue soutenue et de la préciosité). Elle fréquente donc la cour ainsi que les salons littéraires, surtout celui de la marquise de Rambouillet. Elle épouse le comte de La Fayette en 1655. Elle rencontre régulièrement l'élite intellectuelle de son époque : Gilles Ménage (Requeste des dictionnaires, 1649), le duc de La Rochefoucauld (Maximes, 1664), Jean de La Fontaine (Fables, 1668-1694), Mme de Sévigné (Lettres, posth., 1726). Mme de La Fayette commence par écrire des nouvelles et, probablement en collaboration avec La Rochefoucault, un petit roman d'aventure, Cette œuvre, dont le succès fut immense, passe souvent pour être le premier véritable roman français et un prototype du début du roman psychologique. Cet extrait se situe au début du roman, mais il ne s’agit pas l’incipit, mais du portrait de l’héroïne de l’histoire. L’histoire se déroule au XVIeme siècle, à Henri II. On peut se demande : En quoi ce personnage est-il idéalisé et la place de l’éducation dans cet extrait. En quoi y-a-t ’il une idéalisation du personnage ? En quoi ce texte est-il classique ? Un portrait élogie...
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« II) Une éducation hors de commun a) Une mère d’exception Madame de Chartres est décrite comme une mère d’exception qui concentre toutes les qualités, a l’exception de la jeunesse et de la beauté.

Ses qualités morales sont énumérées, mis en valeur par l’adjectif hyperbolique » extraordinaire » , « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaire ».

Elle s’est retiré de la Cour pour se consacrer à l’éducation de sa fille, registre de l’éducation présent, AU XVIIème siècle les jeunes filles étaient éduquées au couvent ou par un précepteur : donc toute l’originalité » de l’implication de madame de Chartres.

b) Une éducation originale A travers Mme de Chartres, c’est en réalité Madame LF qui nous transmet un programme éducatif original pour élever les jeunes filles.

Madame LF critique l’éducation traditionnelle des filles qui repose sur l’évitement de nombreux sujets, dont l’amour et la galanterie.

Son programme éductif repose sur les principes suivant : -« cultiver son esprit et sa beauté » afin de plaire ne société. - donner de la « vertu » , inculper des valeurs morales, « parler franchement des danger de la vie » des sujets liés à la galanterie. - danger de la vie amoureuse et préparer à la vie conjugale, à ne pas céder à ses sentiments afin de toujours garder le contrôle de soi-même.

Elle lui fait souvent « les peintures de l’amour » en s’appuyant sur des exemples concret comme le suggère les verbes relatifs à la vue : « elle lui montrait » , « elle lui faisait voir « (expression répété 2X).

Cette éducation s’épanouit dans le dialogue.

En attestent les imparfaits d’habitude qui soulignent des conversations maintes fois reprise « elle faisait » , « elle lui donnait » , « elle lui faisait voir » c) Une vision pessimiste de l’amour Madame de Chartres transmet à sa fille une vison pessimiste de l’amour.

Sa démonstration repose sur une concession subtile concernant les plaisirs de l’amour afin de rendre ses critiques réaliste et acceptables (antithèse « agréable »/ « dangereux »).

Alors que les plaisirs de l’amour sont évoqués, Mme Chartres s’attarde sur les souffrances de la passion, elle lui énumère les vices des hommes : « le peu de sincérité, leurs tromperies et leur infidélité, les malheurs domestiques ou plonges les engagements… » Elle oppose la vertu et l’amour.

Elle dresse 2 tableaux antithétiques : alors que l’amour mène aux « malheurs domestique », la vertu donne de « l’éclat » et de « l’élévation ».

Amour et vertu sont démontrées comme 2 forces antithétique ne pouvant être concilié que dans l’amour conjugal « qui seul peut faire le bonheur d’une femme » Conclusion : A travers ce portrait, Madame LF laisse déjà deviner la suite du roman.

Mademoiselle de Chartres, jeune femme d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité.

Son entré à la Cour D’Henry II, Lieux dominé par les apparences, les intrigues amoureuses et les mensonges constitue une mise à l’épreuve.

On se pose de nombreuses questions morales et sociales de intrigue psychologique qui ont nourri des débats passionnés à la Cour du roi, faisant les succès de La Princesse de Clèves à son époque.

Un personnage idéalisé sous le signe de l’excellence, l’héroïne gardant son. »

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