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Lecture analytique acte 1 scene 7 l'illusion comique

Publié le 09/11/2019

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lecture

légitime défense. Le champ lexical de la Justice et celui de la Mort riment ensemble comme par exemple : «autorité »(v.31) avec «impunité »(v.32) ; «crime »(v.33) avec «victime »(v.34) et enfin « ministres » (v.45)avec « sinistres »(v.46).
Clindore n’est pas d’accord avec la justice mais ne peut pas se permettre de douter d’elle comme le suggère clairement « Qu’il ne m’est pas permis dedouter de l’arrêt »(v36). Cependant, l’anticipation de son procès entraine celle de son exécution donc la Justice est étroitement liée à la mort. De plus, on remarque qu’avant d’anticiper son exécution et donc sa mort, le « je » de Clindore nargue la mort mais la subit par la suite comme par exemple « J’ai repoussé la mort, je la reçois pour peine » (v.38) ou encore « D’un péril évité, je tombe en un nouveau » (v.38). Ce « je » deviens ensuite actif, il a le contrôle en quelques sortes de sa mort : « Je vois de mon trépas le honteux appareil » (v.44) ; « Je sors les fers aux pieds ; j’entends déjà le bruit » (v.47)et « Je vois le lieu fatal où ma mort se prépare »(v.46).
Sans doute, le personnage de la représentation théâtrale serait en position basse, peut-être assis. Il susciterait la pitié du spectateur pour qu’il compatisse devant son supplice, dans une cellule sombre et humide où seule une bougie éclairerait son triste visage. L’ombre des barreaux de sa cellule viendrait se placer sur son visage et ses soupires créeraient un léger mouvement de la flamme qui donnerait l’illusion que les barreaux bougent, dansent et vacillent sur son visage. Une image mouvante pour faire comprendre au spectateur que la vie de Clindore se balance, danse et ne tien qu’à un fil ,d’où l’illusion tragique.

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« Clindore dans sa cellule, au plus profond de la nuit qui le retient prisonnier, est seul mais accompagné de ses plus fidèles souvenirs.

« L’ombre d’un meurtrier creuse ici ma ruine »(v.25) suggère pourtant que dans sa paisible solitude, l’apparition du fantôme d’Adraste semble le plonger dans l’illusion de son exécution.

Dés lors, encouragé par l’esprit vengeur d’Adraste, Clindore se met à imaginer et anticiper sa propre mort qu’il avait pourtant réussi à taire grâce à ses souvenirs.

« Il succomba vivant, et mort il m’assassine »(v.26) renforce l’idée qu’Adraste, même mort, se venge de son assassin en renvoyant la Mort à Clindore.

« Son nom fait contre moi ce que n’a pu son bras » (v.27) montre tout d’abord que seule la terreur que suscite le nom d’Adraste en lui réussi à l’anéantir et le tuer avant même que la Mort ne le fasse.

Il suggéré aussi qu’Adraste est réduit uniquement à un nom et à un geste qu’il n’a pu exercer.

Cette partie du monologue signe donc un épisode fantastique où Clindore est en quelques sortes mort avant d’être mort car le fantôme d’Adraste devance la mort.

Clindore vit un rêve éveillé ou plutôt un cauchemar éveillé, bercé par la vengeance de sa présumée victime. Clindore ne veut pas mourir et semble avoir une dent contre la Justice qui le condamne pour un crime légitime. « Que je fus criminel quand je devins amant, et que ma mort en est le juste châtiment »(v.15) installe d’ores et déjà l’ambigüité de sa condamnation.

On pressent que s’il est coupable, c’est d’aimer.

Il est ainsi victime et passif de son amour et non d’un crime.

Le paradoxe « Juste châtiment »(v.16) témoigne de son mécontentement vis-à-vis de la Justice ou de l’injuste Justice.

Aussi, la justice semble prendre partit de la mort contre l’innocence d’un homme qui a commit un meurtre par légitime défense.

Le champ lexical de la Justice et celui de la Mort riment ensemble comme par exemple : «autorité »(v.31) avec «impunité »(v.32) ; «crime »(v.33) avec «victime »(v.34) et enfin « ministres » (v.45)avec « sinistres »(v.46). Clindore n’est pas d’accord avec la justice mais ne peut pas se permettre de douter d’elle comme le suggère clairement « Qu’il ne m’est pas permis de douter de l’arrêt »(v36).

Cependant, l’anticipation de son procès entraine celle de son exécution donc la Justice est étroitement liée à la mort.

De plus, on remarque qu’avant d’anticiper son exécution et donc sa mort, le « je » de Clindore nargue la mort mais la subit par la suite comme par exemple « J’ai repoussé la mort, je la reçois pour peine » (v.38) ou encore « D’un péril évité, je tombe en un nouveau » (v.38).

Ce « je » deviens ensuite actif, il a le contrôle en quelques sortes de sa mort : « Je vois de mon trépas le honteux appareil » (v.44) ; « Je sors les fers aux pieds ; j’entends déjà le bruit » (v.47)et « Je vois le lieu fatal où ma mort se prépare »(v.46). Sans doute, le personnage de la représentation théâtrale serait en position basse, peut -être assis.

Il susciterait la pitié du spectateur pour qu’il compatisse devant son supplice, dans une cellule sombre et humide où seule une bougie éclairerait son triste visage.

L’ombre des barreaux de sa cellule viendrait se placer sur son visage et ses soupires créeraient un léger mouvement de la flamme qui donnerait l’illusion que les barreaux bougent, dansent et vacillent sur son visage.

Une image mouvante pour faire comprendre au spectateur que la vie de Clindore se balance, danse et ne tien qu’à un fil ,d’où l’illusion tragique.. »

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