Lecture analytique de Julie Lescaut, L'ouverture

« L'objet de la capture devient le sujet de l'amour et le sujet de la conquête passe au rang d'objet aimé. -        L'amour agit sur DG sans qu'il puisse se maitriser => il est lui aussi passif ð  « une image que l'on vit au présent mais que l'on raconte au passé » -        Vocabulaire hyperbolique -        Inspiration soudaine / courage donné par l'amour => hypnotisé   c)     L'éveil du désir -        Jeux de regards -        Alors qu'on n'a pas de portrait physique précis de Manon, la description s'attache à sa sensualité -        Manon est la 1ère fille qu'il voit et qu'il désire en même temps ð  « le penchant au plaisir » Le ravissement est fondé sur le hasard de la rencontre, la disponibilité de DG. Enfin, le sujet principal subit son amour qu'il découvre ; c'est une apologie de l'amour profane. II)              Une passion tragique / l'expression de la fatalité   a)     Une critique de la passion -        C'est un récit effectué peu de temps après la mort de Manon -        => double « je » °le héros amoureux et naïf ° l'amoureux clairvoyant ð  « hélas » ; « l'ascendant de ma destinée qui m'entrainait à ma perte » -        DG commente lui-même ses actions, avec amertume -        Clairvoyance quant à la véritable condition de prostituée de Manon -        Antithèse romanesque « homme naïf » / « femme expérimentée » -        L'extrait s'élabore donc sur une double-temporalité -        => bonheur inexprimable de la rencontre vs distance critique. »