lecture analytique "Le Loup et le Chien" La Fontaine

« déroulement est la discussion entre le chien et le loup (vers 10 à 31) puis, le loup réalise que le chien est attaché (vers 32 à 40), c'est l'élément de résolution qui permet au loup de finalement s'enfuir pour retrouver sa liberté (vers 41),  situation finale de la fable. Les temps employés sont le présent de narration « rencontre », « aborde », « fait » et l'imparfait « avait », « faisaient », « était » qui permet de décrire une action longue et durable et qui est un temps du récit.

On peut voir qu'il y a beaucoup de descriptions dans ce texte avec des adjectifs « puissant », « beau », « gras » qui permettent de caractériser nos deux personnages opposés : le chien, et le loup.

          Le chien et le loup sont les deux personnages présents et principaux de cette fable.

Ces deux animaux qui se ressemblent par leur aspect physique naturel sont ici tout à fait opposés suite à leur condition de vie.

Nous pouvons observer au cours de la fable que le chien est décrit comme « aussi puissant que beau » (vers 3), « gras, poli » (vers 4), « de taille à se défendre »(vers 8-9), il a « un embonpoint » qui montre à l'époque un signe de richesse et de puissance.

La fontaine emploie le champ lexical de l'argent pour le caractériser « salaire » (vers 26), « prix d'un trésor » (vers 40). Le mot « poli » peut être utiliser à double sens : pour décrire son poil luisant et le qualifié de poli envers les autres ce qui lui donne un aspect bourgeois.

Le chien parle beaucoup et montre son autosatisfaction, il est imbus de sa personne.

Mais ce chien est attaché par un collier, il est domestique et c'est ce qui l'oppose le plus au loup. Le loup est libre et sauvage.

Malheureusement, à cause de sa liberté il doit « tout à la pointe de l'épée » (vers 20).

En effet, le loup nous est décrit comme squelettique n'ayant « que les os et la peau » (vers 1), il est mal nourri ce qui affaiblit fortement sa puissance.

De nature le loup est plutôt agressif. Nous observons le champ lexical de la guerre « attaquer » (vers 6), « bataille » (vers 7) « se défendre » (vers 9), « la pointe de l'épée » (vers 20) qui montre une certaine violence.

De plus, le vers 5 « l'attaquer, le mettre en quartier » nous fait parvenir ses envies et ses pensées qui sont de tuer le chien.

Dans ce vers il y a une allitération des sons  q  et  t  qui est une sonorité dure et agressive. Malgré ses mauvaises conditions de vie, le loup préfère inévitablement rester libre puisqu'il « ne. »