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lecture analytique L'école des femmes; L’amour est-il vraiment le sentiment dominant d’Arnolphe ?

Publié le 05/11/2022

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« KERKENI Rania Problématique : L’amour est-il vraiment le sentiment dominant d’Arnolphe ? Molière, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin est un comédien et un des plus célèbres dramaturges du XVIIe siècle qui se rattache au mouvement du classicisme. C’est de nombreuse pièce de théâtre que Molière écrira et jouera notamment des comédies.

Parmi elles, L’Ecole des femmes, une comédie écrite en 1662 qui fut un très grand succès mais aussi l’objet d’une très grande polémique par rapport aux thèmes abordé dans l’œuvre telle que le cocuage.

Cette pièce de théâtre narre l’histoire d’Arnolphe qui souhaite épouser une femme ignorante et sotte car c’est le seul moyen selon lui d’éviter le cocuage.

C’est tout naturellement qu’il fait éléver une jeune fille, Agnés, qu’il a maintenue dans un état d’ignorance le plus totale possible par ses servants afin qu’elle devienne une épouse idéale qui lui sera à jamais fidèle. Cependant Agnès va attirer le regard d’un jeune homme et c’est ainsi que par le biais d’un quiproco Arnolphe apprend la nouvelle. La scène qui nous est présenté représente la première de l’acte IV de la pièce de théâtre.

Cette scène est un monologue prononcé par Arnolphe dans lequel il exprime l’état de son âme et sa volonté de se battre et de persévérer pour obtenir l’amour d’Agnès.

Effectivement, ce passage se situe après qu’Agnès est déclaré son amour pour Horace ce qui a pour effet de choqué Arnolphe qui se rend compte par la même occasion qu’il possède des sentiments amoureux envers la jeune fille. Le registre est comique car malgré les thèmes forts de cette pièce comme le mariage forcé et le cocuage, de l’humour y est ajouté et le personnage d’Arnolphe va tourner au ridicule alors que l’ignorance absolue voir même réfléchie d’Agnès rapporte un comique de caractère à la pièce.

Cependant le registre de ce monologue pourrait être dit tragique en raison des expressions d’Arnolphe et de son mal être mais aussi satirique car le but de cette scène et de ridiculiser Arnolphe en se moquant de lui. L’amour est-il vraiment le sentiment dominant d’Arnolphe ? Dans un premier temps nous verrons l’expression du ressentiment amoureux d’Arnolphe puis dans un second temps, nous verrons l’affolement angoissé qui va provoquer d’autre sentiment chez Arnolphe. Avant tout, l’amour est un sentiment présent dans ce monologue du protagoniste d’Arnolphe.

Ce sentiment est retranscrit par plusieurs procédé qu’Arnolphe évoque dans cette scène. On peut en tout premier lieu parler des éloges que fait Arnolphe sur le physique d’Agnès.

Cela peut être illustré par de nombreux procédé : "a soutenu ma vue" V-5 "en la regardant" V-9, "je voyais"V-9, "je ne la vis si belle" V-14.

On retrouve un champs lexical de la vision très riche.

On comprend donc que par ces reprises, Agnès reste très attirante physiquement pour Arnolphe et cela met en avant sa beauté en fessant comprendre qu’Arnolphe ne peut pas s’empêcher de caresser du regard la jeune fille alors qu’elle ne fait rien de spécial pour être attirante. En surcroit, Arnolphe décrit la jeune fille de manière poétique et il y a une anaphore.

Ici, il y a une insistance sur le mot « jamais » comme pour témoigner qu’Arnolphe a eu une réel prise de conscience de ses sentiments envers Agnès et aucune fois auparavant il n’avait eu ce regard à son égard.

S’ajoute à cela qu’Arnolphe se rend compte de ses sentiments amoureux en faisant ressortir ce sentiment-là dans quelques vers de manière à vouloir essayer de l’accepter en décrivant ce qu’il ressent.

Les vers 9 à 12.... »

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