Lecture linéaire Olympe de Gouges

« Lecture linéaire texte 5 (O.G) Introduction: Siècle des lumières et de la Révolution française, le XVIIIème siècle est placé sous le signe de la raison et de l'émancipation.

Ces deux principes sont au cœur de la célèbre déclaration de 1789 qui expose « les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'homme et du citoyen ».

Pourtant les femmes semblent être les oubliées de l'histoire de cette conquête des droits de l'égalité et de la liberté.

Olympe de Gouges est une femme de lettre révolutionnaire, elle rédige en 1791 La Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, inspirée par La Déclaration des droits de l'homme et du citoven de 1789, qu'elle adresse à la reine et à l'assemblée.

Après le « Préambule » et les dix-sept articles de sa Déclaration, le « Postambule » appelle à un réveil des consciences et à un renouvellement des mœurs.

L'extrait étudié rappelle la situation des femmes sous la monarchie absolue. Comment l'auteure souligne-elle les injustices en dressant le tableau de la condition féminine ? Dans un premier temps, de la l.1 à 9, nous verrons les différentes images de la femme sous la Monarchie absolue, dans un second mvt, de la l.10 à 16, on verra que le pouvoir de la femme qui repose sur la beauté et la richesse, est éphémère, et enfin dans un troisième mvt nous verrons les inégalités au sein du couple et les mesure concrètes pour améliorer le mariage. I- les différentes images de la femme sous la Monarchie absolue La lere phrase accuse l'Ancien Régime à travers un parallélisme généralisant.

Les adjectifs « vicieux » et « coupable » à la l.1 mettent à jour la corruption de ce régime et le condamne moralement. La Q.rhétorique qui suit l.2 annonce un paradoxe - introduite par le connecteur logique « mais » à valeur d'opposition qui repose sur l'antithèse « amélioration » et « vice ». Le conditionnel laisse entrevoir un changement possible.

Le terme « substance » renvoie à l'analyse des vices : sur quoi reposent-ils ? comment se sont-ils imposés dans la société ? Suit une présentation de la F traditionnelle : la négation restrictive « ne...que » restreint les qualités demandées à une F.

Les critères sont physiques et reposent sur la séduction.

L'emploi de la locution verbale « avoir besoin » l.3 montre l'infériorité de la F au sein de la société qui est réduite à répondre à certains critères pour y trouver une place. L'hyperbole « cent fortunes » I.4 réduit la F à faire de ses charmes un commerce.

L'emploi de l'expression « à ses pieds » montre que la séduction est une arme efficace pour affirmer son pouvoir auprès des H. La phrase suivante fait le portrait de deux types de F : la 1ère est indifférente aux richesses.

Cette attitude reste incomprise dans la société.

Le jugement de la société 1.5 traduit le blâme : « bizarre » 1.5, « peu commune » « mauvaise tête » 1.6. L'antithèse « la plus indécente » I.7 et « respecter » 1.7 montre qu'il y a un renversement des valeurs, la morale étant reléguée en arrière-plan. Un renouveau est annoncé à la ligne 8; le passage de l'imparfait au futur et de la forme affirmative à la forme négative ainsi que l'adverbe « désormais » 1.8 annoncent un changement, apporté par la R° : les citoyens sont égaux en droits.

L'irréel, ancré parla prop circon’ de condition suivi du conditionnel présent, note l'espoir que la fin du matérialisme auquel se rattachent les mots « richesse », « or », marquera la fin des « vices ». II- beauté et richesse : un pouvoir éphémère Les l.11 à 13 comparent l’H et la F au sein du couple à une relation maîtreesclave.

Le CC de lieu « sur les côtes d'Afrique » se réfère à la traite des Noirs.. »