L’Écume des jours ( francais bac oral )

« L’écume des Jours est un roman tragique et surréaliste écrit par Vian en 1947. L’histoire se déroule à Paris il y a longtemps, aucune date précisée seulement quelques lieux comme Le musée du Louvre.

Il y a plusieurs intrigues présentent dans ce roman mais l’intrigue principale est l’histoire d’amour entre le personnage principal Colin et Chloé qui tombent amoureux et se marient très rapidement, mais au fil du roman Chloé tombe malade.

L'arrivée de la maladie est progressive.

Chloé a un nénuphar dans les poumons, qui traduit en fait une maladie cardiaque.

L'état de Colin va également se dégrader jusqu'à la mort de Chloé.

Les autres histoires sont moins développées.

On retrouve l'histoire d'amour en Chick et Alise, où Chick se ruine pour son idole : Jean-Sol Partre. J'ai bien aimé ce roman car l'univers est complètement décalé et la lecture est très facile.

L'histoire sort de l'ordinaire, elle est très originale.

Boris Vian nous montre la souffrance de deux personnes qui s'aiment et essaient de lutter contre l'injustice de la vie, il nous fait donc passer un message pour nous dire que vivre est une chose magnifique mais qu'elle peut être gâchée en si peu de temps, il faut donc profiter et apprécier chaque bon moment.

En le lisant, ce roman m’a permis de partir dans un monde ou l'imagination permet tout, les histoires n'ont que faire de la réalité, ou les objets, les animaux ne sont pas différents de nous, ou les mots prennent la valeur qu'on veut bien leur donner.

Un monde où les animaux parlent, où on peut posséder un pianocktail, où les anguilles sortent des robinets, c’est un monde qui m’a fait rêver. Aussi, je n’ai pu être que touché par l’amour entre C et C, malheureux car ravagé par la maladie et la présence oppressante de la mort.

Le nénuphar qui dévore les poumons de Chloé étouffe en même temps leur bonheur.

Colin se ruine pour acheter les fleurs censées la soigner, tandis que le chagrin rétrécit et assombrit inexorablement leur logement, puisqu’en effet les lieux reflètent l’état d’âme de leurs habitants.

Moi, en tant qu’adolescente, je me suis reconnue dans ce parcours initiatique qui mène à l'âge adulte, à ses responsabilités et à ses drames face à la cruauté de l'existence. Pour conclure, je vais vous lire un passage qui pour moi donne tout son sens au titre de l’œuvre : “Á l’endroit où les fleuves se jettent dans la mer, il se forme une barre difficile á franchir, et de grands remous écumeux où dansent les épaves.

Entre la nuit du dehors et la lumière de la lampe, les souvenirs refluaient de l’obscurité, se heurtaient a la clarté et, tantôt immergés, tantôt apparents, montraient leurs ventres blancs et leurs dos argentés.” Le marécage Le mot « écume » dans le titre de ce roman symbolise la mousse et l'humidité.

Or dans la dernière moitié du livre, il y a beaucoup de références au marécage.

L'appartement de Colin semble en effet se transformer en véritable marécage (les pas de Colin font des bruits mouillés et pâteux).

On retrouve l'ambiance humide des bayous de la Louisiane, berceau du jazz qu'aime Boris Vian. On peut imaginer que le titre «L'écume des jours» est une métaphore par rapport à l'écume des vagues.

L'écume est une mousse blanchâtre qui se forme à la surface d'un liquide agité ou fermenté, c'est ce qui reste d'une vague quand elle repart.

Donc ici la vague ferait référence aux jours et l'écume à ce qu'il reste des jours d'une vie, de la vie de Colin et Chloé qui n'ont pas pu vivre pleinement leur histoire d'amour à cause de la maladie de Chloé. On peut penser que Boris Vian a fait une métaphore sur le mot écume qui est cette mousse.... »