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l'eloge du tabac - Dom Juan

Publié le 01/06/2014

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L'éloge du tabac Le théâtre représente un palais. La scène s'ouvre sur une tirade de Sganarelle, valet du Héros, qui va faire l'éloge du tabac. La première didascalie est «Sganarelle, tenant une tabatière». Cet éloge place la scène dans un registre comique. Quand la pièce est jouée, le tabac était connu en France depuis un siècle mais Louis XIII en avait interdit la vente au siècle précédent. Plus tard sous le règne de Louis XIV, seuls les riches pouvaient en avoir. Cependant les Dévots (homme très croyant, pieux, traditionnelle) en condamnent l'usage. Par exemple on a la Compagnie du Saint Sacrement («police» qui surveille l'Etat), le plus célèbre des faux dévots : Tartuffe. La pièce commence par un échange entre deux personnages, plus précisément entre deux valets qui sont Sganarelle et Gusman. Ainsi ils nous présentent de manière étonnante, le personnage principale Dom Juan qui ne figure pas dans la scène. Il est en effet étonnant que Molière permette l'exposition de la scène par des valets. Cette première scène, la scène d'exposition est très importante, c'est dans celle-ci que Sganarelle tient une tabatière et va donc parler des mérites du tabac.Quelle sont les intentions de Molière, par l'intermédiaire de Sganarelle, dans cette tirade ? Molière fait l'éloge du tabac par l'intermédiaire de Sganarelle qui disserte avec grand sérieux sur la sagesse et les vertus que cette machine semble proposer. Cette tirade sera divisée en ...
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« une conversation qui a déjà commencé.

C'est comme si Sganarelle cherchait à retarder l'échéance et à changer les idées de Gusman.

« Reprenons » est le propre du théâtre On rentre maintenant dans le vif du sujet.

Dom Juan et Sganarelle se sont enfuis sans doute pour abandonner Done Elvire et cette dernière cherche Dom Juan pour obtenir des explications qu'elle aura dans la scène 3 de l'acte I. Sganarelle s'associe à Dom Juan car il dit « nous » comme s'il était un peu fier de la conduite scandaleuse de Dom Juan, comme s'il était son assistant.

Il est fasciné par Dom Juan, c'est comme si il était à égalité avec Dom Juan devant Gusman. « Et son cœur, que mon maître a su toucher trop fortement » vocabulaire lyrique, érudit, soutenu et rechercher.

Il utilise du subjonctif, il n'a pas peur de langage très précieux.

Il veut impressionner Gusman.

On voit que Sganarelle connait bien son maître.

Il nous donne l'idée du comportement morale de Dom Juan qui est en parfaite contradiction avec les valeurs d'honnêteté et de générosité qui figuraient dans l'éloge du tabac.

On devine que Dom Juan est un lâche, poltron, menteur, plein de supercherie.

Il a accepté le mariage avec Done Elvire pour se moquer de la religion en la sortant d'un couvent.

Il s'estime plus fort que Dieu.

En fait ce qu'il veut c'est profaner la religion.

Pour lui le souverain bien c'est l'infidélité.

Dom Juan aime duper. Gusman est choqué, terrifié, affolé, paniqué, il est le miroir de Don Elvire.

On a trois questions qui s'enchainent, qui montrent l'affolement, la précipitation.

On a une confrontation dés le début. III.

La réaction de Sganarelle Sganarelle veut montrer qu'il est perspicace, qu'il a l'habitude.

Dom Juan est toujours le même, il va d'une femme à une autre.

Sganarelle répond très calmement.

«Je connais à peu près le train des choses » est un modélisateur, il nuance presque : euphémisme.

On dirait presque qu'il est devenu flegmatique.

Il y a de l'ironie dans ses paroles.

Sganarelle est critique envers Dom Juan.

Il montre au public qu'il peut aussi critiquer son maître malgré son statut de valet. Conclusion Cette première tirade nous éclaire beaucoup sur l'aspect de la pièce, de Dom Juan, des idées de Molière sur le libertinage, sur la Compagnie du Saint Sacrement et sur la liberté que le langage théâtrale semble avoir sur le lecteu. »

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