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L'épisode de circé : fonctions et significations

Publié le 12/09/2018

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Ulysse déjoue les philtres de la magicienne pour rendre leur apparence humaine à ses compagnons. Comme dans le texte d'Homère, il arrive à conquérir le cœur dela sorcière (« celle-ci déclara sa flamme »). Mais, quand il réclame en échange de son amour de récupérer ses compagnons, Circé propose de leur demander leur avis. Or aucun d'eux, alors qu'ils ont été métamorphosés, l'un en lion, l'autre en ours, un dernier en loup, ne veut reprendre figure humaine. Façon assez plaisante de s'interroger sur la prétendue supériorité de la nature humaine. 
IV. Conclusion

Ainsi donc, nous voyons que Circé est une femme énigmatique, digne d’être considérée comme une déesse, magicienne. Elle a l’aspect du monstre que l’on ne s’attend pas à voir, du fait qu’elle vive sur une île utopique dont Ulysse repart avec ses hommes au complet, à l’exception d’Elpénor, qui se tue d’une manière stupide, enivré de vin en tombant du haut du palais de Circé. Mais malgré les descriptions subjectives que les auteurs divers nous dépeignent de Circé, elle est aussi une femme qui cache une nature douce et aimable puisqu’elle guide Ulysse dans son périple, lui donnant de nombreux conseils. Lorsqu’elle se présent à lui, elle garde une apparence simple et ne se cache pas derrière des apparences qui ne lui ressemble pas, tout comme le fait Athéna. Elle peut être comparée à d’autres légendes, telles que la Sibylle, Merlin ou même Viviane. Malgré le fait que cet épisode de l’Odyssée soit peu décrit par Homère, on constate qu’il est en réalité riche de détails.

« On peut également supposer que les compagnons d’Ulysse ne sont pas les premiers à souffrir des breuvages de Circé.

On sait que sur l’île vit une « ménagerie » pourrait-on dire, composée non seulement d’une faune des bois mais également d’une faune des montagnes et de la savane puisque que l’on trouve aussi bien des cerfs que des ours ou des lions.

En réalité, les animaux constituant la faune de l’île serait des voyageurs égarés en mer qui se seraient échoués sur l’île et que Circé aurait changer en bêtes.

On sait qu’Ulysse et ses compagnons reste un an sur l’île, ce dont on peut être sûr, c’est qu’ils ne se sont pas nourris exclusivement de fruits, de légumes ou de plantes, ils ont également mangé de la viande.

Une viande qui aurait été chassée sur l’île.

Ulysse et ses hommes mange donc une viande humaine sous une forme animale et ils vont totalement l’ignorer.

Cela nous montre l’aspect monstrueux de la déesse. II.

Des mages (iciennes) initiateurs (trices) 1.

Dans la mythologie grecque a) Circé En réalité, après une année, Circé devient pour Ulysse une véritable initiatrice.

Elle est d'abord un adjuvant doté des mêmes connaissances qu'Athéna et Hermès, puisqu'elle donne à Ulysse les indications nécessaires pour affronter les ultimes épreuves de son parcours (XII, v.38-139).

Mais ses conseils prennent une tournure différente. Il n'y est pas question seulement de magie et de métamorphose.

Alors qu'Athéna se transforme pour avertir Ulysse, Circé reste elle-même et joue plutôt le rôle de celle qui met en garde, qui donne des conseils de mesures : « Malheureux, tu ne rêves que travaux de guerre / et combats ! Ne céderas-tu pas même aux dieux ? » (XII, v.116- 117).

C'est Circé qui engage Ulysse à se rendre aux Enfers.

Il ne s'agit pas là d'éviter un danger, mais d'en affronter un de façon consciente et volontaire.

En ce sens, la rencontre avec Circé prend une dimension symbolique.

b) La Sibylle de Cumes Plusieurs magicienne telle que Circé sont présentes dans la mythologie grecque, telle que la Sibylle.

Elle fait partie des douze Sibylles, prêtresses d’Apollon, qui font de la divination et prophétise dans une langue énigmatique.

La Sibylle de Cumes se situerait vers Naples.

Tout comme Circé aide Ulysse à descendre aux Enfer, la Sibylle, elle, aide Enée à descendre également aux Enfers afin que celui-ci puisse parler à son père Anchise.

On constate ici que les héros descendant aux Enfers, rencontrent toujours des membres de leurs familles, Enée avec son père et Ulysse avec sa mère. 2.

Dans les contes et légendes On trouve dans une légende bretonne, l’histoire d’Arthur et Merlin le druide.

Merlin serait, si l’on s’en reporte à l’œuvre L’Enchanteur de René Barjavel, le fils de Dieux mais engendré par l’esprit malin, autrement dit le Diable avec une princesse celte.

Ce qui confère à Merlin le même statu que Circé, c'est-à-dire un rang de demi-dieu.

On peut constater les pouvoirs de Merlin dès sa naissance car deux jours après celle-ci, il prit la parole pour faire innocenter sa mère.

En effet, à cette époque, les femmes pures et non mariées ayant un enfant, aussi appelées « filles -mères » étaient condamnées au bucher.

Grâce à une sagesse légendaire, il devient l'ami et le conseiller du roi Uther Pendragon.

À la mort de celui-ci, il organise le défi de l'épée Excalibur qui permet à Arthur, fils illégitime d'Uther, de succéder à son père.

Puis il incite Arthur à instituer la Table ronde afin que les chevaliers qui la constituent puissent se lancer dans des missions relevant du mythe, notamment la fameuse quête du Graal.

Durant toute la vie du roi Arthur, il aura servit à la fois de conseiller mais aussi d’initiateur. Dans la même légende celte, on retrouve un puissant lien avec la mythologie grecque.

En effet, Viviane, fée vivant en Bretagne serait une descendante de la déesse Diane.

Elle veille sur Lancelot, fils de la reine Hélène et de Ban de Brenoïc, qu’elle aurait kidnappé.

Elle seconde un peu Merlin lorsqu’il s’agit d’Arthur puisque Viviane le protège de la colère de Morgane, la sœur d’Arthur.

Celle -ci en effet, souhaite voir la perte de son frère et de sa belle-sœur qui n’est autre que Guenièvre.

On peut donc remarquer que le lien entre la mythologie grecque et la légende arthurienne est très présent puisque Viviane serait susceptible de représenter la déesse Athéna, Morgane serait, elle, la représentation de Poséidon qui cherche à tout prix la mort d’Ulysse, et Arthur serait don ce fameux Ulysse. Mais on constate toutefois qu’il n’y a point d’errance, celle-ci est remplacée par la quête du St -Graal. III.

Une réécriture signifiante L'aventure d'Ulysse avec la magicienne Circé a été source d'inspiration.

La Fontaine, dans la fable Les. »

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