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Les Belles-Soeurs, Michel Tremblay: Dissertation

Publié le 14/07/2014

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Les Belles-soeurs C'est autour des années 1960 durant la Révolution tranquille que les écrivains se rallient à diverses causes, notamment celle de l'indépendance du Québec. La question de l'identité de cette province émerge dans la littérature de l'époque. Michel Tremblay, écrivain dramaturge et romancier québécois, a donc profité de la Révolution tranquille pour exprimer son regard sur la société et l'identité québécoise, à l'aide de sa pièce de théâtre Les belles-soeurs. Ce renouvellement littéraire est bien entendu basé sur un nationalisme québécois ainsi que sur un regard sur les individus du peuple ouvrier, de leur sort et de leur vie quotidienne. C'est pourquoi Michel Tremblay fait ressortir dans sa pièce Les belles-soeurs, les défauts des personnages au détriment des qualités. Leurs imperfections sont démontrées dans leurs émotions négatives, leurs paroles et dans leurs actes entrent-elles. En premier lieu, dans la pièce Les belles-soeurs de Michel Tremblay, il est vrai que ce dernier fait ressortir les défauts de ses personnages. D'abord, les émotions négatives ressenties par les personnages féminins sont montrées tout au long de la pièce. Rose Ouimet, l'une des trois soeurs de Germaine, exprime des sentiments négatifs à propos de son mari aux autres femmes. Ceux évoqués par celle-ci sont la haine ...

« En voulant exprimer ces sentiments au regard de son mari, elle ne fait que se plaindre aux autres femmes.

Les émotions de haines et de regrets de son mariage sont donc traduites par un défaut qui est la lamentation.

Bref, les sentiments négatifs que les personnages ressentent poussent ceux-ci à faire ressortir leurs imperfections.

Bien que Michel Tremblay utilise efficacement les émotions négatives pour démontrer leurs défauts, il réussit de même avec un autre aspect.

Par la suite, Michel Tremblay démontre les défauts de personnages à travers de leur parole.

Les préjugés des personnages sont présents et sont un aspect qui les pousse à faire ressortir ces imperfections.

Les femmes ont des croyances préconçues envers plusieurs éléments qui font d’elles des êtres peu ouverts d’esprit.

En fait, ce manque d’ouverture est en lien avec l’ignorance de ces femmes de foyer.

L’ignorance se fait remarquer entre autre lorsque les femmes d’un certain âge critiquent les jeunes femmes qui tombent enceintes avant le mariage, c’est-à-dire les filles- mères.

Le personnage de Lise Paquette, qui est célibataire et enceinte, fait une remarque à propos de Rose Ouimet qui tient des préjugés envers les filles-mères : « M’a la tuer, la calvaire! Grosse maudite sans dessine! Ça se parmet de juger le monde, pis ç’a pas plus de tête… » (Act 2, p.76) Il est donc évident que ce manque d’ouverture créer par la morale religieuse et la lacune de scolarité évoque des préjugés envers chacune des femmes ouvrières de cette époque.

En autre mot, les préjugés des personnages de la pièce provoquent des paroles blessantes démontrant leurs défauts, comme l’ignorance.

En outre, plusieurs femmes utilisent leurs paroles afin de dire des mensonges aux autres personnages.

Thérèse Dubuc et Rhéauna Bibeau se permettent de mentir à Germaine lorsque celle-ci leur demande leur sujet de conversation.

« Quoi? Apercevant Germaine.

Ah! Oui! A me donnait une recette.

» (Act 2, p.97).

Ces deux femmes, parlant initialement de voler les timbres, diverge leur conversation lorsqu’elles voient Germaine.

Ensuite, elles mentent à celle-ci. »

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