Les cinq cent millions de la Begum
Publié le 20/09/2013
Extrait du document
«
lieu isolé, prot égé du reste du monde. Nous allons maintenant voir que cette cit é est également une v éritable
industrie de guerre.
Stahlstadt se r
évèle une industrie de guerre. Les diff érentes hyperboles à travers tout le r écit, nous le
prouve : « un capital
énorme » l.7, « un établissement monstre » l.7, « une ville v éritable » l.7, « une
é
crasante sup ériorit é » l.10, « une c élébrit é universelle » l.11. Elles nous montrent toutes que cette cit é est
gigantesque et produit des armes. La r
épétition des mots « canons » et « acier » l.3, l.14, l.15, l.16, l.17, l.18,
l.22, l.23 ainsi que l.25 et la p
ériphrase « Cit é de l’Acier » l.1 pour qualifier cette ville nous d émontre que ce
lieu produit bel et bien des armes de guerres. Nous pouvons donc la qualifier d’industrie de guerre. D’autre
part, l’accumulation des pays aux lignes 5 et 6: « pour la Russie » ; « pour la Turquie » ; « pour la
Roumanie » ; « pour le Japon » ; « pour l’Italie » ; « pour la Chine » ; « pour l’Allemagne » nous indique que
cette cit
é d’Acier fabrique pour de nombreuses arm ées. Par cons équent, ce r écit met en lumi ère l’industrie de
guerre qu’est cette ville.
Nous allons donc maintenant r
éfléchir au fait que cette ville reste malgr é tout
myst
érieuse, et secr ète.
L’extrait nous montre une cit
é myst érieuse et secr ète.
Nous retrouvons, tout au long du texte, le
champ lexical du secret avec les mots « sp
éciales » ainsi que « l égende » l.25 ; « myst érieux » et « secret » l.26 ;
« secret » l.28 ; « magique » l.36 qui nous indique que cette ville est myst
érieuse, pleine de secrets. Egalement,
la gradation
à la ligne 36 « une autorisation dument timbr ée, sign ée et paraph ée » nous confirme ce que nous
venons de voir. En effet, le fait qu’il soit donc tr
ès compliqu é de rentrer dans cet endroit nous d émontre bien
qu’elle cache des choses, qu’elle est secr
ète. L’absence d’information concr ète sur l’int érieur de la ville ainsi
que l’anaphore « ce qu’il y a de sur » pr
ésente l.26 et l.28 nous indique qu’il ne sert à rien de chercher,
personne ne sait ce qui se trouve
à l’int érieur, elle est secr ète.
De plus, le fait que Jules Verne s’adresse
directement au lecteur avec les expressions « n’essayez pas » l.33 ; « vous » ainsi que « vous n’entrerez » et
« si vous avez » l.35 nous explique encore une fois d’arr
êter des chercher des informations sur cette cit é, elle
est myst
érieuse.
Cette ville, donc, d
écrite tout au long de ce court passage, nous narre une ville à la fois isol ée, mais
é
galement une r éelle industrie de guerre tout en restant myst érieuse et en conservant ses secrets.
Ce r
écit nous d écrit donc un univers inqui étant. Mais il nous fait également un v éritable portrait du
Professeur Schultze.
Dans cet extrait, Jules Verne nous parle d’un personnage bien pr
écis. Nous verrons donc en premier
lieux, que ce personnage est un individu superpuissant et inqui
étant puis nous nous attarderons sur le fait
que ce m
ême homme est une personne m égalomane à la sup ériorit é inqui étante..
»
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