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Les cinq cent millions de la Begum

Publié le 20/09/2013

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LAMBERT Marie 1°S3 Français Commentaire de texte -90710918646100 -9071101198900 Les cinq cent millions de la Begum est un des nombreux romans de Jules Verne, écrit en 1879. Il nous relate l'histoire de deux hommes ayant reçu en héritage deux cent cinquante millions de francs chacun en nous présentant ainsi une utopie grâce au premier personnage, le Docteur Sarrasin, qui fonda France-Ville, ville idéale mais aussi une contre-utopie avec le deuxième homme, qui construisit la Cité de l'Acier. L'extrait étudié ici, le début du chapitre cinq de ce même récit, nous décrit la Ville de Stahlstadt, possédant usines et fabriques d'armement, ainsi que son propriétaire, le professeur Schultze. Ainsi, comment Jules Verne nous plonge-t'il progressivement dans un monde angoissant, inquiétant tout en nous dressant le portrait du Professeur Schultze ? Pour répondre à cette problématique, nous montrerons tout d'abord que ce passage nous décrit un univers inquiétant puis nous mettrons en lumière le portrait de ce professeur. Dans ce court passage de roman où une cité ainsi que son possesseur sont racontés, nous nous apercevons rapidement que nous nous trouvons dans un univers inquiétant. Dans un premier temps, nous verrons que nous sommes dans un lieu totalement isolé, puis que ce lieu se trouve isolé et enfin nous exposerons le fait que cette ville cultive le secret. Jules Verne nous montre que cette ville d'Acier se trouve isolé. En effet, la gradation, aux lignes 29, 30, 31 : « entouré de déserts, isolé du monde par un rempart de montagnes, situé à cinq cent mille des petites agglomérations humaines les plus voisines « nous prou...

« lieu isolé, prot égé du reste du monde. Nous allons maintenant voir que cette cit é est  également une v éritable   industrie de guerre. Stahlstadt se r évèle une industrie de guerre. Les diff érentes hyperboles  à travers tout le r écit, nous le   prouve   :   «     un   capital   énorme   »   l.7,   «   un   établissement   monstre   »   l.7,   «   une   ville   v éritable   »   l.7,   «   une   é crasante  sup ériorit é   »  l.10,   «   une  c élébrit é universelle   »  l.11.  Elles   nous   montrent  toutes  que   cette  cit é  est   gigantesque et produit des armes. La r épétition des mots «   canons   » et «   acier   » l.3, l.14, l.15, l.16, l.17, l.18,   l.22, l.23 ainsi que l.25 et la p ériphrase «   Cit é de l’Acier   » l.1 pour qualifier cette ville nous d émontre que ce   lieu produit bel et bien des armes de guerres. Nous pouvons donc la qualifier d’industrie de guerre. D’autre   part,   l’accumulation   des   pays   aux   lignes   5   et   6:   «   pour   la   Russie   »   ;   «   pour   la   Turquie   »   ;   «   pour   la   Roumanie   »   ; «   pour le Japon   »   ; «   pour l’Italie   »   ; «   pour la Chine   »   ; «   pour l’Allemagne   » nous indique que   cette cit é d’Acier fabrique pour de nombreuses arm ées. Par cons équent, ce r écit met en lumi ère l’industrie de   guerre   qu’est   cette   ville.

  Nous   allons   donc   maintenant   r éfléchir   au   fait   que   cette   ville   reste   malgr é  tout   myst érieuse, et secr ète.  L’extrait   nous   montre   une   cit é  myst érieuse   et   secr ète.

  Nous   retrouvons,   tout   au   long   du  texte,   le   champ lexical du secret avec les mots «   sp éciales   » ainsi que «   l égende   » l.25   ; «   myst érieux   » et «   secret   » l.26   ;   «   secret   » l.28   ; «   magique   » l.36 qui nous indique que cette ville est myst érieuse, pleine de secrets. Egalement,   la gradation  à la ligne 36 «   une autorisation dument timbr ée, sign ée et paraph ée   » nous confirme ce que nous   venons de voir. En effet, le fait qu’il soit donc tr ès compliqu é de rentrer dans cet endroit nous d émontre bien   qu’elle cache des choses, qu’elle est secr ète. L’absence d’information concr ète sur l’int érieur de la ville ainsi   que   l’anaphore   «   ce   qu’il   y   a   de   sur   »   pr ésente   l.26   et   l.28   nous   indique   qu’il   ne   sert   à  rien   de   chercher,   personne   ne   sait   ce   qui   se   trouve   à  l’int érieur,   elle   est   secr ète.

  De   plus,   le   fait   que   Jules   Verne   s’adresse   directement   au lecteur avec les expressions «   n’essayez pas   » l.33   ;   «   vous   » ainsi que «   vous n’entrerez   » et   «   si vous avez   » l.35 nous explique encore une fois d’arr êter des chercher des informations sur cette cit é, elle   est myst érieuse.  Cette ville, donc, d écrite tout au long de ce court passage, nous narre une ville  à la fois isol ée, mais   é galement une r éelle industrie de guerre tout en restant myst érieuse et en conservant ses secrets. Ce r écit nous d écrit donc un univers inqui étant. Mais il nous fait  également un v éritable portrait du   Professeur Schultze. Dans cet extrait, Jules Verne nous parle d’un personnage bien pr écis. Nous verrons donc en premier   lieux, que ce personnage est un individu superpuissant et inqui étant puis nous nous attarderons sur le fait   que ce m ême homme est une personne m égalomane  à la sup ériorit é inqui étante.. »

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