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Les Derniers jours d'un condamné de Hugo (Commentaire)

Publié le 08/05/2012

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hugo
 
Commentaire
 
Le texte que nous allons étudier est un extrait de Le Dernier jours d’un condamné. Un  roman de Victor Hugo publié en 1829 chez Gosselin, qui constitue un réquisitoire politique pour l’abolition de la peine de mort. Il met en scène les réflexions d’un condamné a mort avant son exécution. Ce roman à pour but de critiquer la peine de mort à une époque où la question de l’abolition s’est posée. On pourra donc nous demander comment l’auteur arrive à nous retranscrire l’état d’esprit du condamné avant son exécution? Pour répondre à cette question, nous commencerons par analyser le portrait du condamné avant sa condamnation, celui d’un homme comme un autre, puis nous le comparerons avec sont portrait après sa condamnation, celui d’un homme brisé et captif, moralement et psychologiquement, enfin nous finirons par révéler la critiquer que l’auteur veut nous faire passer à travers ces comparaisons.
 
Nous allons tout d’abords commencer par analyser le portrait du condamné avant la condamnation.
Premièrement, le narrateur insiste sur la liberté d’esprit du condamné qui peut voyager a travers ses pensées, par l’énumération « chaque jours, chaque heure, chaque minute avait son idée « (L6). Il pouvait encor penser à l’amour et à « des jeunes filles « (L9). « C’était toujours la fête dans mon esprit « (L12) il pouvait pensée à se qu’il voulait il était libre (l12), on peut donc en conclure que le condamné essaie sans relâche de trouver un issue à travers la quelle il peut s’échapper, mais il n’arrive pas.
Ensuite, nous allons étudier sont portrait, une fois condamné.
 

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« Premièrement, l’auteur décrit un châtiment qui enferme l’esprit autant que le corps.

L’idée de la condamnation « glace » (l3) le personnage, il est possédé par cette pensée, elle « habite » (L2) avec elle.

L’esprit ne peut plus que penser aux moments heureux du passé et l’auteur décrit les effets de la sentence grâce à l’emploi des temps du passé, ainsi, « l’esprit, jeune et riche » (L6) du personnage s’est flétrie et est devenu pessimiste, la vie est une «rude et mince étoffe » (L7) rude pour sa brutalité et mince pour sa fragilité.

Le personnage ne peut plus penser ce qu’il veut et Victor Hugo critique le fait que ce châtiment porte atteinte à la dernière, et normalement l’intouchable, demeure de l’homme, son esprit, afin de le détruire de l’intérieur avant de le détruire physiquement, c’est en cela que la gradation « une horrible ; une sanglante ; une implacable idée »(L14) s’applique autant à l’idée qu’au châtiment qui est sous entendu avec le châtiment qui suspend la vie de l’homme condamné en l’abrutissant face à une fin programmée et datée pour l’anéantir définitivement. Dans un même temps, l’auteur critique la privation de la condition humaine subis par le condamné.

Ainsi, le personnage perd ses traits humains après la condamnation en perdant d’abord l’amour car il ne peut plus penser à « des jolies filles » (L9) puis en perdant sa propre identité et en ne pouvant plus bénéficier des enseignements de son parcours et de son expérience car il ne peut plus penser à « des batailles gagnées » (L10).

Le condamné est dans une désespérance total, il attend la mort son seul issue.

Hugo critique ainsi l’atteinte à la condition humaine et à sa dignité en rabaissant le condamné au rang sous hommes avant de mettre fin à ses jours.

Ainsi, le condamné ne peut mourir avec son statu s’humain et meurt comme un animal.

De plus, la peine de mort ne mais pas les gens dans l’égalité car certains peuvent êtres accusés de tors, et renforce la séparation et fait perdre la notion du temps en allongent la durée de la sentence et du tourment : « autrefois » (L4) et « il me semble qu’il ya des années plutôt que des semaines » (l4) Enfin pour conclure, après avoir découverts que Victor Hugo peint une critique efficace de la peine de mort en mettant en scène un personnage condamné à mort et en présentant le contraste qui existe entre celui qu’il était avant, humain, plein de joies, riche de vie et d’imagination et l’homme devenu aujourd’hui, désespérait, triste, déshumanisé, Ila sue que sa vie ne tenais plus a riens, un sous homme qui a perdu l’amour, son identité et même son esprit, dernière demeure de l’homme. Ainsi, cela permet à Victor Hugo de diaboliser ce châtiment en lui reprochant de porter atteinte à l’esprit d’un homme innocent qui normalement ne devrait pas être humilié, déshumanisé, il touche au à se que l’homme à de plus chère, sa dignité.

Après cela on peut faire une ouverture sur, Claude Gueux , un bref roman de Victor Hugo paru en 1834 et dénonçant la peine de mort.

L'histoire est en partie fondée sur des faits réels, visant à éveiller les gens, contre la peine capitale.. »

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