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Les domestiques et le petit peuple Madame Bovary

Publié le 26/12/2015

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Le rôle du « petit peuple » et des domestique dans Madame Bovary : L'œuvre de Gustave Flaubert, écrivain célèbre du XIXème sièle, Madame Bovary parue en 1857, présente une critique de la bourgeoisie, celle-ci ayant à l'époque des domestiques. En littérature, les portraits de domestiques contribuent souvent à en apprendre plus sur leurs maîtres et à souligner leurs défauts. A travers Madame Bovary, Flaubert nous présente toutes les classes sociales de l'époque. Même si dans cette œuvre le tableau de la bourgeoisie reste important, l'évocation du petit peuple et des domestiques est d'autant plus fondammentale. Comment sont représentés les domestiques et le petit peuple dans l'oeuvre réaliste de Flaubert, Madame Bovary ? Quelle est leur rôle ? Dans un premier temps, nous vous présenterons les domestiques présents dans cette œuvre. Puis, nous nous intéresserons aux personnages composant le petit peuple. Enfin nous verrons leurs rôle dans le roman. II) Le petit peuple : La crainte et le mépris sont, lors des descriptions des personnages appartenant au petit peuple, les principaux émotions ressenti par le lecteur. En effet, ces personnages sont décrits comme des misérables et pauvre gens. Mais La crainte et le mépris n’excluent pas toutefois la sûreté du regard propice à l’observation réaliste de l'auteur. Dans le chapitre 4 de la partie I, consacrée à la noce paysanne, on peut relever la notation des différences vestimentaires rapportées aux différences sociales : « Suivant leur position sociale différente ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habit-vestes » . De plus, dans ce même chapitre, on peut noter l'indication du critère d’inégalité qui régit le placement des invités à table : « Quelques uns encore (mais ceux-là, bien sûr, devaient dîner au bas bout de la table) portaient des blouses de cérémonie ». Même si il a une fête, elle n’est pas de celles où une convivialité égalitaire efface pour un temps les hiérarchies sociales. Les plus pauvres, se retrouvent « au bas-bout de la table », se sont les plus mal servit. On peut noter un regard ironique chez l'auteur à travers cette description guère valorisante. Il essaye de faire ressortir le ridicule des personnages. II faut prêter d’autant plus d’attention au passage des Comices agricoles au chapitre 8 de la partie II, quand la vieille servante Catherine Leroux est « récompensée » d’une médaille pour cinquante ans de service. Dès le début de sa présentation on peut noter que l'auteur nous révèle une description des ses vêtements (« ses pauvres vêtements ») qui est tout de suite révélatrice de son rang social. De plus, tout le long du paragraphe, par de nombreux termes révélant son apparence, est révélé song rang au sein de la société : « Son visage maigre, entouré d’un béguin sans bordure, était plus plissé de rides qu’une pomme de reinette flétrie, et des manches de sa camisole rouge dépassaient deux longues mains, à articulations noueuses. La poussière des granges, la potasse des lessives et le suint des laines les avaient si bien encroûtées, éraillées, durcies, qu’elles semblaient sales quoiqu’elles fussent rincées d’eau claire ; et, à force d’avoir servi, elles restaient entrouvertes, comme pour présenter d’elles-mêmes l’humble témoignage de tant de souffrances subies […] Dans la fréquentat...
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« II) Le petit peuple : La crainte et le mépris sont, lors des descriptions des personnages appartenant au petit peuple, les principaux émotions ressenti par le lecteur.

En effet, ces personnages sont décrits comme des misérables et pauvre gens.

Mais La crainte et le mépris n’excluent pas toutefois la sûreté du regard propice à l’observation réaliste de l'auteur.

Dans le chapitre 4 de la partie I, consacrée à la noce paysanne, on peut relever la notation des différences vestimentaires rapportées aux différences sociales : « Suivant leur position sociale différente ils avaient des habits, des redingotes, des vestes, des habit-vestes » . De plus, dans ce même chapitre, on peut noter l'indication du critère d’inégalité qui régit le placement des invités à table : « Quelques uns encore (mais ceux-là, bien sûr, devaient dîner au bas bout de la table) portaient des blouses de cérémonie ». M ême si il a une fête, elle n’est pas de celles où une convivialité égalitaire efface pour un temps les hiérarchies sociales.

Les plus pauvres, se retrouvent. »

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