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LES GRANDES DIVISIONS DE L'AGE CLASSIQUE

Publié le 27/06/2012

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Une ère nouvelle de la littérature s'ouvre en 1550 environ, dont les caractères généraux devaient se maintenir jusqu'à l'éclosion des premiers chefs-d'oeuvre poétiques du Romantisme. Dans les deux siècles trois quarts que comprend cette période, des divisions s'imposent.

« 7ô HISTOIRE DE LA LITTÉRATURE par un esprit combatif et par la nécessité de plaire à un public mondain, léger et d'intelligence vive; voulant dire des choses neuves sl.l.ns heurter ni les pouvoirs, ni le goût, demeuré si traditionnel, de leur public, les auteurs doivent, pour faire passer les idées neuves, rivaliser d'esprit.

Ce sont d'abord nos « Grands Clas­ siques», puis Fénelon, puis Voltaire.

A partir de 1760, les influences étrangères se préci­ sent et s'intensifient, le cœur et la sensibilité conquièrent la première place; la tradition gréco-romaine est oubliée; nos Classiques, toujours respectés, ne sont plus suivis avec autant de zèle.

On cherche ailleurs des modèles; on brise les cadres anciens; on veut peindre une âme nouvelle dans une prose plus émouvante, plus riche en harmoniques; on cherche à rapprocher l'art de la réalité courante, et ce sera, après Rousseau, Bernardin de Saint-Pierre, Chénier, Chateaubriand, Mme de Staël.

Cette période, qui aboutit aux Méditations de Lamartine (1820), est l'ère de la sensibilité, où naît et se développe le préromantisme.

Le style classique y règnera toujours en poésie; la prose ne se dégagera de la tradition classique que dans les dernières années.. »

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