Les indiens sont-ils des hommes ?
Publié le 14/01/2015
Extrait du document
«
chercher en grande diligence » L47-50.
Ce passage témoigne de l’empressement et du zèle dont les
indiens font preuves.
Ils éprouvent de la confiance vis-à-vis des européens.
Ces signes d’humanités
qui sont caractérisés par l’hospitalité et l’accueil chaleureux des indiens conduisent vers l’échange et
les relations avec d’autres personnes.
La notion d’échange chez les indiens est présente.
Le peuple indien se familiarise et tisse des
liens avec d’autres peuples en toute confiance tel que Jean de Léry l’a écrit dans son récit de
voyage : « Ainsi ils leur montrèrent de loin des couteux, des miroirs, des peignes […] ils leur
demandèrent des vivres.
» L47-49 et « A tel point que notre contremaître à son retour nous rapporta
non seulement de la farine faite d’une racine, que les sauvages mangent à la place du pain, des
jambons et de la chair […] et fruits à suffisance ».
Les indiens, d’après ces citations, font du troc avec
les européens, et le peuple indien possède une notion « économique », représentant un point
commun entre le peuple indien et européen.
On peut comprendre aussi que les indiens sont des
cultivateurs puisqu’ils produisent de la farine.
La notion d’échange de ressources cultivés et récoltés
par les indiens entre les deux peuples est une preuve de civisme.
Les indiens sont des êtres civilisés puisque ce sont des cultivateurs.
Ils cultivent notamment les
céréales, pour produire de la farine.
Ce sont des mange-maniocs (mange-pain), et le pain est le
symbole de la civilisation et d’humanité.
Par exemple, Las Casas prononce dans l’extrait du chapitre 7
de la controverse de Valladolid ces paroles : « Mais ne vous a-t-on pas appris, d’un autre côté, qu’ils
cultivent des fruits et des légumes qui jusqu’ici nous étaient inconnus ? Et que certains de leurs
tubercules sont délicieux ? » L62-64.
On apprend grâce à ce passage que les indiens cultivent toutes
sortes de légumes, ce qui confirme que le peuple indien est civilisé, et que les indiens ont des
pratiques et caractères humains.
Il peut être distingué alors entre les indiens et les européens un signe de fraternité.
Les
comportements et les réactions des indiens sont proches de celles des européens et Jean de Léry l’a
constaté, comme le témoigne ce passage écrit par Jean de Léry dans son récit de voyage : « Et parce
que ce furent les premiers sauvages […] et contemplai attentivement » L58-59.
Jean de Léry ici utilise
une notion de regard très forte en employant le mot « contempler » signifiant « partager un lieu
sacré ».
Il les reconnait donc comme des semblables, et des frères.
De plus, Comme le témoigne Las
Casas dans l’extrait du chapitre 6 de la controverse de Valladolid : « -Donc, selon vous, frère
Bartolomé, ils sont des créatures de Dieu ? –Ils sont notre prochain.
» L1-2.
Il reconnait aussi la
présence de la fraternité entre eux (les européens) et les indiens, en affirmant que les indiens
descendent du même Dieu que les européens.
Les comportements des indiens sont les mêmes que
ceux des européens, ce qui prouve la fraternité entre les deux peuples et l’humanité des indiens.
Les indiens sont des sauvages qui vivent en autarcie avec la nature, renforçant leurs humanités et les
éloignant de la perversion car eux-mêmes vivent en harmonie avec la nature, loin des lieux
mercantiles européens tel que le confirme Las Casas dans l’extrait du chapitre 6 de la controverse de
Valladolid : « Mais ce paradis qui leur a été ravi sur cette terre, je ne voudrais pas qu’ils en soient
privés dans l’au-delà.
» L9-10.
Las Casas souligne la richesse de la nature dans laquelle ils vivent,
qualifiable de dimension idyllique et paradisiaque mettant en valeur la profonde humanité des indiens
d’Amériques, dont les européens s’en sont privée en s’y éloignant.
Il est vrai que les indiens possèdent une culture tout à fait différente de celle des européens,
et que les européens ont du mal à accepter tout ce qui altère à leur culture à cause de leurs points de
vues ethnocentristes.
Mais cependant même si leurs cultures sont différentes, le peuple indien est
assurément un peuple civilisé et les indiens ont des caractères humains, et donc proches des
caractères des européens.
Les indiens sont donc bien des hommes, et il n’y a aucune différence entre
les indiens et les européens, si ce n’est que leurs lieux et modes de vies peuvent vraisemblablement
les influencer négativement ou positivement, en changeant certains caractères en bien ou en mal..
»
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