Les lectures d'Emma au couvent
Publié le 05/09/2018
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Pendant six mois, à quinze ans, Emma se graissa donc les mains à cette poussière des vieux cabinets de lecture » => les lectures sont vieilles, la lingère les a empruntées, elles ne sont plus lues : anachronisme. Elles enseignent une façon d'aimer dépassée. « se graissa » : terme péjoratif et surprenant, métaphore. => les livres ont de la matière grasse inutile qui en sort : le romantisme, et, comme la graisse, c'est impossible à faire partir.
Post-romantisme. Flaubert est un romantique contrarié. Ce type de lectures déforme dans l'esprit d'Emma l'image du rapport homme/femme => conséquence graves da,s la réalité. Mauvaise éducation. Au-delà d'Emma, Flaubert, en 1857, publie Bovary qui a été écrit sur cinq ans, ce passage a été écrit vers 1852. Il règle ses comptes avec sa jeunesse, il dit adieu au romantisme et se force à arrêter le romantisme sous les conseils de son ami Du Camp, à « écrire sec » ; mais il fait des résurgences (comme un volcan endormi qui fait des petits ploufs ploufs) qu'il arrêtera à chaque fois.
«
Flaubert a commencé sa carrière avec des oeuvres romantiques.
Son ami, Du Camp l'a critiqué, Flaubert a donc changé
de style.
« toujours bien mis » => importance de l'apparence vestimentaire
« et qui pleurent comme des urnes » (urne : vase qui déborde d'eau) = pleurer tout le temps => l'homme idéal pleure
autant qu'une femme : sensibilité.
La femme regarde « venir du fond de la campagne un cavalier à plumes blanches qui galope sur un cheval noir » =>
l'homme idéal est absent mais la femme attend son retour.
La
femme domine le paysage mais cela accentue son isolement.
« cavalier » : hauteur et rapidité.
Homme + Cheval = intelligence + beauté.
Élégance.
Chevalier : errance, sans port d'attache => Moyen-Âge
3) Le caractère nuisible de ces romans d'amour
Ironie de Flaubert car c'est un ancien romantique.
Portrait ironique des lectures d'Emma : accumulation de stéréotypes,
accumulation d'énumérations, de rythmes ternaires, de contraste (blanc/noir)...
=> Excès de procédés de style.
« Pendant six mois, à quinze ans, Emma se graissa donc les mains à cette poussière des vieux cabinets de lecture » =>
les lectures sont vieilles, la lingère les a empruntées, elles ne sont plus lues : anachronisme.
Elles enseignent une façon
d'aimer dépassée.
« se graissa » : terme péjoratif et surprenant, métaphore.
=> les livres ont de la matière grasse
inutile qui en sort : le romantisme, et, comme la graisse, c'est impossible à faire partir.
Post-romantisme.
Flaubert est un romantique contrarié.
Ce type de lectures déforme dans l'esprit d'Emma l'image du
rapport homme/femme => conséquence graves da,s la réalité.
Mauvaise éducation.
Au-delà d'Emma, Flaubert, en
1857, publie Bovary qui a été écrit sur cinq ans, ce passage a été écrit vers 1852.
Il règle ses comptes avec sa
jeunesse, il dit adieu au romantisme et se force à arrêter le romantisme sous les conseils de son ami Du Camp, à
« écrire sec » ; mais il fait des résurgences (comme un volcan endormi qui fait des petits ploufs ploufs) qu'il arrêtera à
chaque fois.
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