Devoir de Philosophie

Les Lettres Persanes Lettre XXIV (« les deux magiciens »)

Publié le 15/01/2024

Extrait du document

« Les Lettres Persanes Lettre XXIV (« les deux magiciens ») Introduction : Montesquieu est un penseur politique, précurseur de la sociologie, c’est un philosophe et écrivain français des Lumières.

Il est née en 1689 à La Brède et est mort en 1755 à Paris.

C’est un jeune homme passionné par les sciences et plein d’esprit.

Il décide de publié anonymement les Lettres persanes en 1721.

C’est un roman épistolaire rassemblant la correspondance fictive échangée entre deux voyageurs persans, Uzbek et Rica et leur amis respectifs restés en Perse.

Leur séjour à l’étranger dure 9 ans.

C’est un roman qui fait la satire amusée de la société française de la Régence vue par des Persans.

Le roman met en cause les différents systèmes politiques et sociaux, y compris celui des Persans.

Il utilise d’ailleurs beaucoup l’humour dans son œuvre. Par la suite, il voyage en Europe et en Angleterre ou il observe la monarchie constitutionnelle et parlementaire qui a remplacé la monarchie autocratique.

Il publie alors deux grands ouvrages : Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence en 1734 et De l’Esprit des lois en 1748.

Il y développe sa réflexion sur la répartition de l’État, c’est le principe de séparation des pouvoirs. Montesquieu est l’un des penseurs de l’organisation politique et sociale sur lequel les sociétés modernes et politiquement libérales s’appuient, il a contribué aux principes des démocraties occidentales. La lettre 24 est la première lettre qui donne la parole à Rica.

On observe ici une représentation pittoresque de Paris avec une attaque sur le pouvoir politique et religieux.

C’est un aspect satirique et réquisitoire contre le roi et le pape. PB : Comment l’auteur attaque-t-il les deux pouvoirs ? Comment l’auteur arrive-t-il a associer la dénonciation des deux pouvoirs ? Mouvements : l.1-3 = petit paragraphe qui précise la position du locuteur l.4-8 = la puissance du roi de France de manière ironique l.9-15 = l’emprise du roi sur ses sujets l.15-20 = le pape qui exerce une autre forme d’usurpation Explication linéaire : • l.1-3 = Une correspondance intime entre Rica et Ibben, l’expéditeur parle au destinataire avec tutoiement, c’est aussi un aveu d’impuissance de l’auteur.

Les négations sont très présentes « ne crois pas », « je n’en ai moi-même », « je n’ai eu à peine que », elles accentuent la puissance du regard, il ne comprend pas la situation.

Le regard extérieur est marqué par « les mœurs et les coutumes européennes ».

Le verbe « étonner » donne une réaction spontané, forte et immédiate, c’est le mot clé de toute Les Lettres Persanes ou les personnages raconte ce qui les étonnent. • l.4-8 = On observe un hyperbole avec « le plus puissant prince de l’Europe » qui est un superlatif qui forme une périphrase et ainsi une phrase affirmative car il parle ici du roi Louis XIV (fin du règne). Il y a une accumulation des bénéfices car le roi va vendre tout ça qu’il peut pour financer ses armées. Par titre d’honneur, il va vendre du papier, c’est un rythme ternaire rapide et ironique.

On retrouve un phénomène économique avec le champ lexical de l’argent « richesse », « or », « vendre », « payées ».

Il profite des passions de ses sujets par la condamnation des français qui sont cupides. On constate aussi une comparaison entre le roi de France et le roi voisin, celui d’Espagne.

On retrouve une critique de la politique de Louis XIV, en effet, celui-ci veut pouvoir s’armée.

Il a donc fait énormément de guerre en fin de vie qui ont ruinées le pays « ses troupes, ses places munies et ses flottes équipées » forme un rythme ternaire.

Il réalise une politique dépensière. • l.9 = On retrouve une satire (manière de critiquer de façon méchante pleine d’ironie) avec le mot « magicien » ainsi qu’une remise en cause du Roi soleil et du pouvoir hégémonique avec le mot « empire », « son empire sur l’esprit.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles