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Les liens entre le jansénisme et le roman de Mme Lafayette : La princesse de Clève

Publié le 12/10/2013

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"Il parut une beauté à la cour qui attira les yeux de tout le monde". Le nom de l'héroïne ne figure pas en ouverture du portrait qui débute par une sorte d'énigme. L'apparition d'une inconnue bouleverse le microcosme de la cour "une grande princesse que l'on ne connaissait pas". Tous les regards convergent vers elle. L'anonymat est cependant très vite levé par la mention de la famille du vidame et du nom de sa mère, Madame de Chartres. 2) Les éléments de la description : C'est seulement à la fin du portrait, dans la dernière phrase que sont mentionnés quelques détails physiques "la blancheur de son teint", "ses cheveux blonds". Critère de la beauté selon les canons de l'époque. "Tous ses traits étaient réguliers", "son visage et sa personne étaient plein de grâce et de charmes". Concepts indéfinissables qui éveil l'imagination du lecteur et le fait rêver. Les termes abstraits dominent dans cette époque : la jeune fille est désignée plusieurs fois par une métonymie "une beauté" qui éblouit toute la cour de "son éclat". 3) Une figure de style récurrente, l'hyperbole. "Une beauté" reprise par une formule hyperbolique "une beauté parfait...
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« C'est une vision pessimiste de l'amour. 2) La présence de deux champs lexicaux : amour et vertu : Madame de Chartres, bien loin d'éviter "de parler de galanterie", toute fois, elle fonde son programme autour de deux pôles : amour et vertu. Autour du mot "amour", gravitent les termes "infidélité", "tromperie", "malheur", "dangereux" ; la "vertu" au contraire, donne "de l'éclat et de l'élévation" et elle apporte " la tranquillité" qui est le maître mot du roman. Les deux termes peuvent pourtant se rejoindre lorsqu'il s'agit d'une âme d'élite, en effet, les leçons de Madame de Chartres vise à inspirer à sa fille, l'amour et la vertu "lui donner de la vertu et la rendre aimable", sachant que la clé du bonheur est d'aimer son mari et d'en être aimé". 3) Le mode de narration : Il y a un glissement du discours. On a deux interrogatives indirects "elle lui faisait voir quelle tranquillité suivait la vie d'une honnête femme et combien". Ainsi, Madame de Chartres est le seul personnage dont on "entend" les paroles dans ce passage, ce qui confirme son rôle de premier plan à la fois dans la vie de sa fille et dans le portrait que traçe la romancière. CONCLUSION : Au terme d'un portrait qui suscite la curiosité du lecteur mais ne le satisfait pas, l'héroïne garde son mystère, tandis que sa mère, personnage central de cette page est présenté avec ses contradictions : amour de la gloire et amour de la vertu difficilement conciliables. On peut se demander si l'éducation de Mademoiselle de Chartres ne la prépare pas plutôt à se distinguer de la société qu'à si adapter. Séance 2 : Lecture analytique 2 : Depuis "elle passa le jour des fiançailles jusqu'à "chevalier de Guise" pages 66 à 68. I) Un mode de narration complexe : 1) Alternance et multiplicité des points de vue : On a un narrateur qui pénètre dans la conscience des personnages. Premier paragraphe :. »

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