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Les paramètres du mode et de la voix dans Du côté de chez Swann : une étude de la mémoire narratologique

Publié le 13/11/2012

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Selon la narratologie de Genette dans Le discours du récit, on conclue que la partie Combray, dans Du coté de chez Swann, focalisée sur Marcel, consiste de ses souvenirs. Il s’agit plutôt de l’acte de se souvenir par Marcel en décrivant ses souvenirs comme un trou de la mémoire qui se déroule dans un ordre chronologique. Les souvenirs eux-mêmes n’ont pas de chronologie. Il est plutôt l’ordre dans lequel Marcel les rappelle qui renforce la chronologie. On peut dire que tout le récit suit le même plan que la première partie, Combray. En examinant les difficultés narratologiques du volume Du côté de chez Swann, on trouve que comme le roman classique, il apparait chronologique, même que les limites narratologique semblent différentes. Les souvenirs n’existent pas selon une chronologie spécifique. Au sens historique, La recherche du temps perdu est un récit non-linéaire. Bref, tout la narrative de Marcel apparait comme les trous de la mémoire. Ce n’est pas vraiment un courant de conscience, mais une représentation d’utilisation de la mémoire totale. Chaque souvenir, ou groupe de souvenirs, est itératif : le mélange de mémoire habitude avec la mémoire souvenir. Si l’on dit que l’entier de Du coté de chez Swann ne se compose que les souvenirs de Marcel, il y a peu de la variation narratologique. Les variations apparaissent moins importantes comme le roman classique. Le lecteur trouve que la focalisation sur Marcel ne permet pas un arrête de la diégèse. Il y a toujours la mobilité dans les descriptions. Cela s’oppose aux descriptions balzaciennes : là on découvre un narrateur non-focalisé (ou zéro, s’il on veut) où la pause descriptive comprend la plupart du récit.  Ce qui appartient comme une pause n’est qu’une description itérative qui est le moteur du récit. C’est-à-dire que le narrateur homodiégétique relate le récit une manière chronologiquement contemplative et cette contemplation force l’action dans le récit. Mode Le mode ensemble contrôle l’information narrative (Genette, 164) : « le récit peut fournir au lecteur plus ou moins de détails, et de façon plus ou moins directe. «  Donc, le mode se divise en deux parties : la distance et la perspective. La distance concerne la « modulation quantitative « de l’information narrative (Ducrot/Schaeffer, 593). C’est l’opposition entre la narration pure et la présentation scénique. Le mode, particulièrement la distance, désigne le récit comme diégétique car il ne peut jamais montrer, seulement donner « l’illusion de mimesis « (Genette, 166).  Combray consiste des « scènes « qui sont plutôt « itérative. « Ces scènes créent un effet plus mimétique que les autres formes narratives (169). Nous distinguons quelques types de distance plus ou moins proche au narrateur, qui apparaissent dans Du coté de chez Swann. Le plus direct est le discours rapporté. Il s’agit des monologues ou dialogues avec des guillemets, un instant où le narrateur cède les paroles à un autre personnage (176). Le discours rapporté apparait en les trois parties soit focalisation, soit niveau, soit personne. Il y a beaucoup des exemples dans Du coté de chez Swann ou Marcel cède les paroles à un autre personnage. Il y a encore deux types de discours transposé qui sont aussi des monologues ou dialogues sans guillemets: l’indirect libre et l’indirect régi. Ils se différencient par l’absence du verbe déclaratif pour le mener. Le discours indirect régi déclare que quelqu’un dit quelque chose avec un verbe comme « dire «. On trouve le discours indirect libre, sans verbe de déclaration, chez le narrateur hétérodiégétique. On trouve rarement ce type de discours dans Combray car Marcel est un narrateur homodiégétique, présent et participant dans le récit. Dans Combray,  le narrateur homodiégétique ne limite pas le discours indirect régi, ce qu’on trouve à partir de page 130 : « Quand, à notre retour, ma tante nous faisait demander si Mme Goupil était arrivée en retard à la messe&helli...
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« 593).

C'est l'opposition entre la narration pure et la présentation scénique.

Le mode, particulièrement la distance, désigne le récit comme diégétique car il ne peut jamais montrer, seulement donner « l'illusion de mimesis » (Genette, 166).  Combray consiste des « scènes » qui sont plutôt « itérative. » Ces scènes créent un effet plus mimétique que les autres formes narratives (169). Nous distinguons quelques types de distance plus ou moins proche au narrateur, qui apparaissent dans Du coté de chez Swann.

Le plus direct est le discours rapporté.

Il s'agit des monologues ou dialogues avec des guillemets, un instant où le narrateur cède les paroles à un autre personnage (176).

Le discours rapporté apparait en les trois parties soit focalisation, soit niveau, soit personne.

Il y a beaucoup des exemples dans Du coté de chez Swann ou Marcel cède les paroles à un autre personnage. Il y a encore deux types de discours transposé qui sont aussi des monologues ou dialogues sans guillemets: l'indirect libre et l'indirect régi.

Ils se différencient par l'absence du verbe déclaratif pour le mener.

Le discours indirect régi déclare que quelqu'un dit quelque chose avec un verbe comme « dire ».

On trouve le discours indirect libre, sans verbe de déclaration, chez le narrateur hétérodiégétique.

On trouve rarement ce type de discours dans Combray car Marcel est un narrateur homodiégétique, présent et participant dans le récit.

Dans Combray,  le narrateur homodiégétique ne limite pas le discours indirect régi, ce qu'on trouve à partir de page 130 : « Quand, à notre retour, ma tante nous faisait demander si Mme Goupil était arrivée en retard à la messe... » Le discours plus distant est le discours narrativisé qui est plutôt un sommaire de l'acte de parole rapporté.

Ce type de discours économique est moins mimétique.

« Un discours...

traité comme un événement parmi des autres et assumé comme tel par le narrateur lui-même... » (173) Dans ce cas, le narrateur ne cède pas les mots à un autre personnage, en relayant leurs mots vis-à-vis son interprétation.

L'utilisation de la discours narrativisé est intéressant parce qu'il est un sommaire d'un discours.

Le sommaire coupe les détailles et rends la description moins fidèle aux mots actuels.

Mais Genette généralise que « la totalité du texte [La recherche du temps perdu] narratif peut se définir comme [des] scène[s] » (107) car il est itératif. Dans Combray, pages 67-68 servent bien pour illustrer quelques exemples du discours : « Un jour qu'il [Swann] était venu nous voir à Paris après diner en s'excusant d'être en habit, Françoise ayant,. »

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