LES POÉSIES D'ALFRED DE MUSSET
Publié le 28/05/2011
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Le 1er janvier 1830 parurent, chez Urbain Canel, les Contes d'Espagne et d'Italie. Aux applaudissements du Cénacle répondirent les acclamations d'une jeunesse enthousiaste. On lut, on relut,, on récita partout Don Paez et Portia, la pimpante Andalouse, l'étrange Ballade ci la lune, les Marrons du feu et Mardoche. A cette date Alfred de Musset fut vraiment l'enfant gâté, l'enfant terrible et l'enfant perdu de la nouvelle école. A l'Arsenal, on admirait, tout en tremblant, cet espiègle dont l'humeur apparaissait à beaucoup singulièrement capricieuse et cavalière. C'est qu'il sacrifiait largement à la couleur locale : son Andalouse semblait réelle ; ses épithètes avaient un cachet vénitien ou castillan, et l'on appréciait fort le duel acharné de Don Paez ainsi que les sérénades folles sous les balcons des « marquesas «.
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