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LES POÈTES ÉLÉGIAQUES

Publié le 18/07/2011

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I. L'élégie en Grèce et à Ro me.

II. Tibulle. — Vie. — Les élégies de Tibulle et les poètes du cercle de Messalla. — La Poésie personnelle. — L'art et le style.

III. Properce. — Vie. — Les Élégies. — L'inspiration : l'élève des Alexandrins ;

le poète de l'amour. — Le style.

I. — L'ÉLÉGIE EN GRÈCE ET A ROME

Le mètre élégiaque (hexamètre + pentamètre) apparaît de bonne heure dans la littérature grecque ; mais c'est à Rome que l'élégie est devenue le poème de l'amour. Chez les poètes grecs des vile et vie siècles, elle avait servi à l'expression des sentiments les plus divers : guerrière avec Tyrtée, elle était philosophique et morale avec Solon et Théognis. Les Alexandrins du me siècle (Callimaque, Phi¬létas, Euphorion)' écrivirent bien des élégies amoureuses, mais leur inspiration était impersonnelle et érudite : ils chantaient l'amour en général ou célébraient les aventures de héros mythologiques. Leurs élèves latins de l'époque cicéronienne continuèrent cette tradition. Sans doute, dans les pièces que Catulle écrivit en mètres élégiaques, il en est qui ont un accent tout personnel ; cependant Catulle n'a pas chanté ses amours avec Lesbie dans la forme de l'élégie, et sa pièce sur la Chevelure de Bérénice est le type même de l'élégie alexandrine. C'est pourquoi Quintilien et Ovide n'ont pas retenu son nom parmi ceux des maîtres du genre à Rome. Le poète qu'ils considèrent comme le créateur de l'élégie amoureuse n'est autre que le protecteur et ami de Virgile, Gallus.

 

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