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Les rôles de Calypso & Nausicaa dans l'odyssée

Publié le 22/09/2018

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calypso

C’est elle qui redonne son humanité à U. U la désigne comme une reine, utilisation de l’anaphore (heureux x3)= N répand la joie autour d’elle. Il la place sur un piédestal, grâce à des termes forts (signe d’admiration) référence au religieux (U est stupéfait, il compare N à Artémis). Comparaison surprenante avec « le tronc droit d’un jeune palmier » placé près du temple d’Apollonà Délos qu’N lui rappelle par sa beauté. Il lui montre son respect en lui souhaitant un mari elle fera une épouse parfaite, impression de rencontre amoureuse : aveu amoureux ? La perfection du discours d’Ulysse correspond celle du physique de N et elle a pour lui les conclusions qu’il a eues pour elle : « si un tel héros pouvait être mon époux ». On peut parler de la rencontre de deux idéales réciproques. Nausicaa renforce chez Ulysse la vision du couple heureux, tandis qu’Ulysse aide Nausicaa à préciser l’image de l’idéal attendu. A la fin du passage chant VIII : scène d’adieu (vers 457 à 468) Nausicaa, « qui avait reçu des Dieux la beauté » demande à Ulysse, qui est toujours un étranger pour elle, qu’il ne l’oublie pas car elle l’a sauvé : « moi [à qui] tu dois la vie sauve » et Ulysse lui promet de l’honorer chaque jour comme une déesse « car tu m’as sauvé, jeune fille».N a réussi là où Calypso a échoué, elle réussi à charmer U. Mais leur respect mutuel leur interdit de se parler avec honnêteté mais on ressent dans cette rencontre atmosphère amoureuse. Cette rencontre qui n’est pas nécessaire à l’action, a quand même un grand intérêt par le fait qu’elle redonne à Ulysse le sens de l’humainqu’il avait perdu au contact de Calypso, celui du respect, de l’amour véritable. N acquiert un statut de déesse grâce à ses qualités, son action qui fait d’elle une héroïne bien qu’elle n’ait aucun pouvoir réel en tant que jeune fille. La vérité n’est pas si simple et Ulysse s’adoucit face à elle. N est un modèle, elle incarne un idéal féminin. Topos littéraire : la belle & la bête. La rencontre amoureuse n’aboutisse à rien, il reste deux étapes essentielles: le hasard heureux de leur rencontre, puis la gêne qui les conduit après un silence à se comporter ainsi. N a redonné à U une image positive des femmes en le renvoyant peut-être à sa rencontre avec Pénélope, tout comme U a préparé le désir d’un digne mari pour Nausicaa en étant la cause de son premier émoi amoureux.

Conclusion
L’homme n’a aucun intérêt à dépasser sa condition et à se vouloir divin. Là encore, Ulysse résiste là encore. Ulysse ne se reconnaît pas dans cette image trop glorieuse de lui-même, sous peine d’être condamné : c’est le châtiment de l’orgueil ! Avec le glissement vers Pénélope, Ulysse assume donc un statut d’homme, et presque déjà de citoyen. Il met en relief la cellule familiale, et se rapproche d’une mortelle.

calypso

« chant V (vers 78 « la merveilleuse Calypso »), mais selon Ulysse c’est « une redoutable rusé ».

Déduction : Homère veut montrer une femme voluptueuse.

C’est la fille d’Atlas (dieu qui porte le monde sur ses épaules).

Son nom s’associe à la dissimulation.

Son île = paradis naturel.

Elle mène une vie isolée, loin des cités.

Elle accepte de perdre Ulysse en comprenant son humanité.

Elle apparaît sous une forme très humanisé, assez coquette elle prend soin d’elle.

Son activité rejoint celle de toute les femmes : elle tisse, MAIS sa navette (à elle) est en OR = introduit un univers merveilleux.

Sa grotte fascine (cf.

description au chant V, description 20 lignes).

Personnage ambigüe (cf.

tableau du cours), elle est à la fois obstacle & solution pour Ulysse. Nausicaa Ulysse la rencontre après avoir subi une tempête.

N se trouve dans une double posture : Athéna lui envoie un songe et ce songe répond à ses attentes.

Lors de la rencontre avec Ulysse : N & U sont tout les deux à une nouvelle étape : U doit se confirmer en tant qu’humain et N est en attente son prince charmant et son rêve se réalise à la vue d’U.

Deux tableaux en contraste : U a quitté l’île paradisiaque de Calypso et vient de subir une tempête à laquelle il a échappé en montrant sa valeur.

N quitte un lieu qui apparaît comme une utopie liée à la civilisation maritime.

N est une jeune fille elle pense au mariage.

Elle est déterminée : elle va laver le linge à un endroit différent de ses habitudes.

N a des compagnes qui ont le même savoir -faire qu’elle ce qui rend le travail plus simple et moins long.

Ensuite repas, danse et jeu avec une balle.

Donc d’une part dans les sous-bois proches, U qui se conduit comme un homme malgré les obstacles & N une jeune fille pure qui veut accomplir sa vie sous les meilleurs auspices par le mariage. La rencontre Elle se fait en plusieurs étapes : 1) le monologue d’U qui entend les cris des compagnes de N 2) la rencontre qui isole U & N (pourtant si différents, on peut parler d’élément perturbateur) 3) la supplique d’U 4) la réponse d’N 5) N donne des ordres à ses servantes pour rendre U présentable et faire le rituel de l’hospitalité 6) N organise son retrait selon le rituel et se même au niveau qu’U 7) Adieu d’U & N Alternance de récit et de discours La confrontation entre U & N Scène perçue du point de vue d’Ulysse, avec une comparaison filée.

U apparaît comme un sauvage (il est sorti de l’eau écumante nu, il émerge des broussailles et est sale.

L’allusion à la virilité d’U fait écho à l’envie de mariage de N.

Or N est propre, elle est civilisée ! Comparaison entre U & un lion (5 vers).

Intrusion de la sauvagerie dans un univers civilisé à un effet sur toutes les jeunes filles sauf N (vers « Seule resta l’enfant d’Alcinoos »).

N est isolée par le « seule », elle est désignée par le nom de son père ce qui la met encore plus en valeur.

Les trois vers qui lui sont consacrés rend compte de ses pensées (suggérées par Athéna ? ), cela lui donne un statut de guerrière face à l’obstacle elle ne se laisse pas envahir par la peur.

Elle se révèle à elle-même : on le voit dans ses discours (elle promet l’hospitalité à U, elle donne des ordres à ses servantes = attitude de reine.

C’est elle qui redonne son humanité à U.

U la désigne comme une reine, utilisation de l’anaphore (heureux x3)= N répand la joie autour d’elle.

Il la place sur un piédestal, grâce à des termes forts (signe d’admiration) référence au religieux (U est stupéfait, il compare N à Artémis).

Comparaison surprenante avec « le. »

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