Devoir de Philosophie

LES TROIS CHATS BOTTÉ: Straparola, Basile et Perrault

Publié le 28/08/2013

Extrait du document

perrault
L'AMOUR MERVEILLEUX DES CONTES LES TROIS CHATS BOTTÉ: Straparola, Basile et Perrault Master 1 européen en études françaises et francophones Laura Vendruscolo 21208703 02/05/2013 Les trois chats bottés: Straparola, Basile, Perrault PLAN INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DU PLAN LE CONTENU ET LA FIGURE DU CHAT A.BASILE B.PERRAULT LES MORALITÉS A.BASILE B.PERRAULT LA FORME ET LA STRUCTURE A.BASILE B.PERRAULT CONCLUSION BIBLIOGRAPHIE INTRODUCTION ET PRÉSENTATION DU PLAN Le Maître Chat ou le Chat botté c'est le conte de Perrault le plus connu dans le monde, mais c'est vraiment lui le premier auteur qui raconte cette histoire ? En effet, c'est Giovanni Francesco Straparola qui en écrit la première version intitulé La Chatte de Constantin Fortuné et qui se trouve dans son recueil Les Nuits facétieuses (1553). Après lui il existe la version Gagliuso de Giambattista Basile, dont Perrault s'est inspiré. Mais, est-ce que les trois versions ont toutes le même contenu? Est-ce que le chat, le personnage principale, a le même rôle dans les contes? Est-ce qu'elles ont toutes les trois la même morale ou la même structure? En prenant comme modèle le texte de Straparola, dans mon dossier je voudrais aborder en quoi consistent les différences et les analogies entre le conte de ces trois auteurs. Dans mon plan je commence avec le contenu et les moralités des trois différentes versions, les similitudes et les différences entre Straparola, Basile et Perrault, pour ensuite passer à l'analyse de la structure du conte. Pour rendre cette analyse plus claire, les auteurs seront présentés à part. LE CONTENU ET LA FIGURE DU CHAT Le personnage principale et le fil conducteur de l'histoire sont les mêmes chez tous les trois auteurs. Dans chaque version, l'histoire commence avec une personne très pauvre qui meurt et qui laisse un héritage qui est ensuite partagé entre ses fils, dont le plus petit entre eux hérite d'un chat, en apparence dépourvue de valeur. Le chat, cependant, se révèle très malin et offre du gibier au roi en mentionnant que c'est son maître, un homme très riche et noble, qui le lui fait parvenir. Grâce au gibier reçu, le roi est très reconnaissant et un jour se rend la pareille en offrant des vêtements au maître du chat. Pour convaincre le roi des qualités et richesses de son maître, le chat les précède et persuade les gens qu'il rencontre de prétendre qu'ils travaillent pour son maître avec succès et à la fin le maître épouse la fille du roi. Dans cette partie j'analyserais le contenu de Giambattista Basile et de Charles Perrault par apport à celui de Straparola. BASILE Comme chez Straparola, Basile indique le lieu de l'intrigue. Chez lui, l'histoire se dé roule à Naples, la patrie de l'auteur. Basile, qui a passé presque toute sa vie à Naples. À différence de Straparola, dont l'histoire se déroule en Bohème et qui ainsi souligne l'aspect du merveilleux vu que la Bohème à ce temps-là n'était pas une région très connue en Italie, Basile choisit une grande ville italienne pour souligner la valeur particulière de son histoire. Chez Basile, le personnage qui meurt au début de l'histoire est un homme et il en donne peu d'informations. En effet, il dit qu'il dispose seulement de peu de vêtements et à différence de Straparola et Perrault, il vit encore quand ses fils sont mis au courant de leurs futurs héritages. En plus on découvre qu'il y a seulement deux héritiers qui, après la mort du père, reçoivent une passoire et le plus jeune une chatte. Cette dernière, par contre, semble disposer de moins de facultés chez Basile. Elle ne va pas à la chasse elle-même, comme chez Straparola et Perrault, qui d'ailleurs décrivent son intelligence de manière très précise en dénombrant tous ses stratégies de chasse, mais vole des poissons et le gibier des chasseurs pour ensuite le présenter au roi. Elle semble pourtant également rusée. En plus, Basile se différencie beaucoup de la version de Straparola et Perrault pour ce qui concerne l'épisode de la rivière. Alors que chez eux, le maître se jette dans une rivière, chez Basile, il prétend d'avoir été dévalisé. Toutefois, comme chez...
perrault

« UN MONDE NOUVEAU 3.

Conséquence : développement des mouvements nationaux Souvent anciens (Parti Indien du Congrès, 1885), leur audience est faible au départ.

Elle s'accroît avec la diffusion de l'enseignement.

Le colon, paternaliste, n'« exploite » pas seulement, il introduit le progrès, notamment l'instruction.

Ce faisant, il diffuse les principes qui ont bouleversé l'Europe au XIXe (liberté, égalité, fraternité) et risquent de se retourner contre lui.

Il.

-L'aide extérieure 1.

Les organisations internationales • Avant la guerre, le Komintern (1919) soutient déjà les mouvements d'émancipation coloniale, surtout marxistes (cf.

le PC indochinois fondé par Hô Chi Minh, 1930).

Lénine définit même l'impérialisme comme « le stade suprême du capitalisme ».

Après-guerre, le Komin­ form (1947), continue à jouer le même rôle.

• L'ONU, comptant de plus en plus de jeunes États indépendants, est plus franchement anticolonialiste que la SDN.

Sa charte de fondation (San Francisco, 1945) affirme le droit des peuples à disposer d'eux­ mêmes.

L'Assemblée générale de l'ONU tranche souvent en faveur des pays dominés : pression sur les Pays-Bas à propos de l'Indonésie (1949), sur la F à propos de l'Algérie (1957).

Mais le Conseil de sécurité est plus modéré.

2.

Le rôle des grandes puissances • Pendant la 2' guerre qui affaiblit le prestige des colonisateurs et habitue les indigènes au maniement des armes modernes, les Japonais « libèrent » Malaisie, Indonésie, Indochine.

• URSS et EU s'opposent à la colonisation à la fois par intérêt : ils espèrent dominer économiquement les jeunes États émancipés ; et par principe : l'URSS considère que la colonisation est une exploitation de l'homme par l'homme à grande échelle.

Le libéralisme américain y est également hostile (souvenir de la tutelle anglaise sur les EU).

Cependant au cœur de la guerre froide, les EU préfèrent parfois soutenir les puissances coloniales plutôt qu'aider les mouvements nationalistes communistes (Indochine).

Causes de la décolonisation à la fois internes et externes.

A Bandoeng (1955), une conférence réunissant 29 nouveaux États d'Asie et d'Afrique encourage les pays encore dominés à secouer leur joug.

Une union éphémère ; mais la décolonisation est un mouvement irréversible.

00. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles