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l'etranger de Camus - le meurtre de l'arabe

Publié le 04/10/2012

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Texte 19 Le meurtre de l'Arabe Première partie, VI  L'Etranger  de Camus de « C'était le même éclatement rouge « à « la porte du malheur « Introduction Né à Alger en 1913 dans un milieu modeste, Albert Camus connaît la pauvreté, la maladie et la guerre (1939). Ses prises de conscience induites par des expériences douloureuses l'amènent à proposer un nouveau type de philosophie : la philosophie de l'absurde qu'il définit dans Le Mythe de Sisyphe en 1942. Dans ce passage extrait de L'étranger, 1942, le personnage narrateur Meursault (son nom de famille) est retourné seul sur la plage après une altercation opposant son ami Raymond et 2 Arabes, l'un deux étant le frère de l'ancienne femme de Raymond. Le narrateur a sur lui le révolver de son ami car il l'avait forcé à lui remettre pour éviter tout débordement. Il rencontre par hasard l'un des deux arabes. Ce texte présente une progression dramatique où le hasard et le soleil jouent un rôle déterminant. Pourtant de nombreux éléments insistent sur la fatalité de cette rencontre et, surtout, sur l'absurdité de son dénouement. Une scène dramatique Le drame en marche Le drame est lié à la progression de Meursault. Il est revenu à la source parce qu'il avait trop chaud, et la personnification de la chaleur montre bien à quel point elle était atroce. Il voit l'arabe et dans un premier temps s'immobilise. « J'étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres «. Puis il avance vers l'homme sans que cela porte vraiment à conséquence. « J'ai fait quelques pas vers la source «. Enfin, une action semble essentielle, le drame d'ailleurs va en découler : il fait « un pas, un seul pas en avant «. Le rôle du hasard Le retour du personnage est présenté comme une banale promenade. Meursault se retrouve face à l'Arabe qui devient alors son adversaire alors même qu'il est surpris de le voir à cet endroit. L'arabe se trouve dans une position d'abandon, non agressive : « Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque... «. C'est le hasard qui va conduire au dérapage final. Le temps suspendu Le drame est relié à l'altercation qui a eu lieu auparavant et qui a blessé Raymond. « C'était le même soleil, la même lu...
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« 2 Introduction Né à Alger en 1913 dans un milieu modeste, Albert Camus connaît la pauvreté, la maladie et la guerre (1939).

Ses prises de conscience induites par des expériences douloureuses l’amènent à proposer un nouveau type de philosophie : la philosophie de l’absurde qu’il définit dans Le Mythe de Sisyphe en 1942.

Dans ce passage extrait de L’étranger , 1942, le personnage narrateur Meursault (son nom de famille) est retourné seul sur la plage après une altercation opposant son ami Raymond et 2 Arabes, l’un deux étant le frère de l’ancienne femme de Raymond.

Le narrateur a sur lui le révolver de son ami car il l’avait forcé à lui remettre pour éviter tout débordement.

Il rencontre par hasard l’un des deux arabes.

Ce texte présente une progression dramatique où le hasard et le soleil jouent un rôle déterminant.

Pourtant de nombreux éléments insistent sur la fatalité de cette rencontre et, surtout, sur l’absurdité de son dénouement.

I.

Une scène dramatique 1) Le drame en marche Le drame est lié à la progression de Meursault.

Il est revenu à la source parce qu’il avait trop chaud, et la personnification de la chaleur montre bien à quel point elle était atroce.

Il voit l’arabe et dans un premier temps s’immobilise.

« J’étais assez loin de lui, à une dizaine de mètres ».

Puis il avance vers l’homme sans que cela porte vraiment à conséquence.

« J’ai fait quelques pas vers la source ».

Enfin, une action semble essentielle, le drame d’ailleurs va en découler : il fait « un pas, un seul pas en avant ». 2) Le rôle du hasard Le retour du personnage est présenté comme une banale promenade.

Meursault se retrouve face à l’Arabe qui devient alors son adversaire alors même qu’il est surpris de le voir à cet endroit.

L’arabe se trouve dans une position d’abandon, non agressive : « Il reposait sur le dos, les mains sous la nuque… ».

C’est le hasard qui va conduire au dérapage final.. »

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