Devoir de Philosophie

L’huitre dans le recueil le parti pris des choses - Ponge

Publié le 05/07/2023

Extrait du document

« LECTURE LINAIRE N°1 en 1942.

Le poème se passe à la première moitié du 20 e siècle ce n’est pas une poésie surréaliste mais une poésie engagée.

Après une expérience surréaliste et un engagement dans la résistance, il va donner à sa poésie une voie plus poétique et plus personnelle, il va explorer sur le langage.

Le parti pris des choses est son premier recueil publié en 1942, ou il y a 32 poèmes en prose sur des choses simples et familières tel que la météo, les plantes… L’huitre est le 10 e poème du livre qui raconte une description et une définition de l’huitre avec des détails précis.

Nous allons composer notre problématique. Comment Ponge à travers ce poème en prose nous accompagne-t-il dans l’exploration de l’huitre et de la poésie ? C’est un poème qui a 3 mouvements.

Dans un premier mouvement nous verrons la description et l’observation de l’huitre fermée.

Dans un deuxième mouvement, nous analyserons la découverte de l’huitre ouverte.

Puis dans un troisième mouvement nous distinguerons l’accès à la perle parfois présente dans l’huitre. Nous allons passer la lecture du texte. L'huître L'huître, de la grosseur d'un galet moyen, est d'une apparence plus rugueuse, d'une couleur moins unie, brillamment blanchâtre.

C'est un monde opiniâtrement clos.

Pourtant on peut l'ouvrir : il faut alors la tenir au creux d'un torchon, se servir d'un couteau ébréché et peu franc, s'y reprendre à plusieurs fois.

Les doigts curieux s'y coupent, s'y cassent les ongles : c'est un travail grossier.

Les coups qu'on lui porte marquent son enveloppe de ronds blancs, d'une sorte de halos. A l'intérieur l'on trouve tout un monde, à boire et à manger : sous un firmament (à proprement parler) de nacre, les cieux d'en dessus s'affaissent sur les cieux d'en dessous, pour ne plus former qu'une mare, un sachet visqueux et verdâtre, qui flue et reflue à l'odeur et à la vue, frangé d'une dentelle noirâtre sur les bords. Parfois très rare une formule perle à leur gosier de nacre, d'où l'on trouve aussitôt à s'orner. Dans une première partie nous verrons donc la description et l’observation de l’huitre fermée : Pour commencer l’huitre est décrite comme un objet en commun d’une grande banalité avec la gradation « galet moyen » et « apparence » et une anaphore de virgules montrant les étapes de l’observation à la ligne 1 et une allitération en R avec « grosseur », « couleur » et « rugueuse ».

Un souci de clarté est présent ici avec l’oxymore de « brillamment » et « blanchâtre » à la ligne 2.

L’huitre est comparée à un « monde » à la ligne 2.

On aperçoit plusieurs sens du corps qui est le toucher à la ligne 1 « rugueuse » et à la ligne 4 « ébréché » puis la vue à la ligne 2 « couleur ».

Il y a des comparaisons peu flatteuses qui définissent les sens mobilisés pour mieux saisir.

L’huitre est aussi décrite tel qu’un objet curieux avec des désignations mystérieuses.

On voit aussi un mode d’emploi pour ouvrir l’huitre on peut citer la gradation des infinitifs énumérés à la ligne 3 « ouvrir », « tenir »et « se servir ».

On peut regarder que l’ouverture devient difficile avec les mots « on peut » « les coups » « s’y reprendre » aussi l’anaphore de « s’y » apparait pour montrer qu’il y a plusieurs étapes à faire.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles