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LITTERATURE: Pierre de Ronsard

Publié le 26/10/2009

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ronsard

«Mignonne, allons voir si la rose...« (1524-1585). Né en 1524 au château de la Possonnière, en Vendômois, d'une famille d'ancienne noblesse, Pierre de Ronsard passe ses onze premières années au contact des sources et des forêts. Son père, qui a fait les campagnes d'Italie, en a ramené le goût des arts. D'abord page à la cour où il est attaché aux enfants de France, Pierre accompagne Lazare de Baïf en Allemagne et Langey au Piémont.  A 18 ans, il est frappé d'une surdité presque complète; la carrière des armes lui est donc fermée. Il reprend des études chez Dorât, le principal du collège de Coqueret, à Paris; il y retrouve Turnèbe, Belleau, Jodelle, y amène Joachim du Bellay, rencontré dans une hôtellerie de Poitiers. Ainsi se constitue la future Pléiade. Les jeunes gens sont saisis d'une studieuse ferveur pour les lettres antiques, la philosophie et «les autres bonnes sciences«. C'est Ronsard qui, très jeune, prend la tête de la cohorte. Celle-ci a l'ambition de doter la littérature française d'une nouvelle forme de poésie, digne des chefs-d'œuvre gréco-latins; cet idéal est présenté en 1549 dans la Défense et illustration de la langue française, signée par du Bellay. Quant à Ronsard, il publie en 1550 quatre livrer d'Odes où il imite le Grec Pindare et le Latin Horace; le siècle semble traversé d'un frémissement nouveau, plein de douce émotion, comme en témoigne le célèbre sonnet dédié à Cassandre: «Mignonne, allons voir si la rose...« Suivent les Amours de Cassandre en 1552, puis, en 1555, les Amours de Marie; il s'agit de sonnets consacrés, les premiers, à la jeune Italienne Cassandre Salviati, les seconds, à Marie Dupin, une simple paysanne tourangelle; ces derniers sont parmi les meilleurs de toute l'œuvre du poète. Enfin, entre 1553 et 1556, Ronsard donne de Nouvelles Odes, dont certaines s'inspirent d'un modèle faussement attribué à l'Alexandrin Anacréon, ainsi que son recueil Le Bocage.

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