L'oeuvre de Rimbaud
Publié le 07/04/2012
Extrait du document

UNE SAISON EN ENFER (1873)
LES ILLUMINATIONS (1886)
RELIQUAIRE Poésies ( 1891)
POÉSIES COMPLÉTES (1895)
LETTRES. ÉGYPTE. ARABIE. ÉTHIOPIE (1899)
ŒUVRES
Vers et Proses (1912)
LES MAINS DE JEANNE‑MARIE (1919)
STUPRA (1923)
UN CŒUR SOUS UNE SOUTANE (1924)
LETTRES DE LA VIE LITTÉRAIRE 1870‑1875 (1931)
VERS DE COLLÉGE (1932)
ALBUM ZUTIQUE (1943)
LETTRE DU BARON DE PETDECHÈVRE (1949)
VOYELLES, ORAISON DU SOIR,
LES ASSIS, LES EFFARÉS,
LES CHERCHEUSES DE POUX,
BATEAU IVRE, PREMIÈRES COMMUNIONS ont paru dans “ Les Poètes Maudits ” de Verlaine ( 1884)

«
Placé.
non sans raison, parmi les poètes maudits par Verlaine.(et déjà par lui-même dans «l'Homme juste», 1871 ),
s'entend parmi ceux que la pression du réqime, des gollts et des idéologies dominantes a, soit contraints au silence, soit fait tomber dans l'indifférence, le Rimbaud qui accède ainsi entre 1883 et 1895 à l'existence littéraire publique va se
distinguer très vite de ses compaqnons fortuits.
L'œuvre
rassemblée peu à peu (les derniers inédits en date, les lettres d'Éthiopie à Alfred llg, de 1888-1891, n'ont surgi qu'en
1965) semble en effet manifester une résistance croissante aux innombrables efforts de décryptage doot elle a été et est encore l'objet.
Sa lecture a d'ailleurs révélé une singulière
plasticité, puisqu'elle a pu paraître fondamentalement symboliste à la fin du 19e, puis fondamentalement catholique
aux yeux de Claudel ou de Stanislas Fumet, avant de passer enfin à partir de 1919 dans le groupe des prédécesseurs et intercesseurs du Surréalisme.
Au-delà, cette même œuvre a
été déchiffrée en fonction d'interprétations occultistes ou
érotiques, en fonction de rapprochements avec des dictionnaires ou d'autres œuvres de son temps, en fonction de lectures réalistes ou autobiographiques (souvent décevantes), politiques, structurelles, textuelles, sans parler de ceux pour
qui il n'y a ici nul sens à chercher.
Cependant, une des particularités de presque toutes ces approches, c'est qu'aussi sys.tématiques qu'elles puissent être ou se vouloir, elles ont du' mal à s'appliquer exactement à la totalité de l'œuvre,
même si elles obtiennent des résultats partiels illuminants.
Une seconde particularité qu'il faùt souligner, c'est que même
à la supposer mal lue, cette œuvre n'en a pas moins déjà
produit un certain nombre d'effets, sur lesquels il serait utile
de s'interroger; notamment, tout un courant qui y puise la
certitude des pouvoirs de la poésie dans le monde actuel, et
pour qui le mythe du renoncement lui-même joue comme une
confirmation de ce pouvoir.
Cependant, toute lecture d'affilée de l'ensemble Rimbaud met d'abord en présence d'une succession rapide de ruptures
conscientes ; de là, des époques de sa poésie comparables
pour le moins aux époques de la peinture de Picasso, et plus
encore, car elles ne sont pas des changements ou des évolutions, mais des abolitions de tout ce qui a précédé.
Rupture explicite dans la lettre à Demeny du 10 juin 1871, où
sont abolies les vingt-trois premières pièces des Poésies.
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