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MALHERBE François de : sa vie et son oeuvre

Publié le 26/11/2018

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malherbe

MALHERBE François de (vers 1555-1628). Malherbe est méconnu : « Quand j’ai eu l’idée de proposer une monographie sur lui, [...] on a commencé par m’objecter qu’il n’était pas assez célèbre » (Ponge). Malherbe est méprisé : « Ce n’est pas un poète, mais un versificateur... Il n’est pas question de l’admirer » (Brunetière). L’éloge de Boileau lui a beaucoup nui; les romantiques ont critiqué et raillé sa poésie. Malherbe est loin de nous. Pourtant, en imposant au travail poétique une discipline fondée sur la clarté et la logique, il transmet à la langue française ce qui, dans l’héritage humaniste, va permettre l’épanouissement de l’époque classique. Malherbe est plus soucieux sans doute de fixer les formes poétiques que d’innover par ses trouvailles : mais, prêtant sa voix à une nation française préoccupée de paix et d’unité, dans la rigueur même de sa poésie oratoire, il atteint au grand lyrisme.

Un commandeur ès lettres

Caen, Aix et Paris sont les villes étapes de la carrière assez tardive de ce petit noble, peu fortuné, mais qui s’imposa comme premier poète à la Cour par sa fierté et sa force de caractère.

Fils aîné d’un conseiller au présidial de Caen, de la même génération que Bertaut et Du Perron, il reçoit une solide instruction (complétée dans les universités de Bâle et de Heidelberg) et participe aux exercices poétiques des professeurs et magistrats (tels Charles de Bourgue-ville, Vauquelin de La Fresnaye, Jean Rouxel) qui animent la vie intellectuelle de Caen, foyer humaniste de vieille tradition. Les Larmes sur la mort de Geneviève Rouxel, élégie à rimes plates qu’il composa en 1575 mais ne publia jamais, rendent hommage à la fille de l’universitaire normand. En 1577, rejetant la carrière et le protestantisme de son père, il va à Aix se mettre au service du gouverneur de la Provence. Henri d’Angou-lême, qui s’entoure de gentilshommes poètes (La Cep-pède, César de Nostredame, S.G. de La Roque) et de magistrats humanistes — Madeleine de Coriolis, jeune veuve que Malherbe épousera en 1581, est la fille d’un de ces derniers. De cette époque datent Aux ombres de Damon (première des Consolations), la Victoire de la constance et, dédiées à Henri III, les Larmes de saint Pierre : l’esprit de la Contre-Réforme imprègne ces soixante-dix stances, imitées de Tansillo, qui charrient images et hyperboles dans une profusion baroque que reniera bientôt leur auteur. Les menées de la Ligue en Provence, le double assassinat de son protecteur et d’Henri III ramènent Malherbe à Caen (1586-1595), où il est élu échevin. Il écrit alors la Consolation à Cléophon, première version de la Consolation à M. du Périer (1598-1599) : la logique du poème, la densité du style témoignent déjà d’une maîtrise que confirment les corrections qu’il apporte à la Sophonisbe de Montchrestien; dès 1600, sa doctrine semble fixée. Revenu à Aix (1595-1605), il compose ses premières grandes odes, célébrant la prise de Marseille par Guise (Au roy Henry le Grand..., 1596); il devient l’ami du président du parlement de Provence, Guillaume du Vair, et du juriste érudit Peiresc. Il prend place peu à peu dans les recueils collectifs (Rouen, 1597; Paris, 1598).

La notoriété vient avec l’Ode de bienvenue à la reine Marie de Médicis (1600); Du Perron fait son éloge au roi et, en 1605. Malherbe se rend à Paris; pris en charge par le garde des Sceaux (Ode à Bellegarde, 1608), il va assumer jusqu’à sa mort les tâches d’un poète de cour. Il fait l’éloge des grands : Henri IV (Au feu roy, sur l'heureux succez du voyage de Sedan, 1606); Marie de Médicis (A la reine, sur les heureux succez de sa régence, 1610); Louis XIII (Pour le roy allant chastier la rébellion des Rochelois, 1627). Il prête sa plume aux amours du roi (« O beauté non pareille,/Ma chère merveille », 1610), collabore aux carrousels et ballets. Profitant du retrait de Bertaut et de Du Perron et ridiculisant le vieux Desportes par un commentaire impitoyable, il s’assure rapidement le premier rang à la Cour et dans les recueils collectifs. Le recueil de 1627 indique que «ces pièces sont sorties de M. de Malherbe et de ceux qu’il avoue pour ses écoliers » : autorité en matière de grammaire et de style, il instruit chez lui ses disciples, tels Racan et Mainard. LAcadémie de l'art poétique (1610) de Dei-mier reflète sa doctrine et atteste son succès. Mais la rigueur croissante de cette doctrine restreint sa production et le pousse vers la prose (Lettre de consolation à la princesse de Conti, 1614) et vers la traduction (livre XXXIII de l'Histoire de Rome de Tite-Live, 1616). La régence marque son apogée : admis dans les Hôtels de Guise, de Condé, il est le favori de la reine; néanmoins sa fortune n’est jamais assurée, et il sollicitera toujours des pensions.

La fin de sa vie est assombrie par la mort de son fils Marc-Antoine (ce dernier, condamné pour meurtre dans un premier duel en 1624, périt dans un second en 1627). Malherbe crie vengeance, supplie vainement le roi; son amertume transparaît dans la Paraphrase du Psaume CXLV (« N’espérons plus mon âme... »). Il mourra d’épuisement l’année suivante, à soixante-treize ans.

Fier, tenace, énergique jusqu’à la brutalité, Malherbe a les qualités et les défauts d’un chef d’école. Ami fidèle, père et époux soucieux de ses devoirs (la mort de sa fille Jourdaine, en 1599, le frappe durement), il est pragmatique, et sa vision de l’amour est teintée d’épicurisme (Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesses); mais le stoïcisme domine dans les Consolations. Conformiste en religion, flatteur envers les puissants, Malherbe n’en est pas moins un patriote fervent, très attaché à la paix. Ses goûts, sa curiosité intellectuelle sont plus étroits que ceux de Ronsard, mais il met toute son énergie à formuler une doctrine poétique et à l’illustrer par son œuvre.

« Un docteur en langue vulgaire » (Balzac)

Avant Richelieu et l’Académie française, Malherbe est le législateur des lettres; il inaugure le « siècle des règles ». Mais en vain cherchons-nous dans son œuvre une grammaire ou un art poétique : à l’exemple de Montaigne, il forge sa doctrine en marge des textes qu’il lit ou écrit (Racine fera de même). Trois pièces donc au dossier : un récit de Racan (Mémoires pour la vie de M. de Malherbe), propos relevés sous forme de boutades; sur un exemplaire de Desportes, des annotations critiques dont la rigueur et la cohérence ont été mises en valeur par Ferdinand Brunot; enfin la sélection (toujours plus sévère) des pièces jugées dignes de figurer dans des recueils.

La doctrine ne concerne pas la seule poésie, mais tout le domaine de l’éloquence. C’est pourquoi la doctrine — essentiellement éthique — de Du Vair, réformateur érudit de la prose du Palais, trouve sa correspondance esthétique chez Malherbe : sur les conseils du magistrat, le poète traduit Sénèque et Tite-Live avec le souci d’adapter le texte français aux bienséances et au goût du temps et, en conférant au langage vigueur, dignité et beauté, de contribuer au progrès de la prose française. Malherbe est un classique au sens que donnera à ce terme Paul Valéry : « Classique est l’écrivain qui porte un critique en lui-même et qui l’associe intimement à ses travaux [...] tout classicisme suppose un romantisme antérieur [...] l’essence du classicisme est de venir après » (Variété II, « Situation de Baudelaire »). La doctrine malherbienne s’édifie sur le constat de l’échec de la Pléiade. L’Etat monarchique, l’Église de la Contre-Réforme ont affermi

malherbe

« • Les travailleurs libres sont des immigrés européens pauvres qui s'engagent pour des contrats de trois ans dans l'espoir de s'installer et de s'élever dans la société .

Ce sont aussi, notamment dans le cas des colonies anglaises, des catholiques , des délinquants ou des agitateurs dont Londres veut se débarrasser .

• L'esclave travaille environ douze heures par jour dans les champs ou à la manufacture.

• Le Code noir établi par un édit de 1685 régit le statut des esclaves dans les Antilles françaises et établit les punitions encourues par les contrevenants comme les « nègres marrons " qui tentent de fuir la plantation .

LES ANTILLES AU CŒUR DES GUERRES EUROPÉENNES LA CUERRE D E DtVOLUTION ( 1666 ·1668 ) • La guerre de Dévolution est engagée par Louis XIV qui revendique la souveraineté sur les Pays -Bas au nom de sa femme , Marie- Thérèse , née du premier mariage de Philippe IV d'Espagne .

• Elle se prolonge jusqu'aux Antilles où Français et Hollandais s'affrontent dans des combats au cours desquels s'illustrent l'amiral néerlandais de Ruyter et l'amiral français d'Estrées .

lA CUERRE DE LA LICUE D' AUC SBOU R C (1688 ·1697 ) • Lors de ce conflit qui oppose la France à la Ligue d'Augsbourg , composée de diverses puissances européennes , l'ile de Saint-Domingue essuie deux attaques meurtrières de la part des Angle-Espagnols .

En réaction , le gouverneur Ducasse, à la tête d'une flotte corsaire , s ' empare du riche port de Cartagena, en Colombie .

• La paix d 'Utrecht , en 1713, accorde définitivement aux Anglais 111e de Soint -Christophe , berceau de la colonisation française dans les Antilles .

lA D EUXIiME CUERIE D E CENT A NS (1739-1 815) • Animées par leurs rêves hégémoniques , la France et l'Angleterre se livrent un conflit incessant.

• Afin de contrer la croissance du commerce français dans les Antilles , Londres décide de s'ouvrir par la force les ports coloniaux espagnols.

• En 1739 , les Anglais passent à l 'offensive .

Maîtres des mers durant dix ans, ils occupent les petites Antilles , empêchant tout commerce dans la zone cara1be.

• Par le traité de Paris (1814), l'Angleterre restitue définitivement à la France la Martinique et la Guadeloupe .

DES COLONIES EN LUTTE AVEC LEUR MÉTROPOLE L A RlVOLUTI ON fRANÇAISE : U N VENT DE LIBEirt • Les dernières années du XVIII' siècle sont marquées, tant aux États -Unis qu'en Europe, par le débat relatif à l'esclovog e et à son abolition.

• En France, les écrivains des Lumières s'insurgent contre ces « crimes >> qui bafouent la dignité humaine .

Dès 1775, les Encyclopédistes dénoncent avec virulence l'esclavage .

• C'est au morqu is de Condorc et _ .....

_~~- (1743-1794) que l'on doit un engagement déterminé sur ce sujet.

Dans ses Réflexions sur l'esclavage des Nègres (1781), il propose notamment l'affranchissement progressif et le rachat des esclaves.

• L'élan décisif en faveur de l'abolition de l'esclavage viendra toutefois des Britanniques.

Leur Société des amis (1787) sert de modèle à la création , à Paris , de la Société des amis des Noirs (1788), puis à celle de la Société des amis des Noirs et des colonies (1796) .

Mirabeau , La Fayette, Condorcet et Robespierre en font partie .

• Le 26 août 1789, l'Assemblée nationale adopte la Déclaration des droits de l'homme fondée sur les principes de « liberté, égalité et fraternité >>.

LES DIFFICULTtS D E L A LIBE irt • La Déclaration des droits de l'homme , qui inquiète les puis sances coloniales étrangères ainsi que les planteurs français , n 'entraîne pas immédiatement l'abolition de l'esclavage .

• En août 1791, dans la colonie françai se de So in t-Dom i n gue, les esclaves se révol tent.

Menés par Tousso in t Louvertu re (1743 -1803 ), un Noir affranchi, ils obtiennent en août 1793 l'abolition de l'esclavage dans 111e.

• Cette rébellion marque le début d'un long siècle d'émancipation.

• Contrainte par la révo lte de Saint­ Domingue , la Convention généralise en février 1794l'émancipation des esclaves qui devient applicable à la Guadeloupe et à la Martinique.

• Toutefois , sous la pres sion des planteurs et des sucriers , le Premier consul Napol éon Bonaparte rétablit l'esclavage en mai 1802 .

• Cette régression , qui fait perdre aux affranchis le bénéfice de l'éga lité des droits accordée en avril1792 , provoque de violents mouvements de révolte.

• En Guadeloupe , l'insurrection des officiers mulâtre s, à la tête d 'une armée de Noirs, est dureme nt réprimée par les troupes républicaines venues de métropole .

• En 1803 , Saint-Domingue se soulève.

L11e avait été unifié par la cession de l'est espagnol à la France en 1795, lors du traité de Bâle , et avait obtenu son autonomie dans le cadre de la République française en 1801 .

• Le 1 " janvier 1804 , le général ,.,....,.,-~---. Jeon-Jocque s Dessolines (1758 -1806 ), qui a succédé à Toussaint Louverture , proclame l'indépendance de la colonie et lui redonne son ancien nom indien d 'Ha'tli.

L'AB OLITIO N DE L'ESCLAVAGE • C'est l'Angleterre qui, après avoir monopolisé durant deux siècles le trafic négrier , prend la tête de la lutte en faveur de l'abolition de l 'esclavage .

• L'abolition de la traite négrière est votée par le Parlement de Londres en 1807.

Il faudra encore attendre vingt-six ans (1833) avant que celui-ci ne vote l'interdiction de l'esclavage dans les colonies anglaises.

• Entrée en vigueur un an plus tard , la mesure oblige les esclaves à observer une période d'apprentissage de six à huit ans chez leurs maîtres et prévoit une confortable indemnité pour les anciens propriétaires .

• Les mesure s libérales anglaises poussent les Français à aller dans le même sens.

Entre 1830 et 1833 , les gens de couleur libres vivant dans les colonies françaises obtiennent l'égalité des droits avec les Blancs, dont le droit à la citoyenneté .

VICTOR SCHŒLCHER (1804·1193 ) • Pétri des idéaux des abo litionnistes angle-saxons et des Lumières, ce républicain milite dès les années 1840 en faveur de l'émancipation des esclaves.

• Nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux Colonies en mars 1848, il est le principal artisan de l'adoption du décret d'émancipation du 27 avril1848.

• Élu député de la Martinique et de la Guade loupe en 1848, il siège avec la gauche et s'exile en Angleterre sous le Second Empire.

Réélu député de la Martin ique en 1871 , il devient sénateur inamovible quatre ans plus tard.

En 1949 , ses cendres sont transférées au Panthéon.

• De 1916 à 1934, les États -Unis s'établis sent en République dominic aine, déjà sous protectorat.

• Enfin, e n 1917 , ils agrandissent leurs possess ions en achetant les iles Vierges au Danemark.

IN DtP ENDANCES ET DtPEN DANCES • En 1958,la Grande -Bretagne crée la Fédér ation des Indes-Occidentales .

Cette unité politique rasse mble les Antill es britanniques d'alors au sein d'une association que Londres coordonne plus qu'elle ne dirige.

• Cette Fédération explose en 1962 , lorsque la Jamaïque proclame son indé pendance .

• À la suite de la Jamaïque , neuf fles des Antilles britanniques accèdent à l'indépendance : 1----------- --1 Trinité-e t-Tobago (1962) , La Barbade (1966), Grenade (1974),la Dominique (1978) , Sainte-Lucie (1979), Saint­ Vincent- et-les-Grenadines (1979 ), Antigua- et-Barbuda (1983) • À Paris , un courant d 'idée s favorable à l'émancipation incite le gouvernement à prendre des dispositions de détail , mais aucune loi ne parvient à prendre forme .

• Profitant de l'instauration de la Il' République, le 25 février 1848 , le secrétaire d 'État à la Marine et aux Colonies, Victor Schœlcher, impose l'émancipation immédiate et complète des Noirs , le 27 avril1848 .

• Un an plus tard, l'indemnisation des anciens maître s est réglée .

• En 1870 à son tour , l'Espagne abolit l 'esclavage.

La loi est appliquée à Porto Rico en 1873 puis à Cuba à partir de 1880 et jusqu 'en 1886 .

L IB EITt ET INTER CESSION AMtRICAINE • En 1895 , Washington saisit l'occasion de la r évoHe de La Havane contre Madrid pour étendre sur 111e cara'1be sa zone d'influence ~~'~!!;~ dans la ------ région.

• Après avoir proposé leur médiation , les États -Unis déclarent la guerre à l'Espagne en 1898 .

• Par le traité de Paris du 22 août 1898 qui met fin au conflit, Washington s 'empare de Porto Rico et obtient un droit d 'occupation militaire de Cuba qu'il exercera jusqu 'en 1902 .

• Cet ade est légitimé par l 'amendement Platt de mars 1901 qui accorde aux États-Unis un droit d 'intervention à Cuba.

L'EFFACEMENT EUROPÉEN LA D O M I NATI ON D ES ÉTATS- UNIS • Profitant de la Première Guerre mondiale (1914-1918 ),1es Américains consolident et étendent leur emprise sur les Antilles , substituant dans la zone leur influence à celle du Vieux Monde.

• Indépendante en droit , Cuba demeure dans les faits , jusqu'à la révolution castriste de 1959 , un protectorat des États -Unis.

En 1903 , ceux-ci se sont approprié la base militaire de Guantanamo , qu'ils contrôlent toujours .

• En 1915 , les Américains occupent Ha'tli , d'où ils partent en 1934 tout en continuant d'exercer sur le pays une tutelle étroite .

et Saint- Kitts-et-Nevis (1983).

• Seules Anguilla, les iles Caïmans , Montser rat et les iles Vierges britanniques demeurent sous le contrôle direct de Londres en tant que territoire s associés au Royaume-Uni.

• Les Pays-Bas, de leur côté, conservent les iles d 'Aruba , de Bona ire, de Curaçao , de Saba et de Saint-Eustache sous leur dom ination.

Ils partagent 111e de Saint-Martin avec la France.

fRANCE : DE LA CO LO N IE À LA D ÉPARTEMENTALISATION • Les colonies françaises des Antilles se compo sent de la Martinique , de la Guade loupe et de ses dépendances : les Sointes , Désirade , Marie -Galante , Saint -Barthélemy et la moitié de Saint-Martin.

·À partir d u régime de la Ill' République et du réta blissement des élections législative s en 1871,les Antilles françaises connaissent une vie politique très active.

Les Noirs , en particu lier les repré sentants de la bou rgeois ie, commencent à prendre part à la politique, notamme nt dans les rangs socialistes .

• Toutefoi s, le personn age principal de la colo nie française des Antilles demeure le gouverneur.

Nommé par le ministre des Colonies , celui-ci dispose d'un pouvoir considérable puisqu 'il commande l'administration civile et m ilitaire et représente le chef de l'État.

• Le 6 mai 1946, la départementalisation de la Mart inique et de la Guadeloupe répond aux vœux des Antillais.

Les deux g ouverneurs sont remplacés par des préfets et la législation économiq u e et sociale française est désormais appliquée aux Antilles, quoique avec un certain retard.

• Depuis 1982, dans le cadre de la décentra lisation, la Martinique, la Guadelo upe et ses dépendances, forment deux régions administratives monodépartementales .. »

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