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Mauriac François

Publié le 06/04/2019

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Mauriac François Ecrivain français

 

* 11.10.1885, Bordeaux

 

+ 1.9.1970, Paris

 

Issu de la bourgeoisie catholique bordelaise, il vient à Paris pour préparer l'ecole des chartes. Maurice Barrès remarque ses premiers poèmes, \"Les Mains jointes\" (1909), mais c'est dans le roman que s'épanouissent tous ses dons, notamment avec \"Le Baiser au lépreux\" (1922), \"Génitrix\" (1923), \"Le Désert de l'amour\" (1925), \"Thérèse Desqueyroux\" (1927), \"Le Noeud de vipères\" (1932), \"La Pharisienne\" (1941), \"Le Sagouin\" (1951). Il y dépeint, avec une acuité féroce, la bourgeoisie provinciale, soulignant son hypocrisie, sa mesquinerie, montrant l'ennui, l'avidité à posséder les êtres ou les choses, l'âpreté parfois haineuse, les déchirements de personnages solitaires et incompris, que la grâce divine n'a pas touchés. Les héros mauriaciens sont tourmentés par l'obsession du péché, divisés entre les attraits de la chair, du mal, et leur désir de pureté. Chez cet admirateur de Racine, la critique sociale virulente, l'analyse psychologique aiguë et la lucidité sont soutenues par une écriture sobre et une stricte progression dramatique ; il recourt au monologue intérieur ou à l'introspection, et la narration est empreinte d'une poésie sombre et frémissante. Auteur dramatique (\"Asmodée\", 1938), Mauriac est également un essayiste, qui analyse le fonctionnement romanesque dans \"Le Romancier et ses personnages\" (1933), et réfléchit sur les implications morales de la vie chrétienne dans \"La Rencontre avec Pascal\" (1926), \"Souffrances et bonheurs du chrétien\" (1931) et \"La Vie de Jésus\" (1936). Catholique engagé, opposé à tout ce qui attente à la dignité humaine, adversaire du fascisme, il prend parti contre le régime franquiste, participe à la Résistance et fait paraître clandestinement \"Le Cahier noir\" (1943) ; il publie ensuite son \"Journal\" (1934-1950), ses \"Mémoires intérieurs\" (1959), et ses \"Nouveaux Mémoires intérieurs\" (1965). Il est enfin un brillant polémiste dans son \"Bloc-Notes\", chronique hebdomadaire publiée, de 1952 à sa mort, dans l'Express, puis le Figaro littéraire, où il se montre favorable à la décolonisation et affirme son soutien à Pierre Mendès France, puis au général de Gaulle. François Mauriac reçoit le prix Nobel de littérature en 1952.

« François Mauriac. »

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