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Mélancholia, lecture analytique

Publié le 10/05/2013

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Introduction Victor Hugo s'imposa au XIXème siècle comme le chef des écrivais romantiques. Néanmoins, loin de s’enfoncer dans un cénacle littéraire, il prit une part active à la vie politique de son époque. L’engagement traverse ainsi, toute son œuvre, qu’il dénonce le règne de Napoléon III dans le recueil politique, Les Châtiments, s’oppose à la peine de mort dans l’autobiographie fictive Les derniers jours d’un condamné, ou prenne parti des plus démunis dans son œuvre romanesque de L’homme qui rit aux Misérables. Dans le poème « Mélancholia «, tiré du recueil Les Contemplations, paru en 1856, Hugo s’attaque à un phénomène social que la révolution industrielle a mis en place : Le travail des enfants dans les usines, légal à l’époque. Comment l’écrivain dénonce-t-il cette servitude « infâme «? Nous verrons tout d’abord quelle image le poète nous donne de ce labeur imposé aux plus jeunes, puis nous étudierons de quelle manière il cherche à convaincre et à persuader le lecteur de l’horreur d’une telle situation. Enfin, quelle dimension donner au titre de ce poème : « Mélancholia « ? I. L’image des enfants à l’usine 1) La description s’appuie sur des éléments réalistes : -L’âge des enfants (v.3) -La durée journalière du travail (v.4) -La nature du travail : des taches répétitives, dangereuses, épuisantes (v.5,6) Conséquences sur les enfants : -Physiques: « que la fièvre maigrit «  « Pâleur « (v.12) métaphore de la cendre et/ou notation réaliste. Fatigue : v.13 Rachitisme...
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« -Physiques: « que la fièvre maigrit »  « Pâleur » (v.12) métaphore de la cendre et/ou notation réaliste. Fatigue : v.13 Rachitisme : v.18 -Morales : aucune joie, aucun rire (pourtant liés à l'enfance v.1, v.11) Enfants abandonnés à eux mêmes (v.3) Enfants dont on brise l'avenir (v.19, 22, 27) 2) Mais Hugo ne fait pas que nous donner une image réaliste du travail des enfants, il transforme celle-ci en une vision fantastique : -Registre de l'horreur : « sous des meules » Conte horrifique : Personnification des machines(« dents », « monstre hideux qui mâche » : Vision de l'ogre moderne -Gradation dans la vision de l'usine : « prison », « bagne», « enfer » : Métaphores réalistes, puis, métaphysiques. -progression de l'image des enfants : d'abord réaliste (v.1, 3) puis assimilation à des condamnés (v.9), « innocents » (double sens du mot), puis a des « anges » déchus s'adressant a Dieu (v.15 , 16) : Les hommes deviennes donc les tourmenteurs démoniaques de ces créatures. Conclusion partielle et transition : Métamorphoses de l'image des enfants à l'usine ? Gradation vers le pire. Adultes = Démons : Décrire est déjà une façon de dénoncer.. »

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