Mémo : Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire

« PARCOURS : ALCHIMIE POETIQUE : LA BOUE ET L’OR Mémo : Les Fleurs du mal (1857) de Charles Baudelaire. Quelques dates : - 1821 : Naissance de Charles Baudelaire. - 1841 : Voyage à l’île de la Réunion. - 1845 : Publication des premiers articles sur l’art. - 1857 : Les Fleurs du Mal (procès) - 1867 : Mort de Baudelaire. Orphelin de père à six ans, Baudelaire ne s’entendra jamais avec son beau-père, enchaînera conflits familiaux et difficultés scolaires.

Pour le détourner de l’alcool, de la drogue et de la fréquentation des prostituées, sa famille l’engage à entreprendre un voyage lointain.

Il s’arrêtera sur l’Ile de la Réunion dont les souvenirs nourriront sa perception de l’Idéal.

A son retour, il retrouve son ancienne vie et dilapide en partie l’héritage légué par son père.

Sa famille lui impose un contrôle rigoureux de ses dépenses.

Il vit alors dans la gêne et meurt à 46 ans après avoir perdu l’usage de la parole d’une maladie probablement contractée vers 20 ans. La période : Le recueil est publié au début du Second Empire, période portée au moralisme et à la censure.

Dès sa parution, il est l’objet d’un procès, qui obligera l’auteur à retirer six poèmes de sa première édition. Cette période est aussi celle de la révolution industrielle et des grands travaux menés à Paris par le préfet Haussmann : le recueil témoigne de cette modernité. L’auteur : Charles Baudelaire est un artiste marginal, original et provocateur.

Dandy, il choque par son mode de vie.

Blessé moralement par le procès intenté contre les Fleurs du Mal, il meurt dans la misère. Les caractéristiques essentielles : Le recueil est à la croisée des courants artistiques qui traversent le siècle.

Si Baudelaire se réclame du romantisme, il dédie Les Fleurs du Mal à Théophile Gautier, précurseur du Parnasse.

Il annonce par ailleurs le symbolisme dans son aspiration à un univers autre, invisible.

Et surtout, il développe une conception nouvelle de l’esthétique littéraire en cherchant la beauté dans la laideur, en métamorphosant la « boue » en « or ». Principaux mouvements poétiques du XIXème siècle Le romantisme et l’expression du Moi : En réaction au rationalisme des Lumières et de la période révolutionnaire, une génération de jeunes poètes portés.... »