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Micromégas Chapitre 7

Publié le 21/10/2012

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2) Le regard naïf. De plus, on observe que Micromégas porte un regard naïf sur les terriens. En effet, celui-ci pense avoir trouvé un pays parfait où rien ne manque. Le vocabulaire mélioratif « joies bien pures «, « aimer «, « penser «, « bonheur « et les adjectifs « pures « et « vrai « montrent que ici, sur Terre, tout est parfait. De plus, au début de l'extrait, le récit est au discours direct, on le voit à la présence de guillemets. Le Sirien exprime alors son ignorance concernant les Hommes. En effet, à travers le vocabulaire mélioratif associé au savoir « intelligents «, « adresse «, « puissant «, « joies «, « pures «, esprit «, « aimer «, « penser «, « vie «, « bonheur «, « vrai « le Sirien fait un véritable éloge du savoir. Par ailleurs, on remarque que Micromégas pense qu'ils sont des êtres élus de Dieu, on le voit grâce à la répétition du terme «...

« De plus, le regard du philosophe sur les Terriens permet de critiquer l’abus de pouvoir. En effet, on remarque que   les   soldats   n’agissent   même   pas   pour   eux   mais   pour   un   «   certain   homme   ».

  Ce   terme   vague   nous   montre   que   ces   soldats sont ignorants, ils ne savent pas pr écis ément pour qui ils se battent. Ceux qui gouvernent les pays sont appel és   «   Sultan   »   et   «   C ésar   »   et   par   la   suite   par   l’expression   «   Barbares   s édentaires   ».

  Le   philosophe   porte   donc   une   accusation contre ces personnes qui ont tout les pouvoirs et qui sont les vrais responsables de la guerre. La r épétition   du verbe « voir » tel que « n’a jamais vu ni ne verra jamais », « n’a jamais vu… » met l’accent sur le fait que les soldats   sont   manipul és.

  En   effet,   ils   n’ont   jamais   vu   celui   pour   qui   ils   se   battent   et   celui   qui   dirige   le   pays   n’a   jamais   vu   le   territoire   qu’il   veut   conqu érir.

  Enfin,   on   observe   le   contraste   entre   deux   situations.

  Le   champ   lexical   de   la   violence   « égorger   »,   «   écraser   »,   «  ces   barbares   »,   «   le  massacre   »   montre  tr ès   clairement   que   ceux   qui  se  battent   baignent   dans   une   violence  qu’ils   ne   comprennent   pas.

  Par   ailleurs,   ceux   qui   commandent   sont   bien   à  l’abri   «   au   fond   de   leur   cabinet   »   et   mangent   à  leur   faim   «   leur   digestion   ».

  Cela   fait   r éagir   Microm égas   et   le   lecteur,   et   permet   de   d énoncer   l’injustice, l’hypocrisie des dirigeants, et du Roi qui abuse de son pouvoir qui lui vient de Dieu comme le dit le texte « et   qui ensuite en font remercier Dieu solennellement. ». »

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