Devoir de Philosophie

MOLIÈRE (1622-1673): Vie et oeuvre

Publié le 08/11/2011

Extrait du document

Les affaires allèrent mal, Molière fit même de la prison pour dettes. Libre, il quitta Paris avec sa troupe et parcourut pendant onze ans la province, de Bordeaux à Dijon, de Rouen à Avignon, de Nimes à Toulouse, ayant cependant un port d'attache, Lyon, et régulièrement retenu à Pézenas pendant les sessions des Etats de Languedoc, que présidait son ancien condisciple, le prince de Conti : lequel d'ailleurs, bientôt converti à la plus rigoureuse dévotion, finit par abandonner son protégé. Au cours de ces tournées, Molière joua tous les auteurs du temps et ses premières farces, entre lesquelles la jalousie du Barbouillé et le Médecin volant sont venues jusqu'à nous composa et joua également dans cette période deux comédies d'intrigue, l'Etourdi et le Dépit amoureux.

1. - POINTS DE REPERE BIOGRAPHIQUES

II. - L'HOMME ET L'ACTEUR

III. - L'OEUVRE

IV. - LE SYSTEME DRAMATIQUE

V.- MOLIERE ET SON TEMPS

VI. - MOLIERE PEINTRE DE CARACTERES

VII.- LES CAMPAGNES DE MOLIERE

VIII. - PHILOSOPHIE ET MORALE DE MOLIERE

IX. -MOLIERE AU BORD DU-TRAGIQUE

X. - LE GENIE DE MOLIERE

 

 

 

« qu'on l'accusait à peu près de tout ce que devait faire Tartuffe au théâtre.

Sans parler des hobereaux du Pla­ teau Central, qu'on retrouve dans M.

de Pourceaugnac .

Ainsi les péripéties parfois pénibles et humiliantes d'une troupe ambulante s'égayaient de quelques réussites agréables à son chef, ainsi que de projets pleins de mali­ gnité.

Et Molière se faisait une expérience des hommes .

4.

- Revenu à Paris, il joua dans la salle du Petit­ Bourbon (au Louvre), puis dans celle du Palais-Royal , et ne tarda pas à conquérir la faveur du roi.

Ce fut la réussite complète ; Molière vécut dès lors richement et dans le faste.

Il se trouva maintes fois introduit à la Cour.

Condé le recevait en ami ; Louis XIV le faisait appeler, tantot pour jouer la comédie, tantot pour com­ poser un divertissement.

Ses amis personnels étaient Boileau, La Fontaine.

En sorte que Molière d'une part, eut moyen d'observer de près la Cour - grands sei­ gneurs, honnêtes gens, petits marquis - et, d'autre part, eut commerce avec les hommes les plus remar­ quables de son temps.

5.

-Mais il eut aussi beaucoup d'ennemis, d'abord les écrivains qui le jalousaient, puis les gens dont il avait fait la satire au théâtre, précieux et précieuses, faux dévots et dévots fanatiques, courtisans, médecins - tous très puissants : d'où maintes cabales et des luttes incessantes à soutenir.

n fallait répondre à des détrac­ teurs et répliquer à des répliques ; il fallait se démener pour faire jouer librement Tartuf/e (lutte de cinq ans) et toujours subir des pamphlets , des comédies satiriques, des libelles diffamatoires.

Ajoutez à ces terribles risques du métier les épreuves intimes de son ménage .

A 40 ans, li avait épousé une comédienne de sa troupe , Armande Béjart, beaucoup plus jeune que lui et légère ; il éprouva les tortures de la jalousie et acquit une triste expérience de la passion.

Au bout de peu d'années, lassé par les cabales, soucieux de la conduite de sa femme, accablé de fatigue et de tracas (chef de troupe, acteur, auteur, sans cesse mis à contribution pour les fêtes du Roi), 11 tomba malade.

Dans sa chambre, où il voyait une fois. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles