MOLIERE ET SON TEMPS

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Exposez les principales caractéristiques des courants baroque et classique qui se succèdent au XVII siècle. Le courants baroque caractérise une période qui s'étend des années 1570 a 1660.

Les œuvres baroques ne cherchent pas la régularité dans leurs formes, mais cultivent le mouvement et l'instabilité.

Dans les thèmes, les pièces traduisent une vision désenchantée, voire tragique du monde.

Les œuvres théâtrales s'amusent a confondre réel et illusion. Le courant classique caractérise le gout pour la sobriété, la rigueur et l'harmonie : ce genre reflète l'idéale de maitrise et d'harmonie classique. 2.

Quels sont les règles, les genres et les principaux auteurs du théâtre classique ? La vraisemblance exigent que les unités de temps ( en un jour ) , de lieu ( en un lieu ) et d'actions ( un seul fait accompli ) soient respectées et que les comportements des personnages soient en accord avec leur rang.

Ces règles ont pour but de ne pas éparpiller l'attention du spectateur avec des détails superflus.

Il y a également la règle de la bienséance, qui permet de ne pas choquer le spectateur : de ce fait violence et intimités physiques sont exclues de la scène.

Les genres que l'on retrouve souvent dans le théâtre classique sont le comique, le tragique, le dramatique, et même pathétique.

Les auteurs qui ont marqué par leurs œuvres ce théâtre sont Beaumarchais, Pierre Corneille, Molière, Racine, Marivaux... 3.

Qu'est ce qu'une " Pièce a machine " ? Une pièce à machine est une pièce de théâtre qui accorde une grande importance à des effets de mise en scène spectaculaire.

Elle utilise pour cela des machineries qui effectuent principalement des changements de décors. Le public de l'époque baroque fut notamment pleinement satisfait de l'aspect spectaculaire des effets spéciaux obtenus.

La pièce de Dom Juan de Molière est une " Pièce à machine ", elle utilise de nombreux effets spéciaux pour les décors, qui donnent un caractère davantage mystérieux et spectaculaire. 4.

Exposez brièvement quels étaient le statut des comédiens, les conditions des représentations théâtrales et le nom des trois principales troupes parisiennes sous le règne de Louis XIV. Durant la première moitié du XVIIe siècle, les gens de théâtre jouissent d’une certaines considération sociale, favorisée par l’action de Louis XIII, dont la déclaration du 16 avril 1641 réhabilite les comédiens, puis du jeune Louis XIV, et d’une relative tolérance religieuse.

Les auteurs et les troupes pensionnés par le roi ou soutenus par de riches protecteurs vivent dans l’aisance (c’est le cas de Molière, qui connut la richesse après un début de carrière difficile), contrairement aux petites compagnies itinérantes.

Mais sous l’influence du parti dévot réapparaît la traditionnelle condamnation morale et religieuse des comédiens, accusés d’immoralité ou d’impiété.

Les attaques contre Molière et l’expulsion des Comédiens-Italiens en 1694 manifestent cette hostilité contre le théâtre.

Les conditions de la représentation sont très éloignées de celles du théâtre d’aujourd’hui, public agité et bruyant (surtout celui qui occupe, debout, les places peu chères du parterre.), scène mal éclairée par des chandelles, et occupée sur les côtés par des spectateurs privilégiés.

Trois troupes se font une concurrence acharnée à Paris : celle des Grands Comédiens, située à l’hôtel de Bourgogne, joue surtout des tragédies ; la troupe du théâtre du Marais se spécialise quant à elle peu à peu dans le genre de la pièce à machines et la troupe de Molière bénéficiant du titre de « Troupe du Roi » en 1665 est installé au théâtre du Palais-Royal offrant 1500 places.

Puis la troupe de Molière fusionnera avec celle du Marais puis celle de l’hôtel de Bourgogne pour former la Comédie-Française.

En 1680, Louis XIV crée officiellement la Comédie- Française. Vie et œuvre de Molière : 1.

Origines familiales et éducation de Molière. »