Devoir de Philosophie

MOLIÈRE : Les Femmes savantes (acte II, scène 7) : PHILAMINTE, CHRYSALE, BÉLISE.

Publié le 02/10/2011

Extrait du document

I. - UNE VIVE DISCUSSION entre Chrysale, Philarninte et Bélise sur la vie de la famille.

II. - UN DÉBAT ANIMÉ sur l'un des points essentiels de la satire de Molière : le pédantisme des femmes savantes et ses conséquences sur la vie de la famille.

« PHJLAMINTE Que ce discourS grossier terriblement assomme ! Et quelle indignité, pour ce qui s'appelle homme, D'être baissé sans cesse aux soins matériels, Au lieu de se hausser vers les spirituels! Le corps, cette guenille, est-il d'une importance, S40 D'un prix à mériter seulement qu'on y pense? Et ne devons-nous pas laisser cela bien loin ? CHRYSALE Oui, mon corps est moi-même, et j'en veux prendre soin.

Guenille, si l'on veut, ma guenille m'est chère.

BELISE Le corps avec l'esprit fait figure, mon frère ; Mais, si vous en croyez tout le monde savant, L'esprit doit sur le corps prendre le pas devant, Et notre plus grand soin, notre première instance, Doit être à le nourrir du suc de la science.

CHRYSALE Ma foi, si vous songez à nourrir votre esprit, sso C'est de viande bien creuse, à ce que chacun dit ; Et vous n'avez nul soin, nulle sollicitude Pour ...

PHILAMINTE Ah ! sollicitude à mon oreille est rude ; Il pue ètrangement son ancienneté.

BELl SE Il est vrai que le mot est bien collet monté.

CHRYSALE Voulez-vous que je dise? Il faut qu'enfin j'èclate, Que je lève le masque et dècharge ma rate.

De folles on vous traite, et j'ai fort sur le cœur ...

PHILAMINTE Comment donc ? CHRYSALE, à Bélise.

C'est à vous que je parle, ma sœur.

Le moindre solècisme en parlant vous irrite ; S60 Mais vous en faites, vous, d'ètranges en conduite .

.

V os livres èternels ne me contentent pas ;. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles