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MONTAIGNE (III - XIII) : SAGESSE HUMAINE - lecture

Publié le 29/09/2011

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montaigne

Le peuple se trompe : on va bien plus facilement par les bouts, où l'extrémité sert de borne d'arrêt et de guide, que par la voie du milieu, large et ouverte, et selon l'art que selon nature, mais bien moins noblement aussi, et moins recommandablement.

La grandeur de l'âme n'est pas tant tirer à mont et tirer avant comme savoir se

ranger et circonscrire. Elle tient pour grand tout ce qui est assez, et montre sa hauteur à aimer mieux les choses moyennes que les éminentes. Il n'est rien si beau et légitime que de faire bien l'homme et dûment, ni science si ardue que de bien et naturellement savoir vivre cette vie: et de nos maladies la plus sauvage c'est mépriser notre être ...

10 C'est une absolue perfection, et comme divine, de savoir jouir loyalement de son être. Nous cherchons d'autres conditions, pour n'entendre l'usage des nôtres et sortons hors de nous, pour ne savoir quel il y fait. Si avons-nous beau monter sur des échasses, car sur des échasses encore faut-il marcher de nos jambes ...

Les plus belles vie sont, à mon gré, celles qui se rangent au modèle commun et humain, avec ordre, mais sans miracle et sans extravagance.

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« 2.

Lignes 4-9 : La définition des vrais critères (3) de la sagesse : la grandeur de râme se révèle mieux dans les choses moyennes que dans les éminentes.

3.

La justification de cette attitude: la conduite de la vie dans les conditions les meilleures : · - « faire bien l'homme et dûment » ; -·«bien et naturellement savoir vivre cette vie».

4.

Lignes 10-13: L'accord réalisé par cette sagesse entre les valeurs morales les plus hautes et les conditions de la vie humaine :. »

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