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Nouvelle

Publié le 05/01/2014

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  La différence :   Aujourd'hui, c'est son premier jour à la fac !!! Jean Bouchon se lève, déjeune, se douche, se brosse les dents, se recoiffe et c'est parti, rien n'est laissé au hasard. 7h30, c'est l'heure de partir, pourtant, ce jeune homme commence les cours à 14H, mais celui-ci ne veut pas rater son train. Comme il habite loin du centre ville il a 45 minutes de marche. Jean est très stressé par cette journée. Tout au long du trajet à pieds, il se pose des questions. Comment vont me trouver les autres, sont-ils comme moi ? Suis-je assez bien habillé ? Coiffé ? Vont-ils se moquer de moi ? A vrai dire, Jean n'a jamais étais sur de lui. Toute sa jeunesse les autres enfants et adultes n'ont fait que se moquer de son physique. Ses cheveux roux et frisés retombants sur son front n'arrivaient pas à couvrir les montagnes de boutons, et de cicatrices, ses lunettes écartées par la largeur de son nez lui rendaient les yeux exorbi...

« dès qu'ils en avaient l'occasion.

Ils se faisaient des signes montrant ses lunettes, gonflaient leurs joues pour insister sur sa grosseur et enfin n'arrêtaient pas de se passer les mains dans leurs cheveux pour montrer qu'il était roux.

Jean, quand à lui, ne savais plus où se mettre.

Comme d'habitude, il baissait la tête et mettait ses écouteurs pour ne plus entendre ces rires narquois d'arriérés.

En faisant cela, il se sentait en sécurité il n'avait plus que les gestes à affronter. Allez, sortez une feuille blanche et un stylo bleu.

Faites un grand rectangles et six sièges.

Décapuchonnez votre petit stylo rouge et placez sur un siège un bonhomme.

Faites lui un trou à l'endroit du coeur.

Enfin faites la même chose avec un stylo noir pour cinq personnages.

Sur la tête de ces cinq hommes dessinez d'énormes piques les plus pointus possibles, sur lesquels vous ajouterez quelques gouttes rouges.

Et vous aurez une image presque parfaite de cette scène.

Maintenant, arrivez-vous à imaginer la tristesse de Jean et la sensation d'être persécuté ? Jean releva la tête, ça y est, ils avaient arrêté de se moquer de lui.

Il retira ses écouteurs et tenta de leur parler comme si tout ce qui c'était passé n'était jamais arrivé. Il prit son courage à deux mains et se lança : « Bonjour, je suis Jean, v...vo...vous êtes des étudiants ? L'un d'entre eux répondit avec beaucoup de mépris : Salut, nous nous sommes, Tom, Antoine, Maxime, Julien et Hugo.

Nous allons à la fac de médecine. Jean repris :. »

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