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Nouvelle Héloïse. Jean-Jacques Rousseau (résumé)

Publié le 27/08/2015

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rousseau

Nouvelle Héloïse.

Jean-Jacques Rousseau

(1712-1778), publié en 1761. Son succès fut immense, en particulier dans les milieux aristocratiques : selon l'auteur lui-mème, il fallait toute la délicatesse et le tact qu'on ne peut acquérir que par l'éducation du grand

monde pour saisir la finesse dont l'œuvre était imprégnée. La Nouvelle Héloïse entreprend l'exaltation de l’amour et de l'amitié. « idoles -chères au cœur de Rousseau. à travers deux personnages Idéaux nue l'auteur se comptait à parer des plus séduisantes images de la vertu : en fait, si l'inspiration du roman est éminemment subjective, les intentions de l'auteur sont manifestement morales. L'amour de Julie et de Saint-Preux, exacerbé par les obstacles qu'il rencontre, constitue en quelque sorte la sublimation de la passion de Jean-Jacques pour Mme d'Houdetot. brutalement rompue dans la réalité, mais délicieusement poursuivie et achevée dans le rêve fervent de son désir et la création littéraire. Rousseau avait plus de quarante ans lorsqu'il se prit pour Mme d’Houdetot d'une passion à la fois romanesque et sensuelle, exallée par une aspiration sincère à la vertu : mais, ni Rousseau, ni son amie ne pouvaient trahir Saint-Lambert, irréprochable amant de Mme d'Houdetot. Pourtant, sans la faire céder. Rousseau l'avait conquise par l'élévation de ses sentiments. Pris au piège de sa propre vertu, il ne pouvait désormais que tenter de vivre une amitié fondée sur une commune tendresse, une amitié à trois, innocente certes, mais dont la réalisation s'avéra bientôt Impossible. C'est alors qu'il conçut et écrivit son roman qui. loin de constituer le récit d'un échec, entend plutôt répéter l'expérience et la réussir pour en justifier du même coup les principes. Et ceci en dépit de l'ambiguïté apparente du dénouement ; car la réalisation et la permanence de ce « bonheur intime « ne sont interrompues que par un événement extérieur et fatal, encore tempéré par la valeur morale et l'efficacité de l’acte, qui détruit l'harmonie sans cependant la nier, ni lui ôter sa possibilité d'existence « naturelle  au cœur des personnages. Pour donner plus de consistance à son rêve, Kousseau y mettra les émotions de son enfance et la précision de ses souvenirs, s'attachant à évoquer des personnages bien circonscrits et situés dans ces paysages du lac de fîcnèvc qu'il connaissait et aimait tant : Julie d'Étanges et son précepteur, Saint-Preux, s’aiment l'un l’autre ; niais les conventions sociales séparent les deux jeunes gens : Saint-Preux quitte la Suisse pour Paris. Julie se voit contrainte par ses parents d'épouser le vieux M. de Wolinar. Tout en remplissant ses devoirs d'épouse et de mère. Julie impuissante à oublier Saint-Preux et n'obéissant qu'à sa loyauté, finit par avouer à son mari ce tendre sentiment. Entendant manifester à sa femme et à son ami l’estime qu'il éprouve à leur égard, M. de Wolmar n’hésite pas â rappeler Saint-Preux, qui a voyagé entre temps en Europe et en Amérique, s’offrant à l’accueillir sous son propre toit. Après un

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