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On ne sait pus tout ce qu'il en coûte de peines et de veilles pour écrire quelques lignes d'histoire ! (Voltaire. Siècle de Louis XIV)

Publié le 02/06/2012

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histoire

Pour rédiger le Siècle de Louis XIV, il a interrogé les contemporains des événements, consulté les archives, fouillé les bibliothèques des Bénédictins, dépouillé des correspondances et des mémoires. C'est ainsi que les quarante volumes de Dangeau lui ont fourni quarante pages sur le grand Roi. Car Voltaire ne se borne pas à s'entourer d'informations; il entend également en critiquer l'authenticité et la valeur. Nous pouvons le considérer comme le premier en date de nos grands historiens....

histoire

« Pour rédiger le Siècle de Louis XIV, il a interrogé les con­ temporains des événements, consulté les archives, fouillé les bibliothèques des Bénédictins, dépouillé des correspondances et des mémoires.

C'est ainsi que les quarante volumes de Dangeau lui ont fourni quarante pages sur le grand Roi.

Car Voltaire ne se borne pas à s'entourer d'informations; il entend également en critiquer l'authenticité et la valeur.

Nous pouvons le considérer comme le premier en date de nos grands historiens.

II.

La tâche des grands historiens du XIX• siècle est plus absorbante encore.

Il n'en est pas moins vrai que sa tâche ne saurait être mise en parallèle, tant au point de vue de l'étendue que des résulta~s, avec des œuvres telles que 1'/Jistoù·e de la Conquête de l'Angk­ terre par les Normands, l'Histoire du Consulat et de l'Empire, l'Histoire de France de Michelet, la Cité antique.

« Le catalogue de livres qu'Augustin Thierry a dû lire el extraire était énorme ».

Dans sa Préface aux Dix années d'étu­ des historiques, il nous dit ses longues séances dans les biblio­ thèques, l'étendue des recherches préparatoires.

puis les ((épines et les découragements de la rédaction >>.

A déchiffrer ainsi les manuscrits, ses yeux se sont usés; les excès de travail ont com­ promis sa santé.

La seule Histoire du Consulat et de l'Empire demanda à Thiers quinze ans de labeur assidu.

(( De ces quinze années, écrit-il, je n'en ai pas laissé écouler une seule, excepté toutefois celle que les événements politiques m'ont obligé à passer hors de France, sans consacrer tout mon temps à l'œuvre difficile que j'avais entreprise >>.

Plus loin, il ajoute : « J'ai de la sorte employé une année à préparer un volume que deux mois me suf­ fisaient à écrire ».

Fidèle à sa belle devise « quaero ))1 Fustel de Coulanges ne se tenait jamais pour satisfait du résultat de ses investigations.

Il estimait que, « pour un jour de synthèse il faut des am1ées d'analyse >>.

Michelet, dans sa Préface de 1869, nous révèle qu'au début de sa carrière, il espérait composer un abrégé de quelques 1) A.

Thierry 2) Thiers :3) Fustel de Couliinges 4) Michelet. »

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