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Ondine D'Aloysius Bertrand

Publié le 17/01/2022

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Introduction

Aloysius Bertrand 1807-1841.

Il a écrit un seul ouvrage. Ce livre à été publier après sa mort, c’est le premier à utiliser la prose (qu’il a inventé). Il utilise des idées très fantasmagoriques, glauque. Son livre s’appelle «Gaspard de la nuit «. Il a vraiment influencé l’écriture.

Ce texte est une de séduction, Ondine demande à «Je« de l’épouser. Ce qui domine c’est l’eau car Ondine est la fée de l’eau.

1-Ondine :

Fée des eaux dans la mythologie nordique.

Aucune description, elle est en opposition avec la mort. Elle apparaît au début et elle disparaît à la fin. «Et s’évanouie en giboulées« Elle est dans un monde, où son père est le roi des lacs. C’est une princesse, elle vit dans un palais. Elle a une famille : un père, des sœurs. Cette première approche : c’est une légende.

Elle est présentée comme une séductrice. Elle chante (L9), elle lui demande d’écouter, elle se répète 4 fois ça montre qu’elle veut le charmer, l’envouter. Elle lui montre que son monde est merveilleux, il pourrait être roi des lacs, être immortel, être son époux ; il vivrait dans un cadre plaisant, agréable, paisible, sa famille est douce, accueillante. C’est un cadre idyllique, ses sœurs sont coquines, moqueuses. C’est une femme-enfant, capricieuse, elle a des réactions vives.

Métaphore : «  du saule caduc et barbu qui pêche à la ligne «.

Ces branches tombent dans l’eau. Attitude d’une petite fille, d’une jeune femme, elle supplia le « Je «. Elle insiste peu. Elle se vante : « et mon palais «

Trois aspects : enfant, séducteur, et légendaire.

C’est un texte éponyme car le texte porte son nom : « Ondine «.

2-L’eau :

L’eau est liée à Ondine : «  qui frôle de ses gouttes d’eau «. Environnement aquatique, le lac, il y a les 4 éléments : l’eau, l’air, la terre, le feu. Le triangle. Ce lac est mystérieux, magique, il est le centre du monde.

Champ lexical très riche : Gouttes, flot, courant, écume, larmes, giboulées, fluide.

Oxymore : bâti fluide mot en opposition.

La végétation

L’aulne, le nénuphar, le glaïeul, le saule (flore).

On suggère les grenouilles : l’eau coasante (faune).

Couleurs

L’eau : blanc, vert, bleu, reflet de la lune transparent.

Allitération : le sentier qui serpente.

Beaucoup de « L « dans la ligne 2 3. Consonne liquide, le son « ke « courant, caresse écoute, …battement du texte.

3-La scène de séduction :

Il y a 5 strophes et chaque strophe est une étape.

1-Elle apparaît et elle l’appelle. «  et voici «, « c’et moi «…

2-Elle présente son univers, et lui décrit le chemin a suivre pour trouver son univers.

3-Elle renouvelle son appel, elle renforce sa description, description idyllique de son environnement.

4-Elle demande en mariage, elle lui promet d’être roi.

5-Echec de cette séduction, elle disparaît, elle est en colère : giboulée, le rire démoniaque. L’amour du poète qui préfère une mortelle, le poète avoue cet amour, et cela coupe la séduction.

En quoi le texte est poétique ? 

La forme, le langage musical, l’atmosphère : le mystère, …Mélange avec le réel et l’irréel. Créé une certaine vision. Image poétique. Donner vie à quelque chose qui n’est pas vivant.

 

« du suicide, échappé maléfice qui venait peut être de lui même, désir de mort.

Confins de la folie. Ce poème à donc réussit à donner de la couleur à la grise réalité, nuit pluvieuse qui devient colorée, tt animée,êtres surnaturels.

Parle de l'homme avec tentation du suicide et place de la poésie.

En perdant immortalité promise,il reste ce qu'il est un homme qui a écrit ce poème très réussit. OndineAloysius Bertrand Introduction sur le personnage :Fée de l’eau, elle vit au fond des lacs.

Elle est issue de la mythologie nordique.

C’est une nymphe, être malfaisant,dangereux.

(Elle conduit les voyageurs au niveau des brumes, dans le brouillard et les égards, perd).

/ C’est aussi unpersonnage littéraire : héroïne d’une nouvelle 1811 par Friedrich de la Motte Fouqué.

Fille adoptive d’un fauxpécheur éblouit par un chevalier, il l’épouse mais il devient un personnage volage, inconstant et corrompu tandisqu’elle lui reste fidèle.

Lorsqu’elle meurt abandonner elle se transforme en ruisseau.

/ Cette histoire sera reprise parGiraudoux dans une pièce Ondine.

Femme enfant qui obéit à une forme de liberté, idéale de pureté elle se sacrifiepour permettre au chevalier Hans d’épouser une mortelle : bertha (d’où l’intertextualité). IntroductionAloysisus Bertrand écrit à David dargue en 1837 « j’ai essayé de créer un nouveau genre de prose.

On connaîtdepuis longtemps la prose poétique » ; rousseau chateaubriand.

Mais c’est lui qui invente le poème en rose commeforme poétique à part entière.Il s’inspire de la balade dont il garde la structure mais abandonne la versification au profit d’une recherche verbaleplus souple plus subtile dans lequel il voit l’essence de la poésie.

La disposition en vers et en rime n’est qu’un moyenparmi d’autre de rendre la parole musicale -> favorise l’expression poétique mais ne la crée pas.Sous titre référence à la peinture et la gravure mais aussi en direction du fantastique.

Les fantaisies à la manière decallot titre d’un recueil d’Hoffmann (auteur Allemand célèbre pour ses contes et nouvelles fantastiques).

En outreGaspard de la nuit que Bertrand met en scène dans le prologue serait le diable.

L’inspiration fantastique ne sedépend pas au cours des 6 livres que comportent le manuscrit confié à Bertrand par Gaspard.

Aussi allusion à lamusique fantaisie de Chopin.

Référence picturale 3 composantes de ces poèmes en prose.

Petites pièces épigraphe5 ou 6 alinéas ou couplets de quelques lignes séparées par des blancs voire même des astérix -> entraine unediscontinuité des récits et s’accompagne de mise à distance qui s’oppose au courant majeur de la poésieromantique. En outre Gaspard de la nuit que Bertrand met en scène dans le prologue serait le diable.« Ondine » est tout à fait exemplaire du reste du recueil.

Illustration et approfondissement.

Cet exemplaire d’Ondinepar le choix du sujet (créature des eaux douces), par l’évocation médiévale est à comparer avec la Fée Mélusine.Discontinuité spatiale : en effet ce poème s’appuie sur la rhétorique de la reprise s’opposant à la continuité narrativeque semble promettre le récit. Dans cette lecture linéaire nous essayerons de mettre en valeur les différentes tensions à l’œuvre entre unité etéclatement entre le discours et récit, entre rêve et réalité. I Union des tensionsChaque thème des vers de Brugnot donne une clé du poème de Bertrand.

Au point que l’on peut dire qu’il est unevariation.

On part d’une sensation auditive pendant le sommeil qui se transforme en un chant harmonieux (quienchante) chant très faible, vague, murmure, harmonie -> tonalité triste et tendre, l’évocation d’une voix de femme.Cette sensation se précise avec la pluie qui frappe la fenêtre ce qui donne naissance à une vision.-> Sensation auditive qui devient visuelle.Elle s’adresse à lui en lui dévoilant son identité, il y a une atmosphère onirique qui se dégage évoquant à des corpsmédiévaux.

Quelques éléments suffisent à caractériser la scène.

La Dame, la lune : la présence de cette dernière etde ses mornes rayons contribuent à un climat étrange manière dont Bertrand part du vers.. »

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